Bertrand Galimard Flavigny, « Les carabins à l’origine des mousquetaires », sur Actu-Juridique.fr (consulté le ) : « Que l’on ne s’y trompe pas, ces carabins-là n’étaient pas des étudiants en médecine, mais des membres de la cavalerie légère chargés d’escorter le roi et armés de carabines à canon cour, ce qui permettait de tirer tout en restant à cheval. Cette compagnie, créée par Henri III fut dotée de mousquets par Louis XIII en 1622. C’est là l’origine du corps des mousquetaires de la maison du Roi, cher à Alexandre Dumas. »
Édouard Colas de La Noue. Ancien magistrat. Membre de plusieurs sociétés savantes, « Chapitre XI - Henri IV tente de surprendre La Fère, ses propositions au Sénéchal. Traité avec le Roi d'Espagne et collation du titre de Comte de la Fère et de Marle », dans Un Ligueur - Le Comte de La Fère - Ouvrage orné de plusieurs héliogravures, Librairie E. Lechevalier (Paris), Librairie Herluison (Orléans), Germain & G. Grassin - Imprimeurs-Libraires (Angers) - via Gallica, (lire en ligne), La seigneurie de La Fère et le comté de Marle dépendait de la fortune privée d'Henri IV [...] [Note 2 - suite page 111:] Le comté de la Marle et la châtellenie de La Fère appartenait originairement à la maison de Coucy; ils passèrent à Robert de Bar, dont la fille, Jeanne de Bar, épousa le connétable de Saint-Pol. Leur fils, Pierre de Luxembourg, eut une fille, Marie, qui épousa François de Bourbon, comte de Vendôme, à qui elle apporta de grands biens; le comté de Marie fut donné a son petit-fils Antoine, roi de Navarre, qui le laissa à Henri IV qui le réunit à la couronne. Jeanne d'Albret avait sur le comté de Marle un douaire de 12 000 livres; elle y renonça le 11 avril 1572 dans le contrat de marriage d'Henri, roi de Navarre, avec Marguerite de Valois. Cette dernière considérait ces terres comme formant son apanage. Antoine de Bourbon a été élevé à La Fère chez sa grand-mère, Marie de Luxembourg.
MORÉRI, dict.
LA POPELINIÈRE, p. 758 et suiv.
MONGEY, Hist. de la reine Marguerite de Valois, Paris. 1777, In-8°, p.72.
Marie-Joëlle Guillaume, « 10. Anne d’Autriche. La métamorphose d’une reine », sur Cairn.info, Le Grand Siècle au féminin. Femmes de foi, de culture et de gouvernement, in « Synthèses Historiques », Perrin, Paris, (consulté le ), p. 265-297
(en) « Huguenot Refugees in Brandenburg and Berlin, Germany », sur FamilySearch.org (consulté le ) : « Walter de Saint Blancard, ex-pastor of Montpellier, was named chaplain of the Court of Berlin, and charged with the settlement of the refugees of Languedoc. It was he who presented to the elector the French of high birth. »
« Pierre Bayle et le Refuge au Brandebourg », sur OpenEdition.org (consulté le ) : « Bayle est également en correspondance avec François Gaultier de Saint-Blancard (1639-1703), qui est initialement ministre à Montpellier. Ayant été modérateur du dernier synode du Bas-Languedoc tenu à Uzès en 1681, et le temple de Montpellier ayant été détruit l’année suivante (à l’occasion de l’« affaire Paulet »), Gaultier de Saint-Blancard sort de France en 1683, emmenant avec lui sa femme et ses deux enfants ; il se réfugie d’abord en Suisse, ensuite en Hollande et enfin au Brandebourg, où il est envoyé par Guillaume d’Orange en mission auprès du prince-électeur en vue d’une alliance des puissances protestantes. Ses deux frères, Barthélemy et Jacques, le rejoignent à Berlin peu après la Révocation. François gagne la confiance de Frédéric-Guillaume, qui le retient à sa cour, à partir de 1685, en qualité de ministre. Il y contribue sans doute à la rédaction de l’Édit de Potsdam et prépare la grande coalition de 1688, devenant ainsi un des dirigeants du Refuge. En 1689, il est envoyé en Angleterre afin de féliciter Guillaume d’Orange sur la réussite de la Glorieuse Révolution. En 1690, une nouvelle mission en Suisse lui est confiée par le prince-électeur. Enfin, en 1696, il est nommé membre de la commission chargée par le consistoire de Berlin de chercher les moyens de faire rétablir l’édit de Nantes par Louis XIV. Il publie plusieurs ouvrages, dont une réfutation de Bossuet : Réflexions générales sur le livre de M. de Meaux, ci-devant évêque de Condom, intitulé « Exposition etc. » (Cologne-sur-la-Spree [Cölln] 1685, 12°), composée à la demande du prince-électeur. Puisqu’il voyage souvent entre la Hollande et le Brandebourg en tant qu’émissaire de Frédéric-Guillaume et de Guillaume d’Orange, il est un intermédiaire idéal pour les échanges entre Bayle et Jacques Lenfant. »
journals.openedition.org
Élie Haddad, « Noblesse d’épée, noblesse de robe : espaces sociaux et frontières idéologiques in 21 BIS L’Atelier Bis - Frontières, seuils, limites : histoire sociale des catégorisations », sur OpenEdition.org, (consulté le ) : « S’y exprime le partage entre une noblesse récente, dite « bourgeoise », c’est-à-dire dont l’origine sociale est celle des bourgeois des villes (un statut juridique, non une classe sociale), et des nobles de cour, dont l’origine ancienne serait radicalement différente et qui sont assimilés à la fonction militaire (l’épée). Ce partage est couramment repris dans l’historiographie pour distinguer deux catégories sociales, la noblesse de robe et la noblesse d’épée. Pourtant, il est le produit d’une histoire et d’un travail social et politique propre à l’époque moderne. Il résulte de conflits sur la manière de concevoir l’appropriation par des familles, au cours du XVIe siècle, des hautes charges de justice rendues vénales et anoblissantes par la législation royale, appropriation qui contribua à redéfinir profondément le second ordre, face à une autre origine nobiliaire, seigneuriale [et souvent provinciale] cette fois. Émergea alors l’idée d’un double service possible du roi, service guerrier et courtisan d’une part, service judiciaire et financier de l’autre. »
Roland Delachenal, « Compte-rendu - Un Ligueur : le comte de La Fère, par Ed. Colas de la Noue. », sur Persée, Bibliothèque de l'École des chartes, (consulté le ) : « Au lieu de vendre chèrement sa soumission, à l'exemple des principaux chefs de la Ligue, il rejeta les offres aventageuses qui lui furent faites et resta, par point d'honneur, au service de l'Espagne. Créé comte de La Fère par Philippe II (12 janvier 1595), il soutint contre l'armée française un long siège, à la suite duquel il obtint une capitulation des plus honorables. », p. 374-375
Nicole Vray, « Jeanne d'Albret et Henri IV : mère et fils, reine de Navarre et roi de France: la foi et l'ambiguïté », Olivétan, Lyon, (ISBN2354791631, consulté le ) : « Sous l'angle de la relation mère-fils, le livre retrace le rôle de Jeanne d'Albret, la reine huguenote, dans l'éducation et la vie publique d'Henri IV. Il permet de mieux comprendre sa personnalité et son époque, deux ou trois générations après les débuts de la Réforme. Partagé entre le protestantisme de sa mère et le catholicisme de son père et de la cour, la Saint-Barthélemy lui fera choisir la Réforme en 1576. Il est alors roi de Navarre, chef incontesté des troupes protestantes pendant les guerres de religion. Mais seul successeur au trône royal, il abjure en 1593, avec à ses côtés Catherine de Bourbon. Leurs relations traversent des périodes difficiles, Henri IV oscillant entre son statut de roi et son rôle de frère. Dès lors, le roi suivra la voie de la paix religieuse par l'Édit de Nantes (1598) et militaire par le traité de Vervins (1598). Entouré de ministres pour la plupart huguenots, il s'attache à redresser la France socialement et économiquement. Les marques de la Réforme sont perceptibles dans son action, mais la politique d'Henri IV se distingue de celle de sa mère, mais aussi des chefs huguenots ou des hommes d'Église: il ouvre une nouvelle voie pour conjuguer la tolérance en politique. En 1610, la France pleure le roi de paix, mais qui comprend alors que ce début de XVIIe siècle voit disparaître un roi visionnaire, précurseur de conquêtes futures: la liberté de conscience, de pensée et la distinction entre foi privée et loi publique. »
(es) Luis Cabrera, « CDC presenta en Cancún adelanto de Todas menos tú, que se estrenará el 14 de febrero - NETFLIX ADQUIRIÓ LOS TRES MOSQUETEROS: D’ARTAGNAN Y MILADY », sur TodoTVNews.Com, : « Poderla tener en plataformas refuerza la visibilidad de este título y permite la promoción cruzada con el estreno de Milady. El acuerdo es por las dos primeras partes de la trilogía. D’Artagnan se estrenará en Netflix el 15 de noviembre y Van der Heyden anticipa que, tras varios meses de exclusividad en los cines, Milady llegue a la plataforma en marzo o abril de 2024. - Jimmy Van der Heyden, Directeur des Ventes Internationales CDC United Networks - Traduction citation: Pouvoir le proposer sur des plateformes renforce la visibilité de ce titre et permet une promotion croisée avec la sortie de Milady. L'accord porte sur les deux premières parties de la trilogie. D'Artagnan sera diffusé sur Netflix le 15 novembre et Van der Heyden prévoit que, après plusieurs mois d'exclusivité en salle, Milady arrivera sur la plateforme en mars ou avril 2024. - Jimmy Van der Heyden, Directeur des Ventes Internationales CDC United Networks »
(en) Taran Adarsh, « BIG BUDGET FRENCH FILM TO RELEASE IN INDIA » : « French film The Three Musketeers : D'Artagnan is coming to Indian cinemas on 23 June 2023, courtesy of M International Media and PEN Marudhar/PEN India Ltd. ».