Au début du XVIIIe siècle, la famille Ozon était toujours propriétaire du fief, avec « Michel Ozon, sieur de la Mort-aux-Juifs » qui est inhumé à Montargis le 10 novembre 1715 comme l'indique l'Inventaire sommaire des archives de la ville de Montargis de 1893, p. 122.
Jacques-Léon Pons, « Notes de lecture : Stéphane Gendron, Noms de lieux du Centre : Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loiret, Loir-et-Cher », dans Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, Société archéologique et historique de l'Orléanais, tome XIV, numéro 117, 1996, p. 37-40. Voir p. 38-39, en ligne sur Gallica.
« Un autre point où M. Gendron adopte une étymologie proposée par Soyer est le nom du hameau La-Mort-aux-Juifs, près de Courtenay. Le lieu garderait le souvenir d'un pogrom (non attesté par d'autres sources). Néanmoins, (...) »
Voir le Bulletin de la Société archéologique et historique de l'Orléanais, tome 8 no 116, janvier 1883, p. 37 et les Mémoires de la Société archéologique de l'Orléanais, 1884, tome 18, p. 217.
catalogue.bnf.fr
Salih Akin (directeur de publication), Noms et re-noms : la dénomination des personnes, des populations, des langues et des territoires, Mont-Saint-Aignan, publ. par l'UPRES-A CNRS 6065, coll. « Dyalang (ISSN1292-1211) », (réimpr. 2000 (BNF37181145)), 287 p., publications de l'université de Rouen (ISBN2-87775-272-0, présentation en ligne, lire en ligne), « 4.6. Être habitant de La Mort aux Juifs : les raisons historiques d'un changement toponymique », p. 53
« C'est le cas d'un hameau de la commune de Courtemaux (département de Loiret) qui s'appelait La Mort aux Juifs jusqu'en 1993. D'après les érudits locaux, ce toponyme remonterait aux années 1500, à l'issue, peut-être, d'une persécution qui se serait déroulée dans cette région. Il s'agit donc d'un nom attribué, au départ, pour la commémoration d'un crime. Toutefois, il a suffi de quelques attentats antijuifs (comme celui de la rue Copernic) greffés à un passé de destruction massive des Juifs, pour que les habitants, inquiets des confusions qui pourraient se faire à leur sujet, se mobilisent dans une démarche de changement du nom de leur village. À plusieurs reprises en 1977 et en 1980, ils ont demandé un changement toponymique, rédigeant, à cette fin, une pétition et écrivant au président de la République. »
« Sur la commune de Courtemaux, dans le canton de Courtenay (Loiret) existe une ferme sur l'emplacement d'une ancienne seigneurie appelée « La Mort aux Juifs ». Ce petit fief appartenait à une riche famille de bourgeois anoblis par des charges de judicature de Montargis les Ozon. Dans la commune voisine, Chantecoq, existent des traces d'un ancien château royal où séjourna Jean le Bon. »
books.google.com
Alfred Jourdan et Isambert Decrusy, Recueil général des anciennes lois françaises, depuis l'an 420 jusqu'à la Révolution de 1789, vol. 4, Belin-Leprieur, 529 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 679.
Salih Akin (directeur de publication), Noms et re-noms : la dénomination des personnes, des populations, des langues et des territoires, Mont-Saint-Aignan, publ. par l'UPRES-A CNRS 6065, coll. « Dyalang (ISSN1292-1211) », (réimpr. 2000 (BNF37181145)), 287 p., publications de l'université de Rouen (ISBN2-87775-272-0, présentation en ligne, lire en ligne), « 4.6. Être habitant de La Mort aux Juifs : les raisons historiques d'un changement toponymique », p. 53
« C'est le cas d'un hameau de la commune de Courtemaux (département de Loiret) qui s'appelait La Mort aux Juifs jusqu'en 1993. D'après les érudits locaux, ce toponyme remonterait aux années 1500, à l'issue, peut-être, d'une persécution qui se serait déroulée dans cette région. Il s'agit donc d'un nom attribué, au départ, pour la commémoration d'un crime. Toutefois, il a suffi de quelques attentats antijuifs (comme celui de la rue Copernic) greffés à un passé de destruction massive des Juifs, pour que les habitants, inquiets des confusions qui pourraient se faire à leur sujet, se mobilisent dans une démarche de changement du nom de leur village. À plusieurs reprises en 1977 et en 1980, ils ont demandé un changement toponymique, rédigeant, à cette fin, une pétition et écrivant au président de la République. »
« Sur la commune de Courtemaux, dans le canton de Courtenay (Loiret) existe une ferme sur l'emplacement d'une ancienne seigneurie appelée « La Mort aux Juifs ». Ce petit fief appartenait à une riche famille de bourgeois anoblis par des charges de judicature de Montargis les Ozon. Dans la commune voisine, Chantecoq, existent des traces d'un ancien château royal où séjourna Jean le Bon. »
Alfred Jourdan et Isambert Decrusy, Recueil général des anciennes lois françaises, depuis l'an 420 jusqu'à la Révolution de 1789, vol. 4, Belin-Leprieur, 529 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 679.
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Salih Akin (directeur de publication), Noms et re-noms : la dénomination des personnes, des populations, des langues et des territoires, Mont-Saint-Aignan, publ. par l'UPRES-A CNRS 6065, coll. « Dyalang (ISSN1292-1211) », (réimpr. 2000 (BNF37181145)), 287 p., publications de l'université de Rouen (ISBN2-87775-272-0, présentation en ligne, lire en ligne), « 4.6. Être habitant de La Mort aux Juifs : les raisons historiques d'un changement toponymique », p. 53
« C'est le cas d'un hameau de la commune de Courtemaux (département de Loiret) qui s'appelait La Mort aux Juifs jusqu'en 1993. D'après les érudits locaux, ce toponyme remonterait aux années 1500, à l'issue, peut-être, d'une persécution qui se serait déroulée dans cette région. Il s'agit donc d'un nom attribué, au départ, pour la commémoration d'un crime. Toutefois, il a suffi de quelques attentats antijuifs (comme celui de la rue Copernic) greffés à un passé de destruction massive des Juifs, pour que les habitants, inquiets des confusions qui pourraient se faire à leur sujet, se mobilisent dans une démarche de changement du nom de leur village. À plusieurs reprises en 1977 et en 1980, ils ont demandé un changement toponymique, rédigeant, à cette fin, une pétition et écrivant au président de la République. »
« Sur la commune de Courtemaux, dans le canton de Courtenay (Loiret) existe une ferme sur l'emplacement d'une ancienne seigneurie appelée « La Mort aux Juifs ». Ce petit fief appartenait à une riche famille de bourgeois anoblis par des charges de judicature de Montargis les Ozon. Dans la commune voisine, Chantecoq, existent des traces d'un ancien château royal où séjourna Jean le Bon. »
Pierre-Henri Billy, « La Mort-aux-Juifs : histoire d'un nom propre », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ). Pierre-Henri Billy est toponymiste, chercheur au CNRS, auteur du Dictionnaire des noms de lieux de la France, éditions Errance, 2011.
Salih Akin (directeur de publication), Noms et re-noms : la dénomination des personnes, des populations, des langues et des territoires, Mont-Saint-Aignan, publ. par l'UPRES-A CNRS 6065, coll. « Dyalang (ISSN1292-1211) », (réimpr. 2000 (BNF37181145)), 287 p., publications de l'université de Rouen (ISBN2-87775-272-0, présentation en ligne, lire en ligne), « 4.6. Être habitant de La Mort aux Juifs : les raisons historiques d'un changement toponymique », p. 53
« C'est le cas d'un hameau de la commune de Courtemaux (département de Loiret) qui s'appelait La Mort aux Juifs jusqu'en 1993. D'après les érudits locaux, ce toponyme remonterait aux années 1500, à l'issue, peut-être, d'une persécution qui se serait déroulée dans cette région. Il s'agit donc d'un nom attribué, au départ, pour la commémoration d'un crime. Toutefois, il a suffi de quelques attentats antijuifs (comme celui de la rue Copernic) greffés à un passé de destruction massive des Juifs, pour que les habitants, inquiets des confusions qui pourraient se faire à leur sujet, se mobilisent dans une démarche de changement du nom de leur village. À plusieurs reprises en 1977 et en 1980, ils ont demandé un changement toponymique, rédigeant, à cette fin, une pétition et écrivant au président de la République. »
Jacques Soyer, Les noms de lieux du Loiret, recherches sur l'origine et la formation des noms de lieux du département du Loiret, Horvath, 1933, 735 p. Présentation en ligne.
« Sur la commune de Courtemaux, dans le canton de Courtenay (Loiret) existe une ferme sur l'emplacement d'une ancienne seigneurie appelée « La Mort aux Juifs ». Ce petit fief appartenait à une riche famille de bourgeois anoblis par des charges de judicature de Montargis les Ozon. Dans la commune voisine, Chantecoq, existent des traces d'un ancien château royal où séjourna Jean le Bon. »