Dès 1703, dans son compte rendu, Jacques Bernard, trouvant que « les difficultés des Sauvages à l'égard de la religion ne sont guère solides » et que « Les réponses de l'Auteur n'ont pas toujours toute l'étendue et toute la solidité qu'il seroit à souhaiter » estime que Lahontan a employé un procédé typique du dialogue philosophique : « Du moment que vous voyez ensemble un Sage & un Fou, assurez-vous que le Fou sera bien au dessus du Sage. » Voir texte dans Nouvelles de la République des Lettres (novembre 1703, p. 321-323).
Parmi les rééditions de la contrefaçon de Gueudeville, citons notamment celle de François de Nion, sous le titre Un outre-mer au XVIIe siècle : voyages au Canada du Baron de La Hontan, Paris, 1900 (disponible en ligne) et Voyages du baron de La Hontan dans l'Amérique Septentrionale, Montréal, éditions Élysée, 1974 (Œuvres complètes, p. 198, n. 779)
Lettres iroquoises, ou correspondance politique, historique et critique entre un iroquois voyageant en Europe, et ses correspondants (lire sur Gallica)
« Ce Dieu, qui fait mourir Dieu pour apaiser Dieu, est un mot excellent du baron de la Hontan. Il résulte moins d’évidence de cent volumes in-folio, écrits pour ou contre le christianisme, que du ridicule de ces deux lignes. » (Pensées philosophiques, XL) Diderot cite de mémoire la discussion de Lahontan dans Mémoires, p. 121.
« Lahontan in all his memoirs writes like a gentleman, like a man of honour. No literary skill or duplicity could counterfeit the honour and the honesty of his narration. Lahontan wouldn't lie, and couldn't lie. » (Leacock, p. 294) Lahontan est tellement incapable de feindre qu'il ne peut s'empêcher de raconter avoir vomi en public à la fin d'un repas trop arrosé offert par le frère du roi de Danemark
(Lettre 3, p. 161-162.)