Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Juan Perón" in French language version.
« Lors des événements de Santa Fe, l’armée n’agit pas (ce pourquoi une force privée fut alors constituée) et, bien qu’elle fût présente dès avant les violences, elle le fit bien plutôt en tant que médiateur. Quelques vérités historiques : le gouverneur de Santa Fe était alors Enrique Mosca, qui en 1946 sera l’un des membres du binôme de l’Union démocratique, et le chef du gouvernement provincial était Armando Antille, qui, cette même année 1946, à la tête des radicaux de la Junta Renovadora, appuiera Juan Perón. À propos de Perón, alors lieutenant, la légende raconta que lorsque l’entreprise ferma en mars 1919 des entrepôts de denrées et l’approvisionnement en eau, il ordonna leur réouverture. C’est ce que relata R. A. Vagni dans son livre de 1949, Tierra Extraña ; s’en sont faits l’écho des historiens tels qu’Enrique Pavón Pereyra, Joseph Page et Norberto Galasso, et Perón lui-même le racontera à Tomás Eloy Martínez. Jasinski, sur la base de documents d’archives de l’armée, met cette histoire en doute : le rôle médiateur est attribué au général Oliveira Cézar (comme le rapporte la chronique du journal Santa Fe), et en dessous de lui, il y avait une longue liste d’officiers, « et pourquoi faudrait-il mettre en évidence le rôle d’un jeune lieutenant ? », se demande-t-on... »
« À la fin de 1968 et en janvier 1969 eurent lieu deux congrès du Péronisme révolutionnaire. Le thème central qui occupa les deux congrès concernait au premier chef la méthodologie de lutte pour affronter la dictature d’Onganía [...]. Tous les participants s’accordaient à admettre que les voies légales d’expression politique étaient fermées et qu’il fallait développer la lutte armée. Cela était, à quelques rares exceptions, même pas matière à discussion. »
« Nul ne trouvera le syndicalisme péroniste en train de se jouer du retour de Perón (le parapluie de Rucci n’est que la mise à profit d’une conjoncture à laquelle peu avaient collaboré) ni à faire de l’activisme pendant la campagne électorale. L’axe de la campagne électorale de 1973 fut le militantisme des jeunes. »