Jean-Marie Calès (French Wikipedia)

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archive.org

  • Une reproduction du portrait de Madame Calès au milieu de ses plantes, d'un livre de botanique de Carl von Linné et d'une représentation de Jean-Marie Calès, Toile - 1,92 m sur 1,30 m), peut être observée à la page 44 du « Le Musée d'Orléans » (1922), Vitry, Paul, 1872-1941, Musée des beaux-arts d'Orléans, Lire en ligne.
  • C’était surtout le mode d'avancement qui soulevait, la comme ailleurs, les plus vives réclamations. D'après l’interprétation la plus générale de la loi des 21-25 février 1793, qui réservait le tiers des places vacantes « à l’ancienneté de service à grade égal », un vieux soldat pouvait, en moins de trois semaines, passer du grade de caporal à celui de chef de brigade. « On a voulu, écrivait le représentant Calès, qu'on avançât à grade égal par l'ancienneté de service ; mais souvent le plus ancien est un homme illettré qui va occuper un poste dont il ne peut remplir les fonctions, et bientôt pas un de vos officiers ne saura ni lire ni écrire. Il est urgent de remédier a cet abus en exigeant que l'individu ait les qualités requises. » in Les Volontaires, 1791-1794, par Camille Rousset, éditions Perrin et Cie, Paris (1892), Chapitre XXVII "Sentiments de l’Armée du Nord après le départ de Custine", page 223, Lire online sur le site d'Archive.org.
  • Rapport fait au nom de la commission chargée de l'examen des papiers trouvés chez Robespierre et ses complices, par E. B. Courtois, député du département de l'Aube, Dans la séance du 16 Nivôse an III (5 janvier 1795) de la République française, une et indivisible. Imprimé par ordre de la Convention nationale. Domaine public. Disponible sur le site d'Archive.org : https://archive.org/details/rapportfaitaunom00cour
  • Liste des noms et domiciles des individus convaincus ou prévenus d'avoir pris part à la conjuration de l'infâme Robespierre, signée par Guffroy (président de la commission), Espert, Courtois et Calés, 29 Fructidor, An II. De l'imprimerie de la rue de Chartres, No 68. Disponible sur le site de Archive.org: https://archive.org/details/listedesnomsetdo00unse
  • « Au hameau des Bordes, est un autre vieux château, appartenant à M. Calès, maire du lieu. Le terroir est en terres labourables, prairies et bois. M. Calès et le fermier d'une ferme dite Champ-Houdry, y entretiennent, chacun un troupeau de mérinos, de pure race ; celui du fermier est très nombreux » in Dictionnaire topographique des Environs de Paris, jusqu'à 20 Lieues à la ronde de cette Capitale, par Charles Oudiette, (1817), Paris. Chapitre: "Celle-les-Bordes (la)", pages 120-121, Lire en ligne.
  • F. Bidlot (de Liège) in La chronique médicale, revue de médecine scientifique, littéraire et anecdotique (1903), Chapitre Un médecin conventionnel : J.-M. Calès, page 346, Lire en ligne.
  • L'extrait de la lettre suivante (adressée de Liège le 21 octobre 1833 par Calès à l'un de ses neveux, Godefroy Calès, lui-aussi alors médecin à Villefranche-de-Lauragais, et futur député républicain en 1848) donne d’intéressants renseignements sur la vie qu’il menait à Liège. On y voit que l’ancien conventionnel n’avait pas, à l’exemple de tant de ses collègues, répudié ses principes démocratiques. « A Monsieur Calès, docteur en médecine, à Villefranche de Lauragais, par Toulouse, France. Mon cher ami. Ta lettre, pleine d’esprit et pétillante de gaieté, me fait le plus grand plaisir ; tu me rappelles les espiègleries de ma jeunesse dont je ne me repens pas ; elles m’ont fait rire autrefois, pourquoi me feraient- elles pleurer maintenant ? Je n’oublierai jamais qu’elles m’ont fait supporter sans peine la misère qui me talonnait sans cesse, qu’elles ont adouci les amertumes qu’entraîne avec soi l’exercice de la médecine, art divin en lui-même, mais détestable pour celui qui l’exerce. Le public mal instruit, des confrères ignorants, jaloux et envieux, donnent mille dégoûts au praticien instruit, je sais qu’on gagne là-dessus à tout cela ; mais on éprouve quelques angoisses qu’on supporte avec peine. Tu m’apprends qu’un noble vous a véxés [sic] parce que vous étiez mes parents : cela ne m’étonne nullement de sa part ; c’est une caste si basse, si mal instruite, qu’on ne peut attendre d’elle que les fruits de l’ignorance et du préjugé. Je suis sûr que ce drôle qui vous a véxés [sic], s’il a perdu sa place, est aussi plat aujourd’hui qu’il était arrogant alors. J’ai vu des nobles d’une autre volée, tels que les Béthune-Sully, les Lagrange, les Nivernais, les Rohan, s’honorer d’être en sentinelle à ma porte et me prodiguer les témoignages des sentiments les plus adulateurs portés jusqu’à la bassesse. Je te cite cela pour te prouver que ces nobles n’ont aucune noblesse et que tant que cette caste existera elle fera le malheur de la France. Je ne désire pas qu’on l’anéantisse, mais je voudrais qu’on la mit dans l’impuissance de nuire. Voici ma position à Liège. Après avoir habité Munich et Bâle, en Suisse, je suis venu à Liège, il y a quinze ans. Le commissaire de police Wassin m’a pris pour mon frère Chrysostôme [Jean-Chrysostôme Calès], avec lequel il avait servi, et m’a engagé de rester à Liège. Le dessein des Bourbons était de nous pousser en Sibérie et un asile assuré était alors un trésor. Je l’ai trouvé ici. Je me suis d’abord occupé de faire des thèses pour les candidats en médecine, ce qui m’a produit douze cents francs par an. Bientôt quelques cures, qui ont fait du bruit, m’ont attiré un nombre prodigieux de malades, mais n’étant pas médecin belge j’ai pris le parti de donner des consultations chez moi et j’ai refusé d’aller voir des malades que quand je serais appelé en consultation par les médecins, ce qui arrive quelquefois. Il n’y a pas de grands qui n’aient eu recours à moi et le public a suivi leur exemple, ce qui m’a donné de la considération. Comme j’oblige beaucoup de monde, tout le monde cherche à m’obliger. Tout ce que je fais est gratuit ; une vie sobre me met au-dessus du besoin et avec un petit revenu j’ai l’air d’un homme riche. Embrasse pour moi mes sœurs. L’aînée [Marie-Étiennette Pujol, née Calès] a eu la première le courage de m’écrire avant la fin de mon exil. Je lui en sais gré. Justine [Marie-Justine Pujol, née Calès], que j’ai laissée enfant, a eu toujours mon amitié. Je te remercie de m’avoir donné de ses nouvelles. [...] Tout à toi. Calés. Mille amitiés à ta femme [Léonie-Alphonsine-Zulmée Calès, née Metgé], dont tu ne parles pas et à ton petit garçon [Jean Jules Godefroy Calès, né en 1828, alors âgé de 5 ans en 1833]. » in La Révolution Française, revue Historique dirigée par Auguste Dide, Tome X, janvier-juin 1886, Paris, Charavray frères, éditeurs. Disponible dur le site d'Archive.org, p740-743 : https://archive.org/details/larvolutionfra10sociuoft

assemblee-nationale.fr

  • « Jean-Marie Calès », sur Sycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  • Lorsque le Palais Bourbon, propriété des Condé réunie au domaine de l'État en 1790, fut, en vertu d'un décret du 2 jour complémentaire de l'an III, affecté aux séances du Conseil des Cinq-Cents, le nom du président F. Villers fut gravé sur la médaille octogone en argent que les architectes Gisors et Lecomte placèrent sous le marbre de la tribune des orateurs avec d'autres objets, notamment avec une plaque de cuivre qui portait : « Le Conseil des Cinq-Cents, dans sa deuxième session, le 26 brumaire an VI de la République française, fit graver cette inscription sous la présidence du citoyen Villers et sous la direction des citoyens Talot, Jacomin, Martinel, Laa et Calès, membres de la commission des inspecteurs, pour célébrer la confection de cet édifice. » (Voir la notice sur François Toussaint Villers sur le site de l'Assemblée Nationale)
  • Serge Waré (préf. Jean-Louis Debré), Les questeurs de 1803 à 2003 : Secrétariat général de l'Assemblée nationale, Paris, Assemblée nationale, 2004, (BNF 39242687, lire en ligne), p. 90

bnf.fr

catalogue.bnf.fr

  • J.-Marie Calès, député de la Haute-Garonne, à ses collègues, sur les calomnies que quatre à cinq intriguans répandent contre lui, au nom d'une société populaire. Paris : impr. de Guérin, (s. d.). Notice n° :  FRBNF30186512 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb301865121
  • Motion d'ordre par Calès sur le costume des représentants du peuple. Séance du 27 fructidor an V. Corps législatif. Conseil des Cinq-Cents. Impr. nationale, an V. Notice n° :  FRBNF30186519 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30186519f
  • Rapport fait par J.-M. Calès... au nom de la Commission d'instruction publique, sur les écoles spéciales de santé. Séance du 12 prairial an V. Corps législatif. Conseil des Cinq-Cents. Paris : Impr. nationale, an V. Notice n° :  FRBNF30186518 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb301865183
  • Opinion de J.-M. Calès sur les écoles de médecine. Séance du 17 germinal an VI. Corps législatif. Conseil des Cinq-Cents. Paris : Impr. nationale, an VI. Notice n° :  FRBNF30186522 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30186522b
  • Discours de Calès sur l'École polytechnique. Séance du 24 nivôse an VI. Corps législatif. Conseil des Cinq-Cents. Paris : Impr. nationale, an VI. Notice n° :  FRBNF30186520 http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30186520n
  • Serge Waré (préf. Jean-Louis Debré), Les questeurs de 1803 à 2003 : Secrétariat général de l'Assemblée nationale, Paris, Assemblée nationale, 2004, (BNF 39242687, lire en ligne), p. 90

cd08.fr

archives.cd08.fr

emersonkent.com

google.gr

books.google.gr

  • Madame Edgar Quinet écrira par la suite : « C'est une famille adorée dans le pays, respectée des adversaires : depuis 89, chefs de la démocratie du Lauragais de père en fils. Depuis le conventionnel (Jean-Marie Calès), jusqu'au représentant de la Constituante (Godefroy Calès), tous républicains, hommes de cœur. Jules Calès, notre ami, est bien le digne fils d'un digne père ». Hermione Quinet (préf. Edgar Quinet), dans « Sentiers de France », (1875), Paris, E. Dentu, IV, p. 278.(OCLC 43636922), Lire en ligne
  • Procès-Verbal De La Convention Nationale, imprimé par son ordre, contenant les séances depuis & compris le 16 septembre l'an premier (1792) de la République Française, une & indivisible, jusques & compris le 30 du même mois, de l'an deuxième (1793), Tome 21ème, Imprimerie Nationale (1793), page 265, En ligne.
  • « Le représentant Calès eut la plus grande peine à dissoudre cette coalition; il destitua toutes les autorités révolutionnaires, choisit vingt ou trente membres les plus modérés du club, et les chargea de faire l'épuration des autres. » in Histoire de la Révolution française, Adolphe Thiers (1823), Chapitre: La Convention Nationale, p 120. https://books.google.gr/books?id=5mLvpkMSOKwC&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false
  • CALES : « Les messieurs de la section du Théâtre-Français ont abandonné leur poste. La clôture de la section a été arrêtée ; voici la sonnette qu'on vous envoie. (On applaudit.) » (page 136). Ses décisions lui seront reprochées plus tard par son collègue du Comité de sûreté générale et général de brigade Rovère (député montagnard puis royaliste) : « Celui-ci [Calès] s’était plaint avec chaleur de l'audace de ces jeunes gens [les séditieux du 13 vendémiaire]. Rovère lui dit le lendemain : Qu'as-tu fait Calès ? sais-tu bien que tu as tiré sur mes grenadiers ? » (page 223). Rovère sera arrêté 10 jours plus tard comme l'un des promoteurs de l'insurrection. in Réimpression de l'Ancien Moniteur (mai 1789 - novembre 1799), Volume 26 (1842) En ligne.
  • in Histoire de la Révolution française, Adolphe Thiers (1823), Chapitre: La Convention Nationale, p. 239. https://books.google.gr/books?id=5mLvpkMSOKwC&printsec=frontcover&source=gbs_ge_summary_r&cad=0#v=onepage&q&f=false

stanford.edu

frda.stanford.edu

  • J.-M. Calès, à la Convention, Du camp d'Ivoy, 5 août 1793, l'an II de la République. « Citoyens mes collègues, vous avez décrété que Marie-Antoinette serait renvoyée au tribunal révolutionnaire et j'avais le malheur d'être absent lorsque vous avez rendu ce décret. Je vous prie de recevoir mon adhésion comme une preuve de mon horreur pour les tyrans et de mon mépris pour les menaces de ceux qui défendent leur cause. Signé : Calès, Représentant du peuple à l'armée des Ardennes. P.-S. Je prie la Convention de donner lecture au public de mon adhésion et de la constater au procès-verbal. » in Archives parlementaires, Tome 70 : Du 30 juillet au 9 août 1793, Séance du jeudi 8 août 1793, au matin, page 508. Disponible sur le site de l’Université de Stanford: https://frda.stanford.edu/fr/catalog/xm282fx2304_00_0514

univ-perp.fr

mjp.univ-perp.fr

univ-rouen.fr

grhis.univ-rouen.fr

  • 1/ À l’armée des Ardennes, avec Massieu et Perrin, par décret du , pour remplacer Deville, Hentz, Laporte et Milhaud (IV-589). Mission confirmée par décret du (V-300-302). Rappel par décret du qui nomme à leur place Bo, Coupé et Hentz (VII-502). Il écrit encore de Sedan le 2 brumaire an II () (VII-588- 589). 2/ En Côte-d’Or, par décret du 18 vendémiaire an III (), pour épurer les autorités (XVII-328). Il reçoit du Comité des inspecteurs de la salle 6 000 livres pour frais de mission le 19 vendémiaire an III () (AN, D* XXXVc 8). Il écrit encore le 8 frimaire an III () (sans lieu) (XVIII-414). 3/ À Besançon (Doubs) et départements voisins, par décret du 5 nivôse an III (), pour développer l’industrie (XIX-88). Il écrit le 8 nivôse an III () que sa mission en Côte-d’Or va s’achever le 20 nivôse (XIX-145), puis il écrit le 12 nivôse an III () pour annoncer qu’il a reçu le décret du 5 et va se rendre à Besançon (XIX-221-222). Il écrit de Besançon le 1er pluviôse an III () (XIX-591-592). Source: Missionnaires de la République (annexes) : tableau des représentants en mission département par département et tableau des représentants en mission auprès des différentes armées de la République / Cartes des missions (Réalisation : Corédoc ©) / Michel Biard, GRHis – Normandie Université [archive]

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  • Madame Edgar Quinet écrira par la suite : « C'est une famille adorée dans le pays, respectée des adversaires : depuis 89, chefs de la démocratie du Lauragais de père en fils. Depuis le conventionnel (Jean-Marie Calès), jusqu'au représentant de la Constituante (Godefroy Calès), tous républicains, hommes de cœur. Jules Calès, notre ami, est bien le digne fils d'un digne père ». Hermione Quinet (préf. Edgar Quinet), dans « Sentiers de France », (1875), Paris, E. Dentu, IV, p. 278.(OCLC 43636922), Lire en ligne