Jean Mabire (French Wikipedia)

Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Jean Mabire" in French language version.

refsWebsite
Global rank French rank
321st place
31st place
low place
low place
low place
5,134th place
515th place
37th place
1,401st place
82nd place
low place
low place
low place
low place
low place
low place
3rd place
11th place
3,051st place
182nd place
2,564th place
186th place
4,537th place
247th place
7,747th place
455th place
232nd place
15th place
low place
low place
low place
1,198th place

books.google.com

  • Sur le paganisme de Jean Mabire, cf. les développements de Georges Feltin-Tracol dans son hommage à l'écrivain (art. cit.) : « Les sujets portant sur la France, l’Europe, la Normandie, la politique, la guerre, l’écriture…, ont éclos sur un terrain fertile, qui plus est, clé de voûte de l’imaginaire personnel de Jean Mabire : le paganisme. Maît’Jean était païen. Malgré une éducation religieuse, il se détourna tôt des préceptes bibliques pour redécouvrir l’âme perdue des Européens. On ne peut comprendre l’attention qu’il portait aux traditions populaires et à leurs pays si l’on oublie cette donnée fondamentale. (…) ».
    En faveur de l’imprégnation païenne de l’œuvre de l’écrivain, plaident aussi les propos prêtés à Ungern, dans son livre éponyme paru en 1973 : « L'aigle solitaire, lui, est païen. Pas besoin de secte pour retrouver la communion avec les forces de la nature » ; « S'il y a un Dieu, il est sur la terre et non dans le ciel. Il est en nous et non hors de nous. Les Japonais savent cela mieux que moi. C'est ici, en Mongolie que vont se rencontrer et se reconnaître l'Extrême-Orient et l'Extrême-Occident, sous le signe du soleil » ; « Savoir. Pour qui sait, tout s'explique. Les superstitions des paysans estoniens et les proverbes de mes cavaliers cosaques. Tout un monde qui surgit de la terre. Je suis superstitieux parce que j'essaye de retrouver les forces obscures de la nature. Je sais que je fais partie du monde et que ma volonté est la même que celle des fleurs qui finissent par triompher de l'hiver glacé. Je vois des signes partout: dans le vol des oiseaux et la forme des nuages, dans la mousse humide, dans l'eau croupissante, dans les pierres aux formes étranges. Le mystère est visible. Il nous entoure. Je suis fort de toute la force du monde ». Sur le sens païen du sacré, cf. aussi l'introduction à ses Légendes de la mythologie nordique. Ce paganisme est également au cœur de l'engagement de l'auteur, aux côtés d'autres cadres du GRECE, dans le mouvement « scout » Europe-Jeunesse, d'inspiration « Wandervogel ».

europemaxima.com

  • Sur le paganisme de Jean Mabire, cf. les développements de Georges Feltin-Tracol dans son hommage à l'écrivain (art. cit.) : « Les sujets portant sur la France, l’Europe, la Normandie, la politique, la guerre, l’écriture…, ont éclos sur un terrain fertile, qui plus est, clé de voûte de l’imaginaire personnel de Jean Mabire : le paganisme. Maît’Jean était païen. Malgré une éducation religieuse, il se détourna tôt des préceptes bibliques pour redécouvrir l’âme perdue des Européens. On ne peut comprendre l’attention qu’il portait aux traditions populaires et à leurs pays si l’on oublie cette donnée fondamentale. (…) ».
    En faveur de l’imprégnation païenne de l’œuvre de l’écrivain, plaident aussi les propos prêtés à Ungern, dans son livre éponyme paru en 1973 : « L'aigle solitaire, lui, est païen. Pas besoin de secte pour retrouver la communion avec les forces de la nature » ; « S'il y a un Dieu, il est sur la terre et non dans le ciel. Il est en nous et non hors de nous. Les Japonais savent cela mieux que moi. C'est ici, en Mongolie que vont se rencontrer et se reconnaître l'Extrême-Orient et l'Extrême-Occident, sous le signe du soleil » ; « Savoir. Pour qui sait, tout s'explique. Les superstitions des paysans estoniens et les proverbes de mes cavaliers cosaques. Tout un monde qui surgit de la terre. Je suis superstitieux parce que j'essaye de retrouver les forces obscures de la nature. Je sais que je fais partie du monde et que ma volonté est la même que celle des fleurs qui finissent par triompher de l'hiver glacé. Je vois des signes partout: dans le vol des oiseaux et la forme des nuages, dans la mousse humide, dans l'eau croupissante, dans les pierres aux formes étranges. Le mystère est visible. Il nous entoure. Je suis fort de toute la force du monde ». Sur le sens païen du sacré, cf. aussi l'introduction à ses Légendes de la mythologie nordique. Ce paganisme est également au cœur de l'engagement de l'auteur, aux côtés d'autres cadres du GRECE, dans le mouvement « scout » Europe-Jeunesse, d'inspiration « Wandervogel ».

fndirp.asso.fr

free.fr

amis.mabire.free.fr

  • « Distinctions littéraires », Les Amis de Jean Mabire, no 7, septembre 2003 [PDF].
  • Il cessera toutefois de travailler dans cette revue en 1966 : « L’aventure d’Europe-Action prendra fin piteusement par la création d’un ambigu Mouvement nationaliste du progrès au début de 1966. Jean Mabire ne s’y reconnaît plus et quitte le journal dont il a tant contribué à l’essor. » (Patrice Mongondry, « Un fantassin exemplaire », Les Amis de Jean Mabire, no 3, 3e trimestre 2002 [PDF]).
  • Patrice Mongondry, art. cit. [PDF]
  • Pour une bibliographie détaillée, cf. page dédiée du site de l'Association des Amis de Jean Mabire.
  • Cet ouvrage est le seul à être défini comme « politique » dans la bibliographie de Mabire. Patrice Mongondry précise en effet qu'il « recèle une tout autre dimension [que ses « livres de guerre »]. D’abord et surtout parce qu’il s’agit là d’un recueil d’articles s’étalant sur une dizaine d’années. Les sujets y sont donc divers – encore qu’à bien y regarder ils se trouvent tous liés par une même trame – et traités au sein d’une conjoncture bien précise ; celle de l’immédiat après-guerre en Algérie. » (art. cit.).

geneafrance.com

google.fr

books.google.fr

  • La revue Nouvelle École dans son numéro d'août-septembre 1968 publie la liste des fondateurs du Groupement de recherche et d'études pour la civilisation européenne (alors informel) : on trouve parmi ceux-ci Roger Lemoine, ancien secrétaire d’Europe-Action et futur président, puis président d'honneur du GRECE, Jacques Bruyas, ancien responsable de la FEN et d’Europe-Action à Nice, Jean-Claude Valla, qui sera longtemps rédacteur en chef de la revue Éléments, Dominique Venner (Julien Lebel), Jean Mabire, Michel Marmin, Pierre Vial, Dominique Gajas, etc. Cf. Pierre Milza, L'Europe en chemise noire : Les extrêmes droites en Europe de 1945 à aujourd'hui, Éditions Flammarion, [détail de l’édition], p. 196 et 444 (note 13).
    Pour Anne-Marie Duranton-Crabol (op. cit.), la présence de Jean Mabire au sein du très intellectuel GRECE a ceci de paradoxal que l'écrivain manifestait un certain anti-intellectualisme dans ses écrits, « soit qu'il affich[ât] son antipathie pour la médiocrité de Robert Brasillach, "un petit normalien", soit qu'il prév[înt] charitablement ses lecteurs que l'intellect n'[était] pas son point fort : « Que l'on se rassure : je ne suis point spécialiste et encore moins universitaire », déclar[ait]-il en guise de présentation de son ouvrage Les dieux maudits (1978). "Dans cette entreprise, ajout[ait]-il, toute érudition me semble inutile. Ce qui importe, ce sont les couleurs et les gestes. Donner à voir importe plus que donner à croire." »
    Selon l'historienne, Jean Mabire incarnait à l'intérieur du GRECE la cause de « l'ultra-régionalisme » et de « l'Europe aux cent drapeaux » (Yann Fouéré).

hautetfort.com

theatrumbelli.hautetfort.com

  • Éric Lefèvre poursuit : « Toutefois, son livre sur la 6e Airborne britannique en Normandie, qui était le pendant de sa production sur les paras allemands, a été un échec. Jean n’était pas seulement l’homme de la Wehrmacht ou de la Waffen-SS, il a aussi écrit sur les chasseurs alpins, Narvik, la bataille des Alpes. Mais il était d’une anglophilie extraordinaire, tellement l’histoire de l’Angleterre et de la Normandie étaient liées, au point de considérer, certes avec un peu d’humour, que le dernier duc de Normandie était la Reine d’Angleterre. (…) » (« Jean Mabire par Éric Lefèvre », La Presse littéraire, no 9, mars-avril-mai 2007).

jean-mabire.com

liberation.fr

matchid.io

deces.matchid.io

mouvement-normand.com

  • Cf. l'hommage à Jean Mabire paru dans L'Unité normande — « Magazine politique du Mouvement Normand » — sous la plume de Didier Patte, membre de l'Association des Amis de Jean Mabire (no 288, avril/mai 2006).

over-blog.com

blog-libraire.over-blog.com

persee.fr

reflechiretagir.com

  • À propos de « son socialisme », Mabire écrivait : « Le véritable sens de notre lutte apparaît de plus en plus clairement : c'est la défense de l'individu contre les robots et, par conséquent, celle des patries contre l'universalisme. Pour nous, chaque homme et chaque nation possèdent une personnalité irréductible. (…)
    Le nationalisme, c'est d'abord reconnaître le caractère sacré que possède chaque homme et chaque femme de notre pays et de notre sang. Notre amitié doit préfigurer cette unanimité populaire qui reste le but de notre action, une prise de conscience de notre solidarité héréditaire et inaliénable. C'est cela notre socialisme. », et : « Si nous affirmons notre foi socialiste (…), c'est parce que nous sommes à la fois des traditionalistes et des révolutionnaires. Nous nous inscrivons dans une tradition bien enracinée, qui va de Proudhon à Sorel. Mais nous savons qu'une révolution sera nécessaire pour leur rester fidèles. (…) Nous ne sommes pas socialistes d'abord. (…) Nous sommes d'abord nous-mêmes, c'est-à-dire des hommes d'une certaine terre, d'un certain peuple, d'une certaine civilisation. Et nous sommes socialistes parce que nous sommes Européens. Reconnaissant l'Europe non pas comme une idée abstraite, mais comme une réalité géographique, historique et ethnique. Mais cette réalité européenne, des liens du sang entre tous les Européens, qu'ils soient de l'est ou de l'ouest, du nord ou du sud (…), ces liens nous obligent à considérer tous les Européens comme nos frères. Et c'est cela le socialisme. (…) On ne saurait être nationaliste sans être obligatoirement socialiste. » (Jean Mabire, L'Écrivain, la Politique et l'Espérance, Saint-Just, 1966). Si les idées de Jean Mabire ont évolué avec le temps, l'homme est resté constant dans sa défense de l'Europe des régions et des ethnies. Pour un témoignage de cette constance, cf. Jean Mabire, « Ils ont rêvé l'Europe des Patries charnelles », Réfléchir et agir, no 17, printemps 2004.

sudoc.fr

  • Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 117.

theses.fr

  • Philippe Lamy (sous la dir. de Claude Dargent), Le Club de l'horloge (1974-2002) : évolution et mutation d'un laboratoire idéologique (thèse de doctorat en sociologie), Paris, université Paris-VIII, (SUDOC 197696295, lire en ligne), p. 117.