Jerónimo Román de la Higuera (French Wikipedia)

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  • (es) Richard L. Kagan, Los Cronistas y la Corona : la política de la historia en España en las edades media y moderna, Madrid, Centro de estudios europa-hispánica, (lire en ligne), p. 361

gva.es

bivaldi.gva.es

  • (es) Antonio Mestre, Ilustración y reforma de la Iglesia : Pensamiento político-religioso de don Gregorio Mayans y Siscar, Valence, Albatros, (lire en ligne), « IV (Falsos cronicones e historia eclesiástica - Formación del espíritu crítico -1699-1781) »

    « En publiant la Censura de Historias fabulosas de Nicolás Antonio, ouvrage qui met en lumière les falsifications des cronicones faites par le jésuite Higuera plus d’un siècle auparavant, Mayans s’était mis en danger. Il y abordait des questions délicates telles que la venue de saint Jacques en Espagne. On le dénonce d’abord à l’Inquisition, mais il n’a pas de peine à esquiver le coup ; puis aussitôt après au Conseil de Castille, qui décrète la saisie de l’édition et des manuscrits de Mayans. Opposé au prépotent cardinal Molina, gouverneur du Conseil, Mayans — par lettre, par des amitiés — se tirera derechef d’affaire. Cependant, la plupart des universitaires ne le suivirent pas dans ses tracas. »

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usfca.edu

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  • (en) Katrina B. Olds, « The Ambiguities of the Holy: Authenticating Relics in Seventeenth-Century Spain », Renaissance Quarterly, vol. 65, no 1,‎ , p. 153-154 (lire en ligne)

web.archive.org

  • (es) Bruce W. Wardropper, El Quijote de Cervantes (collectif, sous la direction de G. Haley), Madrid, Taurus, 1984 (original 1965) (lire en ligne), « Don Quijote: ¿ficción o historia? », p. 237-252

    « [Les Cronicones] se présentaient comme ayant été écrits par Flavio Lucio Dexter, Marco Maximo, Heleca et d’autres chrétiens primitifs, et contenaient des affirmations importantes et inouies à propos de l’histoire civile et ecclésiastique primitive de l’Espagne. En eux, on avait créé sur mesure des fictions attrayantes pour enrober des faits reconnus, comme si choses imaginées et choses authentiques s’appuyaient sur la même autorité. De nouveaux saints furent créés pour des églises mal pourvues sur le chapitre de l’hagiologie ; une origine prestigieuse fut trouvée à quelques familles nobles, qui jusque-là n’avaient pas pu se prévaloir de leurs fondateurs ; et un grand nombre de victoires et d’exploits s’y insinuèrent ou s’y laissèrent consigner, lesquelles enorgueillirent la nation entière, d’autant plus que jusqu’alors nul n’en avait jamais entendu parler. La croyance dans ces supercheries fut très persistante. Au XVIIIe siècle encore, quelques auteurs des plus crédules continuaient, en dépit des preuves contraires, à invoquer les livres de plomb [du Sacromonte] et les fausses chroniques comme autorité pour étayer ces supposés faits historiques. Entre-temps, l’Église de Rome, vers le milieu du XVIIe siècle, avait déclaré que les livres de plomb étaient des falsifications, et une Espagne obéissante dut, de mauvaise grâce, cesser d’accepter des inventions qui avaient passé pour de l’histoire. Il ne fut que plus difficile encore de se défaire des chroniques inventées. Pendant près d’un siècle, de vives controverses allaient se déclencher à propos de leur authenticité. [...] Si les érudits étaient perplexes vis-à-vis de l’énorme quantité d’histoire fictive qui sortait des presses espagnoles, qu’en devaient penser les profanes ? Un ingénu, comme l’aubergiste dans le Quichote, croyait en l’exactitude historique des supercheries, au motif qu’elles avaient été imprimées avec l’autorisation du roi. Un sceptique, comme Cervantes, réservait son jugement, en considération de la difficulté qu’il y a de séparer le fait historique d’avec la tromperie fictive. »