S.B.E.V., « La Lectio Divina (ou "Lecture croyante" ou encore "Lecture sainte") », sur www.bible-service.net (consulté le ) : « La Lectio Divina (Lecture sainte), est une lecture croyante et familière, dans un climat de prière. Elle permet de se forger une mentalité biblique et d'accueillir le message de bonheur que Dieu nous transmet par le témoignage des croyants qui ont écrit la Bible. Il existe diverses manières de faire cette Lecture, mais elles reposent toutes sur une même exigence : rester proche du texte biblique. »
Dom René-Jean Hesbert, Science et sainteté : L'étude dans la vie monastique par Dom Jean Mabillon, Nouvelles Éditions Latines (lire en ligne), p. XIII C’est cet effort, calme et paisible, régulier et persévérant, que saint Benoît demande à chacun des siens, en les astreignant quotidiennement à la « Lectio Divina », leur ménageant d’ailleurs à tous un temps notable chaque jour pour leur permettre de se tenir en contact avec la pensée de Dieu.
Monique Vincent, Saint Augustin, maître de prière : d'après les Enarrationes in Psalmos, Editions Beauchesne, , 456 p. (ISBN978-2-7010-1213-1, lire en ligne), P80 Augustin pose là les fondements de la « Lectio divina » qui deviendra la source quasi unique, ou du moins essentielle, de la prière monastique.
F. Young, M. Edwards et P. Parvis, Studia Patristica : Augustine, Other Latin Writers, Peeters Publishers, (ISBN978-90-429-1886-3, lire en ligne), P391 Césaire d’Arles encourageait le clergé et les laïcs à la Lectio divina. Par ce terme il comprend en principe la lecture de la Bible, parfois le chant des psaumes et aussi des œuvres des auteurs chrétiens. À cette Lectio divina l’évêque invite aussi les laïcs, y compris les gens de la campagne.
Philippe Rolland, L'Origine et la date des Évangiles : les témoins oculaires de Jésus, Saint-Paul, , 177 p. (ISBN978-2-85049-588-5, lire en ligne), P49 Règle, Ch. 48
Simon Icard, Port-Royal et saint Bernard de Clairvaux (1608-1709) : Saint-Cyran, Jansénius, Arnauld, Pascal, Nicole, Angélique de Saint-Jean, Paris, Honoré Champion, , 537 p. (ISBN978-2-7453-2154-1, lire en ligne), Dans la vie du novice comme du moine,la Bible est, avec les Pères et la vie des saints, au cœur de la Lectio divina,et Bernard en est imprégné.
Sr Pascale-Dominique Nau et Guigues II Le Chartreux, L’Échelle des moines, Lulu.com, , 44 p. (ISBN978-1-326-14392-3, lire en ligne), P5 L’Échelle des moines de Guigues II le Chartreux (*1114 - + 1193), neuvième prieur de la Grande Chartreuse, est l’un des plus grands classiques de la littérature spirituelle occidentale. Depuis le Moyen Âge, sa méthode de lecture de la Bible inspire la Lectio divina. Dans Verbum Domini, au n° 86, le pape Benoît XVI, citant une lettre d’Origène, indique une des principales sources de Guigues :
Sr Pascale-Dominique Nau et Guigues II Le Chartreux, L'Echelle Des Moines, Lulu.com, , 44 p. (ISBN978-1-326-14392-3, lire en ligne), P6 Dans ce texte que Guigues écrivit probablement vers 1150 nous trouvons la première présentation systématique de la « Lectio Divina », c'est-à-dire la structure lecture-méditation-prière-contemplation, qui est devenu la forme classique de la lecture spirituelle de l’Écriture Sainte, sans cesse répétée tout au long des siècles jusqu’à aujourd’hui.
(en) Hughes Oliphant Old, The Modern Age, 1789-1889, Wm. B. Eerdmans Publishing, , 997 p. (ISBN978-0-8028-3139-2, lire en ligne), P690 Such Puritans as Thomas Goodwin and Richard Baxter were high on his list. Whyte was one of the first to recognize the letters of John Knox and that great essay of Stephen Marshall, the Gospel Ministry of Sanctification', as the truest of Protestant lectio divina.
Alain Bandelier, Je te pardonne : Le sacrement de réconciliation perdu et retrouvé, Editions de l'Emmanuel, , 203 p. (ISBN978-2-915313-58-1, lire en ligne), P39 Y a-t-il un renouveau monastique ? en tout cas beaucoup de laïcs s’initient à la Lectio divina, véritable école de la foi.
Benoît XVI, La Parole du Seigneur : Exhortation apostolique post-synodale : Verbum Domini, Fleurus, , 192 p. (ISBN978-2-7189-0840-3, lire en ligne), La lecture orante de la Sainte Écriture et la « Lectio Divina »
grenier-cistercien.fr
« Présentation de la Lectio divina », sur www.grenier-cistercien.fr (consulté le ), Et voilà rétablie la pratique de la « Lectio divina » que les moines et moniales, dans leurs monastères, eux, n'avaient jamais abandonnée.
« Présentation de la Lectio divina », sur www.grenier-cistercien.fr (consulté le ), Il y a un lieu que l'on voit une seule fois : le scriptorium. C'est la deuxième séquence du film qui vient de s'ouvrir par le chant à la chapelle : « Seigneur, ouvre mes lèvres ». Sans transition, nous voici en ce lieu, peu éclairé, l'image est plutôt sombre mais on distingue très bien des moines. Chacun est assis à un pupitre, muni d'un livre dont l'un tourne la page... c'est le moment de la Lectio divina.
Brian J. Pierce, « La Lectio Divina communautaire et la Prédication », Lectio Divina, , P2 Saint Dominique recueille de la tradition monastique l’ancienne pratique de la Lectio Divina – Lecture priante de la Bible – et lui donne une forme nouvelle. Désormais ce n’est plus seulement la Lectio du moine solitaire qui se prolonge en silence dans une rencontre personnelle avec la Parole de Dieu. (lire en ligne)
trinityatlanta.org
Advocated by John Calvin in the 16th century, the practice of Lectio Divina has roots back to the ancient Jewish devotional practice of “haggadah” and is liked to the 3rd century Christian named Origen who encouraged Scriptural reading as a way to draw closer to Christ, “The Word of God”