(en) Peter Schwieger, The Dalai Lama and the Emperor of China : A Political History of the Tibetan Institution of Reincarnation (lire en ligne), p. 145.
(en) Tsepon Wangchuk Deden Shakabpa, One Hundred Thousand Moons : An Advanced Political History of Tibet (lire en ligne), p. 439
(en) Peter Schwieger, The Dalai Lama and the Emperor of China : A Political History of the Tibetan Institution of Reincarnation (lire en ligne), p. 141
(en) Peter Schwieger, The Dalai Lama and the Emperor of China : A Political History of the Tibetan Institution of Reincarnation (lire en ligne), p. 143
(en) Peter Schwieger, The Dalai Lama and the Emperor of China : A Political History of the Tibetan Institution of Reincarnation (lire en ligne), p. 139-144.
(en) Peter Schwieger, The Dalai Lama and the Emperor of China : A Political History of the Tibetan Institution of Reincarnation (lire en ligne), p. 145« On December 23, 1728, the Dalai Lama accompanied the retreating Qing troops to eastern Tibet. Well guarded by two thousand soldiers, he spent the next six years in his home area, living most of the time in a hastily constructed monastery not far from Dartsedo ».
René Grousset, « L’Empire des steppes — Attila, Gengis-khan, Tamerlan », Classiques de l'Université du Québec à Chicoutimi, page 656 : « Depuis la mort du dalaï-lama Nag-dbang bLo-bzang, entre 1680 et 1682, l’Église lamaïque était administrée par le de-srid laïque Sangs-rgyas rgya-mcho qui gouvernait à sa guise, d’abord au nom du feu pontife, prétendu toujours vivant, puis (1697) au nom d’un jeune garçon promu par lui dalaï-lama. Or Sangs-rgyas était acquis, contre la Chine, au parti djoungar. L’empereur K’ang-hi, suscita contre lui le khan khochot du Koukou-nor, Latsang-khan, qui, en 1705-1706, entra à Lhassa, mit Sangs-rgyas à mort et déposa le jeune dalaï-lama choisi par ce dernier. Après des intrigues assez compliquées, Latsang-khan et K’ang-hi firent nommer un nouveau dalaï-lama, muni de l’investiture chinoise (1708-1710). »
René Grousset, « L’Empire des steppes — Attila, Gengis-khan, Tamerlan », Classiques de l'Université du Québec à Chicoutimi, page 656-657 : « Tséwang Rabdan vit ces changements d’un mauvais œil.… Vers juin 1717 il envoya au Tibet une armée commandée par son frère Tséreng Dondoub qui, de Khotan, par une marche d’une audace inouïe à travers le Kouen-lun et les hauts plateaux désertiques, marcha droit sur le district de Nagtchou-dzong […] Latsang réussit jusqu’en octobre à arrêter l’ennemi à un défilé entre Nagtchoudzong et le Tongri-nor, sans doute au pas de Chang-chong-la ; à la fin il dut battre en retraite sur Lhassa, suivi à la piste par l’armée de Tséreng Dondoub. Le une trahison ouvrit à ce dernier les portes de Lhassa. Pendant trois jours les troupes djoungares massacrèrent tous les tenants, réels ou supposés, du parti chinois. Latsang khan, qui avait cherché à défendre le Potala, fut tué dans sa fuite. »
René Grousset, « L’Empire des steppes — Attila, Gengis-khan, Tamerlan », Classiques de l'Université du Québec à Chicoutimi, p. 652 « K’ang-hi réunit au Dolon-nor en mai 1691 une diète où les principaux chefs khalkha et, en tête, le Touchétou-khan et le Setchen-khan, se reconnurent vassaux de l’Empire sino-mandchou, lui payant désormais tribut, recevant en revanche une pension sur la cassette impériale et unis à lui par un lien de fidélité personnelle qu’allaient cimenter de temps en temps des alliances de famille. […]Le fait est que le jour où, en 1912, la dynastie mandchoue s’écroulera, remplacée par la République chinoise, les princes mongols, s’estimant déliés du serment de fidélité, se déclareront indépendants ».