Danièle Chauvin, « "L'histoire et mon amour ont la même foulée…". Broniewski sous le signe d'Aragon », Revue de littérature comparée, vol. 307, n° 3, 2003, p. 275-292, premier paragraphe ; lire en ligne.
Inculpé et condamné pour « propagation de fausses nouvelles » en tant que directeur de Ce Soir, Aragon avait été privé de ses droits civiques pour dix ans à l'occasion du compte rendu d'une intervention de l'armée contre des mineurs en grève. Il s'agissait d'une grève réprimée par la troupe en 1948 avec participation de soldats marocains, or Ce Soir avait indiqué qu'il s'agissait de tirailleurs sénégalais. Ses droits civiques lui sont rendus en 1958 par le général de Gaulle. Cf. Valère Staraselski, Aragon. La Liaison délibérée, L'Harmattan, 2005 extrait en ligne.
Aragon avait à vrai dire lui-même inversé sa formulation dans un commentaire sur ce poème : « Je suis l’ennemi de ce règne de l’homme qui n’est pas encore terminé. Pour moi, la femme est l’avenir de l’homme, au sens où Marx disait que l’homme est l’avenir de l’homme. » (cité par Thérèse de Saint-Phalle, « Louis Aragon commente "LE FOU D'ELSA" une épopée de quatre cents pages », Le Monde, 09/11/1963, lire en ligne, consulté le 24/02/2021)
Josyane Savigneau, « Polémique autour d'un chapitre sulfureux de la vie d'Aragon », Le Monde.fr, (ISSN1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
Guy Herzlich, « Meetings improvisés pour réclamer la libération des étudiants arrêtés », Le Monde, (lire en ligne).
lepoint.fr
Michel Schneider, « Le fils caché », sur lepoint.fr, .
Son acte de naissance officiel est établi dans le 16e arrondissement par un jugement du Tribunal civil de la Seine en date du 13 février 1914. La mention no 1087 bis qui en est faite sur les registres à la date du 3 octobre 1897, ainsi que le jugement no 303 transcrit le 18 mars 1914 et l'acte de naissance no 304 établi le 20 mars suivant sont consultables sur le site des archives de Paris.