Son mari était au fond du bateau pour examiner la cale. Gerbault avait alors besoin d'argent pour caréner son yacht, modestement appelé l' "Alain Gerbault". Comme garantie de prêt, il affirmait que certaines de ses barres de lest en plomb étaient en réalité des lingots d'or recouvert d'une mince couche de plomb. Apparemment assez avare, il désirait avoir toute sa fortune d'ancien tennisman et d'écrivain à portée de sa main. Mon mari gratta un peu de plomb de deux barres qui s'avérèrent effectivement être de l'or massif. C'est pourquoi il lui avança par la suite les fonds nécessaires au carénage. Tahiti-Pacifique magazine, N°79, nov. 1997. [1]