Jean Robert, Notre métro, p. 71. À vrai dire, l’opposition des académiciens est consécutive à l’absence d’association de l’Institut de France au projet urbain de la municipalité affectant les bâtiments annexes de l’Institut, rue Mazarine, dans le cadre du prolongement de la rue de Rennes vers le quai de Conti et couplé avec la construction de la ligne de métro. Plusieurs variantes ont été étudiées pour surmonter l’opposition de l’Institut : une première à l’ouest par la rue Bonaparte, le quai du Louvre et la rue du Louvre et deux autres à l’est, soit un tracé par le boulevard Saint-Germain, la rue Danton, place Saint-Michel et la Cité (projet réalisé), ou un tracé par le boulevard Saint-Germain, la rue Dante, rue Lagrange et la Cité. Fulgence Bienvenüe était réticent à ces variantes privilégiant le tracé originel (voir Yoann Brault et Baptiste Essevaz-Roulet, « La rue de Rennes, un siècle d’hésitation » (notamment chapitre IV « IV. Le troisième tronçon : cent ans de vains efforts »), in Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 134e et 135e années - 2007-2008, pp. 179-285).