Ainsi Ramón Serrano Súñer, son exécuteur testamentaire, ancien ministre et beau-frère de Franco, dit-il : « Si José Antonio avait eu la vie sauve, notre histoire n’aurait pas été la même. Pour moi, il est évident que la mort de José Antonio est ce qui détermina tout le détournement de la finalité pure et patriotique qu’il put y avoir pour la guerre. Parce que José Antonio ne faisait preuve d’aucun fanatisme, ni d‘aucune des exigences extrêmes de la droite espagnole, pas plus que de haine systématique envers tout ce qui était de gauche. José Antonio était l’équilibre intellectuel et moral, et l’équilibre entre le talent et le courage humain. (…) La vérité est que Franco et José Antonio ne pouvaient s’entendre, parce qu’ils représentaient deux mentalités, deux éthiques, deux esprits humains complètement différents. José Antonio rejetait tout mode d’absolutisme et avait des idées très claires sur la responsabilité de l’État et du pouvoir. » in :
ABC, edición de Madrid, 29 octobre 1995. (Traduit de l’espagnol)
hemeroteca.sevilla.abc.es
Et il poursuit l'hommage rendu au General Primo de Rivera : « Travailleur infatigable pour la Patrie, qui le vit accéder au Pouvoir avec tout l’élan de sa vigoureuse maturité, et quitter le Pouvoir six ans après, exténué, vieux, mortellement blessé par la maladie qui ne tarda pas à l’abattre ; Homme bon et sensible qui a laissé la vie sans le remords d’une cruauté, et qui fut tué, plus que par la fatigue de 6 ans de travail, par la tristesse de six semaines d’injustices » . Voir : Un manifiesto de Don José Antonio Primo de Rivera, in : ABC, edición de Andalucía, 29 septembre 1931. Cet article est paru entre les deux tours des élections générales
Ce quotidien fondé en 1925 fut proche du gouvernement du général Primo de Rivera, puis après la chute de celui-ci, de la Unión Monárquica Nacional. Il rassemblait des signatures comme Ramiro de Maeztu, José María Pemán, José Calvo Sotelo. On trouve dans l'édition du 2 juillet 1930, le compte-rendu d'un entretien dans lequel Primo de Rivera explique les raisons de son engagement en politique et de son affiliation à la Unión Monárquica Nacional. Sur le site de la Bibliothèque Nationale d'Espagne, voir : La Nacíon, 2 juillet 1930, page 18
Ce numéro unique de la revue est entièrement disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale d'Espagne. Voir : El Fascio, Madrid, 16 mars 1934. L'article Hacia un nuevo Estado est en deuxième page. Voir également une transcription du texte
Eugenio d'Ors publia dans le journal Arriba España un éloge de Pilar Primo de Rivera, repris dans la revue Y. Revista para la Mujer en mars 1945, dans lequel il soulignait la constance de son attitude morale en politique, la comparant à une « lampe votive » avec ces qualités essentielles : « la consécration (dévotion / dévouement) inépuisable, la flamme silencieuse, la docilité obstinée, le brûlant recueillement, la caresse des ténèbres, l'huile douce, la torche dressée, la lumière pacifique ». Voir : Y. Revista para la Mujer, No 86, mars 1945, page 10. Cité dans : Sofía Rodríguez López, La Sección Femenina y la sociedad almeriense durante el Franquismo, thèse de doctorat, université d'Almería, 2004, page 177. Voir également : José Maria Zavala, La pasión de Pilar Primo de Rivera, Plaza & Janes Editores, Madrid, 2013 (traduit de l'espagnol)
Soit un nombre supérieur aux 317 ayant conservé le nom de Franco, quarante ans après sa mort. Voir l'étude détaillée publiée par : El Confidencial, 26 décembre 2015
« La mairie de Guadalajara, de nuit, retire les statues de Franco et Primo de Rivera ». Voir : El País, 24 mars 2005
« La dernière statue de Franco à Madrid est retirée. La figure équestre, de sept mètres de hauteur, fut realisée en 1956 par le sculpteur José Capuz ». Voir : El País, 17 mars 2005
politica.elpais.com
Par ailleurs, en février 2017, le Tribunal Suprême avait « rejeté le recours présenté par l'ancien juge Baltasar Garzón qui demandait le transfert des restes de Francisco Franco et de José-Antonio Primo de Rivera du Valle de los Caídos vers un autre lieu ». Voir :
El País, 28 février 2017 (en ligne)
filosofia.org
Ce numéro unique de la revue est entièrement disponible sur le site de la Bibliothèque Nationale d'Espagne. Voir : El Fascio, Madrid, 16 mars 1934. L'article Hacia un nuevo Estado est en deuxième page. Voir également une transcription du texte
Gouvernement de l'État espagnol - Décret N° 255, Salamanque, 19 avril 1937 : « Disposant que la Phalange espagnole et les Requetés sont intégrés, sous la direction du chef de l'État, le général Franco, en une entité politique unique, à caractère national, qui s'appellera "Falange Española Tradicionalista de las JONS", les autres organisations et partis politiques étant dissous. » Voir : Boletín Oficial del Estado núm. 182, du 20 avril 1937
Pour une présentation détaillée des circonstances et du déroulement de l'exécution, voir (en espagnol) : José María Zavala, Las últimas horas de José Antonio, Espasa, Madrid, 2015. Selon Stanley Payne, cet ouvrage est « l'étude la plus complète sur le procès et l’exécution de José Antonio. Les documents inédits découverts par Zavala constituent un apport fondamental et indispensable pour connaître les dernières heures de la vie du chef de la Phalange ». Également, pour mémoire : relation de son procès (en espagnol) et photo de José Antonio en uniforme de prisonnier à la prison Modelo sur le site Blog de la Fundación José Antonio Primo de Rivera
Voir : Stanley G. Payne, Falange : a history of Spanish fascism, Standford University Press, Standford, 1961, pages 170 et suiv.. Manuel Hedilla reçut en fait deux condamnations à mort, commuées en 1941 en une peine d'emprisonnement à vie. Gracié en 1947, il s'installa alors à Madrid où il vécut à l'écart de la politique et mourut à 67 ans, le 4 février 1970. Voir : Le Monde, 6 février 1970. Sur les bénéficiaires et victimes de l'unification, on lira : Javier Tusell, Franco en la Guerra civil - Una biografía política, Tusquets Editores, Barcelone, 1992, pages 288 et suiv.
Le Monde avec AFP, « José Antonio Primo de Rivera, fondateur du parti fasciste espagnol la Phalange, exhumé de la basilique d’El Valle de los caidos », "Le Monde", (lire en ligne)
« En Espagne, les restes du dernier dignitaire franquiste ont été évacués du site mémoriel d’El Valle de los caidos », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
nodulo.org
Voir : Felipe Ximénez de Sandoval, José Antonio. Biografía apasionada, 8ª edición, Madrid, 1980, page 549. On trouvera une discussion de ce point, fondée sur les Notes d'Azaña, dans : Jeroni M. Mas Rigo, Manuel Azaña y el proceso de José Antonio en Alicante, El Catoblepas - Revista crítica del presente, número 41, juillet 2005
«Yo sé que si este Movimiento gana y resulta que no es nada más que reaccionario, entonces me retiraré con la Falange y yo… volveré a ésta o a otra prisión dentro de muy pocos meses.» Cet entretien - le dernier accordé par José Antonio - a été publié dans le quotidien britannique News Chronicle le 24 octobre 1936. Il est accessible sur le site Rojo y Azul. Primo de Rivera fait allusion à cet entretien dans son testament rédigé le 18 novembre 1936 : « L'isolement absolu de toute communication dans lequel je vis depuis pratiquement le début des événements a été interrompu seulement par un journaliste américain qui, avec l'autorisation des autorités locales, me demanda quelques déclarations dans les premiers jours d'octobre. » (traduit de l'espagnol)
rumbos.net
Homenaje y reproche a D. José Ortega y Gasset, publié le 5 décembre 1935 dans le numéro 12 de l'hebdomadaire Haz et écrit à l'occasion des vingt-cinq années de professorat universitaire d'Ortega y Gasset (trad. de l'espagnol). Primo de Rivera fait ici référence à l'ouvrage España invertebrada, publié en 1921 par Ortega. On rappellera également le texte Sobre el fascismo (1925) où Ortega souligne les deux caractères du fascisme que sont « la violence et l' illégitimité (...) Dans le fascisme, la violence n'est pas utilisée pour affirmer ou imposer un droit, elle est là pour remplir un vide, elle se substitue à l'absence de toute illégitimité (...) Le fait du triomphe fasciste signifie le fait de l' “illégitimité constituée, établie” ». Voir : José Ortega y Gasset, El Espectador, Biblioteca EDAF, Madrid, 2010 (10e edición), pages 111 et 114. (Anthologie)
Salvador Dali - Louis Pauwels, Les Passions selon Dali (entretiens), Denoël, Paris, 1968, page 172. Voir également : Carlos Rojas, El mundo mítico y mágico de Salvador Dalí, Plaza & Janes, Madrid, 1985, page 152. Un article de la revue Slate (Décembre 2012) reproduit la célèbre pose de Dalí chez-lui à Port Lligat, en 1966, sous le portrait de José Antonio Primo de Rivera, le fondateur de la Phalange espagnole, qu’il admirait