Mais il fit mieux que de donner son autorisation. Dès 1970, il aida activement Osvaldo Bayer, qui s’était adressé à lui en vue de la rédaction d’un ouvrage d’histoire sur ces événements de 1920-1922. L’historien témoigne : « “Je vais vous présenter tous ceux de cette époque qui vivent encore”, me dit-il (Cepernic). Et, prenant son temps, il me prépara un programme de voyages dans l’intérieur de la province. (…) Nous avons roulé des kilomètres et des kilomètres. Mais don Jorge ne tarissait pas. Nous nous arrêtions devant les grosses fermes (estancias) et il me contait l’histoire de leurs propriétaires et quel avait été leur comportement pendant les grèves rurales. Nous entrions et il me les présentait, du patron jusqu’au dernier valet. Il y avait toujours là quelqu’un qui donnait des renseignements sur des survivants de ces événements et sur l’endroit où ils vivaient. (…) (En 1973) il donna la permission de filmer sur tout le territoire provincial et, justement, sur les lieux historiques. Mieux encore, don Jorge mit à notre disposition (à nous cinéastes) les cadets de l’école de police, pour qu’ils ajoutent un “extra” au film en jouant le rôle des soldats. » Cf. [1].