Le Tartuffe ou l'Imposteur (French Wikipedia)

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  • Maîtresse non encore déclarée du roi, sa fuite dans un couvent où Louis XIV était allé lui-même la chercher avait fait du bruit à la cour. Dans un de ses sermons du carême de 1662, Bossuet, secrétaire de la Compagnie du Saint-Sacrement, avait tonné contre le relâchement de mœurs qu'on observait dans l'entourage du roi. On lit également, à la page 280 du quatrième tome des Mémoires de Madame de Motteville :

    « Le tempérament que la Reine mère apporta à modérer cette inclination du Roi pour mademoiselle de La Vallière fut de l'en avertir cordialement, en lui représentant ce qu'il devait à Dieu et à son État, et qu'il devait craindre que beaucoup de gens ne se servissent de cet attachement pour former des intrigues qui pourraient un jour lui nuire. Elle le pria aussi de lui aider à cacher sa passion à la Reine [Marie-Thérèse], de peur que sa douleur ne causât de trop mauvais effets contre la vie de l'enfant qu'elle portait. »

    Voir aussi Prest 2014, p. 190.
  • « Un homme, ou plustost un démon vestu de chair et habillé en homme, et le plus signalé impie et libertin qui fust jamais dans les siècles passés, avoit eu assez d'impiété et d'abomination pour fair sortir de son esprit diabolique une pièce toute preste d'estre rendue publique en la faisant exécuter sur le théâtre, à la dérision de toute l'Eglise, et au mépris du caractère le plus sacré et de la fonction la plus divine, et au mépris de ce qu'il y a de plus saint dans l'Eglise, ordonnée du Sauveur pour la sanctification des âmes, à dessein d'en rendre l'usage ridicule, contemptible, odieux. Il méritoit, par cet attentat sacrilége et impie, un dernier supplice exemplaire et public, et le fust mesme avant-coureur de celuy de l'Enfer, pour expier un crime si grief de lèze-Majesté divine, qui va à ruiner la religion catholique, en blasmant et jouant sa plus religieuse et sainte pratique, qui est la conduite et direction des âmes et des familles par de sages guides et conducteurs pieux. Mais Sa Majesté, après luy avoir fait un sévère reproche, animée d'une forte colère, par un trait de sa clémence ordinaire, en laquelle il imite la douceur essentielle à Dieu, luy a, par abolition, remis son insolence et pardonné sa hardiesse démoniaque, pour luy donner le temps d'en faire pénitence publique et solennelle toute sa vie. Et, afin d'arrester, avec succès, la veuë et le débit de sa production impie et irréligieuse, et de sa poésie licentieuse et libertine, elle luy a ordonné sur peine de la vie, d'en supprimer et déchirer, étouffer et brûler tout ce qui en estoit fait, et de ne plus rien faire à l'advenir de si indigne et infamant, ny rien produire au jour de si injurieux à Dieu, et outrageant à l'Eglise, la religion, les sacremens, et les officiers les plus nécessaires au salut. » (Le Roy glorieux au monde, p. 33-34.
  • L'hypocrisie (« déguisement en matière de dévotion ou de vertu », selon Furetière) a alors une connotation religieuse que n'a pas l'imposture.
  • Ce texte était signalé dès 1750 par le philologue Jacob Le Duchat dans le tome II d'une réédition augmentée du Dictionnaire étymologique de la langue françoise de Gilles Ménage, consultable sur Google Livres.
  • Baluffe croit pouvoir affirmer que « le nom de Tartuffe est d'origine populaire et méridional » et qu'il viendrait de deux mots de « la vieille langue romane » : taro ou tarau, qui signifie défaut, tache, tare, vice, et tufo ou touffo, qui signifie tant coiffe, capuchon, cape, chape, et tantôt hure, tête de porc. Il en conclut que Tartuffe doit se traduire par « vice sous cape » ou par « vice à museau de porc ». Baluffe appuie toute sa démonstration sur deux lettres de l'épistolier Jean-Louis Guez de Balzac, d'origine gasconne et mort en 1654, dont Pierre Richelet reproduit des extraits dans son recueil des Plus belles lettres françoises sur toutes sortes de sujets, tirées des meilleurs auteurs (Paris, 1698, tome II, p. 3-5). Or, le mot tartuffe est une interpolation de Richelet ; il ne figure pas dans les lettres originales de Balzac, l'une datée de 1622, l'autre de 1638.
  • Longueruana, 1754, p. 155, consultable sur Google Livres.
  • Le Mastigophore ou Précurseur du Zodiaque, 1609, p. 62, consultable sur Google Livres.

la-croix.com

lapresse.ca

lepoint.fr

paris-sorbonne.fr

moliere.paris-sorbonne.fr

  • Les animateurs du site Molière21, qui se présente comme le complément numérique de la nouvelle édition de Molière dans la bibliothèque de la Pléiade, avaient proposé dès 2011 une reconstruction de cette première version en trois actes due à Georges Forestier intitulée Le Tartuffe ou l'Hypocrite : cette adaptation originale de la version en 5 actes publiée par Molière a fait l'objet d'une publication en 2021 aux éditions Portaparole.
    La première version, selon Forestier et Bourqui, mettait en scène une histoire connue depuis le Moyen Âge par de nombreuses versions narratives, celle « du religieux impatronisé qui tente de séduire la femme de son hôte et qui est démasqué et chassé grâce à la ruse de celle-ci ». Ils expliquent que la version définitive du Tartuffe laisse encore clairement voir la trame initiale, qui se déroulait en trois temps correspondant aux trois actes : « (I) un mari dévot accueille chez lui un homme qui semble l'incarnation de la plus parfaite dévotion ; (II) celui-ci, tombé amoureux de la jeune épouse du dévot, tente de la séduire, mais elle le rebute tout en répugnant à le dénoncer à son mari qui, informé par un témoin de la scène, refuse de le croire ; (III) la confiance aveugle de son mari pour le saint homme oblige alors sa femme à lui démontrer l'hypocrisie du dévot en le faisant assister caché à une seconde tentative de séduction, à la suite de quoi le coupable est chassé de la maison. »
  • Éphémérides[PDF], p. 53.

radio-canada.ca

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universalis.fr

wikisource.org

fr.wikisource.org

  • « J'ai eu beau lui donner un petit chapeau, de grands cheveux, un grand collet, une épée et des dentelles sur tout l'habit, cela n'a de rien servi. » écrit Molière dans son second Placet en 1667 après avoir modifié sa pièce.
  • Ce sont eux que l’on voit, d’un discours insensé,
    Publier dans Paris que tout est renversé,
    Au moindre bruit qui court qu’un auteur les menace
    De jouer des bigots la trompeuse grimace.
    Pour eux un tel ouvrage est un monstre odieux ;
    C’est offenser les lois, c’est s’attaquer aux cieux.
    Mais bien que d’un faux zèle ils masquent leur faiblesse
    Chacun voit qu’en effet la vérité les blesse :
    En vain d’un lâche orgueil leur esprit revêtu
    Se couvre du manteau d’une austère vertu ;
    Leur cœur qui se connaît, et qui fuit la lumière,
    S’il se moque de Dieu, craint Tartuffe et Molière.
    (Discours au Roi, v. 91-102.)

  • Premier Placet (été 1664).
  • Molière, Second placet au roi.
  • Notice, p. 356.
  • Alfred Rebelliau, « Deux Ennemis de la Compagnie du Saint-Sacrement - Molière et Port-Royal », Revue des Deux Mondes, tome 53, 1909, p. 901.
  • premier Placet.
  • Préface.
  • Acte I, 5, v. 388-402. Voir Prest 2014, p. 113-114.
  • Lettre sur les Observations, p. 47.
  • Voir Despois-Mesnard, p. 352. Texte dans Wikisource : Les Hypocrites.