Les deux gravures de la femme et la nature sont consultables sur le site (es) Artium : Jinete y mujer recostada en una silla et Mujer sentada y pájaros.
Datée du 19 avril 1925 mais publiée dans la revue argentine Martín Fierro le 20 janvier 1927, la série de dessins Dibujos alámbricos accompagnait un texte du même nom. Dans cet article, l'auteur expliquait que ces dessins étaient destinés à être réalisés avec des fils de fer, loin du cubisme ou d'une quelconque autre forme de représentation. Il expliquait aussi dans cet article que ce qui l'inspira fut le travail de Picasso pour le Ballet Mercure, avec la musique d'Éric Satie et la chorégraphie de Léonide Massine, présenté à Paris le 18 juin 1924. Selon ses propres mots « Les lecteurs qui suivent de près les conquêtes de la plastique moderne connaissent certainement le célèbre ballet Mercure de Picasso, et se rappellent l'importance que les fils de fer ou le fer tordu ont pour cette œuvre. Certaines suggestions de ce ballet deviennent mes jeux sans fils. J'espère qu'ils en suggéreront d'autres à leur tour. » Il est possible de consulter cette série sur le site (es) José Moreno Villa - Ideografías.
(es) José Moreno Villa, Evoluciones : Cuentos, Caprichos, Bestiario, Epitafios y Obras paralelas, Editorial Saturnino Calleja, , 253 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa, Velázquez, Editorial Saturnino Calleja, , 70 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa, Pobretería y locura, Editorial Leyenda, , 187 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa, Cornucopia de México, Impr. Artes Gráficas Comerciales, , 107 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa, Patrañas, C. Raggio, , 174 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa et Gijón. Instituto de Jovellanos, Dibujos del Instituto de Gijón : Catálogo, Imprenta de Artes la ilustración, , 90 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa, Doce manos : (datos para la historia literaria) ensayo de quirosofía, R. Loera y Chávez, , 22 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa, Leyendo a : San Juan de la Cruz, Garcilaso, Fr. Luis de León, Bécquer, R. Darío, J. Ramón Jiménez, Jorge Guillén, García Lorca, A. Machado, Goya, Picasso, El Colegio de México, , 155 p. (lire en ligne)
(es) José Moreno Villa, Los autores como actores : Y otros intereses de acá y de allá, Fondo de Cultura Económica de España, , 281 p. (ISBN978-84-375-0089-8, lire en ligne)
(es) Sergio Alvarez de Sierra Hermoso, María Gema Coello García-Cano, María Angeles Martín Jaraba, « La Residencia de Estudiantes, 1910-1936 », sur ucm.es (consulté le )
« Moreno Villa, le poète et peintre, parlait des « 500 », car c'est approximativement le nombre que comptaient ceux qui étaient lié d'une façon ou d'une autre avec la vie de la Résidence. Pour Alberto Jiménez Fraud, le directeur de la Résidence, le support et l'aide de ces « 500 » fut fondamentaux : « pour l'œuvre de la Résidence, nous n'y serions jamais arrivé (sans eux) malgré notre engagement et nos efforts. », tiré de (es) Sergio Alvarez de Sierra Hermoso, María Gema Coello García-Cano, María Angeles Martín Jaraba, « La Residencia de Estudiantes, 1910-1936 », sur ucm.es (consulté le )
En 2007, une importante exposition consacrée à José Moreno Villa, Ideografías, fut organisée par le Ministère de la culture via la Société nationale de commémorations culturelles avec la collaboration du conseil général d'Andalousie, du Centre Culturel de la Génération de 27 et de la Résidence d'étudiants dans le but de rappeler combien cet auteur fut important pour la poésie et la peinture espagnole.
Guillermo Carnero(es) affirma dans Actas del I Congreso de Literatura Española Contemporánea, ch. « José Moreno Villa y las orientaciones de la vanguardia
española », p. 13 (voir « Études sur José Moreno Villa ou sélections posthumes ») qu'excepté son meilleur livre, Jacinta la pelirroja (1929), l'œuvre de José Moreno Villa est passée inaperçue ; Luis de Llera Esteban en fait également mention dans son livre El último exilio español en América ch. « Los exiliados de 1936 », p. 532.
Le journal El Imparcial(es), fondé en 1897 par Eduardo Gasset y Artime, grand-père de José Ortega y Gasset, de tendance libérale, fut l'un des journaux les plus influents dans l'Espagne de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle. Son supplément littéraire Los Lunes del Imparcial fut le supplément culturel le plus important en langue espagnole pendant plusieurs décennies et révéla ceux qui deviendraient la Génération de 98 : Unamuno, Ramiro de Maeztu, Azorín ou Pío Baroja — ces deux derniers furent d'ailleurs amis de José Moreno Villa.
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(es) Martí Soler, La casa del éxodo : los exiliados y su obra en La Casa de España y El Colegio de México, (ISBN978-607-628-059-1, OCLC1107990774), p. 22-23.