Sur le site internet des Annales des Mines, la carrière de Louis Becquey est résumée ainsi : « Louis Becquey, né à Vitry-le-Francois en 1760, décédé à Paris le 2 mai 1849, fut successivement membre de l'Assemblée législative en 1791, conseiller de l'Université en 1810, directeur général du commerce en 1814, député de la Haute-Marne en 1815, conseiller d'État en 1810 et directeur général des ponts et chaussées de 1817 à 1830. ». Texte repris de François-Pierre-H. Tarbé de Saint-Hardouin, Notices biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées depuis la création du corps en 1716 jusqu'à nos jours, Paris, Baudry et Cie libraires-éditeurs, 1884, page 14, note 1 bas de page. Par erreur, certains auteurs assignent à Louis Becquey l’emploi de directeur de l’École des ponts des chaussées alors qu’il n’y fut jamais nommé (Voir par exemple, Xavier Bezançon, Rétrospective sur la gestion déléguée du service public en France (Actes du colloque des 14 et 15 novembre 1996 au Sénat), in « Revue française de droit administratif », supplément au n° 3, mai-juin 1997, Paris, Sirey, repris par le même auteur dans Les Services publics en France, de la Révolution à la Première Guerre Mondiale, Paris, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, 1997, page 201, ou encore Xavier Bezançon & Daniel Devillebichot, Histoire de la construction - Volume 2, Paris, Eyrolles, 2014, page 69). Durant la période où Louis Becquey est à la tête de la Direction générale des ponts & chaussées et des mines, le directeur de l’École des ponts et chaussées est Gaspard Riche de Prony
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Sur le site internet des Annales des Mines, la carrière de Louis Becquey est résumée ainsi : « Louis Becquey, né à Vitry-le-Francois en 1760, décédé à Paris le 2 mai 1849, fut successivement membre de l'Assemblée législative en 1791, conseiller de l'Université en 1810, directeur général du commerce en 1814, député de la Haute-Marne en 1815, conseiller d'État en 1810 et directeur général des ponts et chaussées de 1817 à 1830. ». Texte repris de François-Pierre-H. Tarbé de Saint-Hardouin, Notices biographiques sur les ingénieurs des ponts et chaussées depuis la création du corps en 1716 jusqu'à nos jours, Paris, Baudry et Cie libraires-éditeurs, 1884, page 14, note 1 bas de page. Par erreur, certains auteurs assignent à Louis Becquey l’emploi de directeur de l’École des ponts des chaussées alors qu’il n’y fut jamais nommé (Voir par exemple, Xavier Bezançon, Rétrospective sur la gestion déléguée du service public en France (Actes du colloque des 14 et 15 novembre 1996 au Sénat), in « Revue française de droit administratif », supplément au n° 3, mai-juin 1997, Paris, Sirey, repris par le même auteur dans Les Services publics en France, de la Révolution à la Première Guerre Mondiale, Paris, Presses de l'École nationale des ponts et chaussées, 1997, page 201, ou encore Xavier Bezançon & Daniel Devillebichot, Histoire de la construction - Volume 2, Paris, Eyrolles, 2014, page 69). Durant la période où Louis Becquey est à la tête de la Direction générale des ponts & chaussées et des mines, le directeur de l’École des ponts et chaussées est Gaspard Riche de Prony
Augustin Challamel, Les clubs contre-révolutionnaires : cercles, comités, sociétés, salons, réunions, cafés, restaurants et librairies, Paris, Maison Quentin, 1895, page 297 liste complémentaires des membres du club des Feuillants ; Becquey, orthographié « Becquet », est domicilié (à Paris) 18, rue de l’Échelle Saint-Honoré (sur le site Archives.org). Ouvrage également consultable sur le site Gallica de la BNF à cette adresse.
Marquis de Noailles, Le comte Molé, 1781-1855 : sa vie - ses mémoires, Tome troisième, Paris, 1924, p. 106.
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« Becquey a également su retourner sa veste et devenir un serviteur zélé du gouvernement à la Chambre, après avoir été celui de Decazes... Le ministère de l’Intérieur sous Corbière connaît donc un fort renouvellement de personnel, finalement, les seuls cadres présents avant son arrivée et encore à leur poste en 1827 sont les inusables Rosman et Becquey, avec le baron Capelle. » (Voir Josselin Blieck, Jacques Corbière, ministre de l’intérieur (14 décembre 1821 - 3 janvier 1828) - volume 1, laboratoire du CERHIO, université Rennes 2 Haute-Bretagne, septembre 2012, pages 5, 30 à 32) (sur le site Archive ouverte HAL) (NB : Rosman est responsable de la division de la comptabilité générale au ministère de l’intérieur chargée, en particulier, de suivre les fonds secrets du roi (Voir Journal, L’ami de la religion…, Tome 85, Paris, 1835, page 421)). Voir également [Colectif] (bibliographie), Aide-toi, le ciel t'aidera, la notice « Becquey ».
Voir F. Démier (bibliographie), page 267 et suiv. Sur le groupe des Doctrinaires, voir Charles-Hippolyte Pouthas, Histoire politique de la Restauration, Paris, Centre de Documentation Universitaire, 1957 (chapitre : Le personnel gouvernemental - section : Les partis politiques - § : « Les doctrinaires »). Voir également Xavier Landrin, Genèse et activités du groupe 'doctrinaire' (1815-1821) : contribution à une sociologie historique du libéralisme, in Antonin Cohen, Philippe Riutort, Bernard Lacroix (dir.), « Les formes de l'activité politique : éléments d'analyse sociologique (18e-20e siècle) », P.U.F., 2006, pp.211-226 (sur le site Archives ouvertes HAL) (NB : Par erreur, l’auteur fait figurer Louis Becquey comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de son frère François).
Voir F. Démier (bibliographie), page 267 et suiv. Sur le groupe des Doctrinaires, voir Charles-Hippolyte Pouthas, Histoire politique de la Restauration, Paris, Centre de Documentation Universitaire, 1957 (chapitre : Le personnel gouvernemental - section : Les partis politiques - § : « Les doctrinaires »). Voir également Xavier Landrin, Genèse et activités du groupe 'doctrinaire' (1815-1821) : contribution à une sociologie historique du libéralisme, in Antonin Cohen, Philippe Riutort, Bernard Lacroix (dir.), « Les formes de l'activité politique : éléments d'analyse sociologique (18e-20e siècle) », P.U.F., 2006, pp.211-226 (sur le site Archives ouvertes HAL) (NB : Par erreur, l’auteur fait figurer Louis Becquey comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de son frère François).
Par erreur, reprise par de nombreux auteurs jusqu’à nos jours, Louis Becquey est confondu avec son frère François Becquey à telle enseigne que la notice consacrée à Louis Becquey dans Dictionnaire des parlementaires français... depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, Tome I, de « A à Cay », Paris, Bourloton éditeur, 1889, page 233 et suiv. (sur le site Gallica de la BNF) prénomme ce dernier « François-Louis » et le mentionne comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de François. Cette erreur a été corrigée dans le Dictionnaire de biographie française (bibliographie), Tome cinquième, Paris, 1951, qui termine la notice consacrée à « BECQUEY (Louis) » par le commentaire « L'essentiel de ses publications se trouve au catalogue des imprimés de la Bibliothèque nationale, sous la rubrique erronée de Becquey (François-Louis) et avec l'attribution fautive de la traduction de l'Enéide, œuvre de son frère François. » (NB : les textes référencés « Becquey » à la BNF (sur le site Data.bnf.fr) ont pris en compte cette correction). Vraisemblablement cette erreur tient à la circonstance que Louis n’est pas étranger à la carrière de François notamment dans sa nomination de conseiller de préfecture auprès du préfet de la Marne : « En l’An VIII, il [Louis] fait partie de l’entourage de Lucien Bonaparte et du Premier Consul ; il est lié avec le troisième Consul Lebrun, et joue un rôle important dans les nominations aux postes clés des départements de la Champagne méridionale. » (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 44, notice consacrée à Louis Becquey). De même ; « Le préfet de la MarneBourgeois de Jessaintavait beaucoup d’obligations envers Louis Becquey qui avait guidé les premiers pas de sa carrière. » (Voir Georges Clause, Les élections de 1827 dans le département de la Marne, page 254, note (31), in [Collectif], « La France au XIXe siècle – études historiques, mélanges offerts à Charles-Hippolyte Pouthas », Paris, publications de la Sorbonne, 1973) [NB : G. Clause indique par erreur Charles Becquey comme le fils de Louis, alors qu’il s’agit de François.] Sur les conseils donnés par Becquey dans les premiers temps de l’activité préfectorale de Bourgeois de Jessaint, voir Georges Clause, La circulation des idées dans l’administration napoléonienne, l’exemple de la Marne, in « La communication dans l’histoire – Tricentenaire de Colbert », colloque de Reims septembre 1983, Reims, Travaux de l’Académie nationale de Reims, 1985, 175e volume, page 268 [NB : les courriers de Becquey adressés à Bourgeois de Jessaint sont conservés aux Archives départementales de la Marne, cote 1 M 15.]). En outre, « Lucien Bonaparte fut lui-même conseillé par Beugnot, ancien procureur général-syndic de l'Aube et ancien député à la Législative, et par [Louis] Becquey qui avait aussi exercé la fonction de procureur-syndic de la Haute-Marne. » (Voir Centre régional de documentation pédagogique de Champagne-Ardenne, 2001, Les Préfets de la marne - Les premières nominations) (NB : Beugnot et Becquey ont commencé leur carrière politique ensemble en Haute-Marne. À la Législative, Becquey et Lebrun (juriste et financier, spécialiste des questions budgétaires et financières) sont membres du comité des finances. Lorsqu’il était maire de Bar-sur-Aube (Haute-Marne), Bourgeois de Jessaint, condisciple de Napoléon Bonaparte à l’École de Brienne, a pour adjoint Beugnot. En 1800, Beugnot, alors secrétaire général du ministère de l’Intérieur dirigé par Lucien Bonaparte, prépare la liste des nouveaux préfets institués par le premier consul Napoléon Bonaparte, qui consulte également les deux autres consuls Cambacères et Lebrun, le plus actif dans la préparation des propositions de nomination des premiers préfets. Pour la Marne, Bonaparte retient la proposition de J.-J. Siméon qui préfère siéger au Tribunat, laissant le champ libre au second placé, Bourgeois de Jessaint.) La confusion entre Louis Becquey et François Becquey est ancienne, comme en témoigne en 1816 la notice consacrée à Louis Becquey dans la Biographie des hommes vivants ou histoire par ordre alphabétique de la vie politique..., Tome premier, Paris, L. G. Michaud imprimeur-libraire, 1816, page 264 qui indique « Becquey fut appelé au Corps législatif le 1er mai 1804 » alors qu’il s’agit de François. Enfin, les qualités de « conseiller » de l’université, pour Louis, et d’« inspecteur » de l’académie puis de l’université de Paris, pour François, peuvent prêter à confusion entre eux, comme la circonstance que le premier est parlementaire représentant la Haute-Marne et le second de la Marne.
Pour ces élections, outre Chaumont, se réunissent à elle Bar-sur-Aube, Joinville et leurs ressorts. Le récit des élections des députés du bailliage de Chaumont (dont Becquey et Beugnot candidats) aux États généraux de 1789, à Versailles, est donné dans les mémoires du comte Beugnot (Voir Mémoires du comte Beugnot, ancien ministre (1783-1815), publiées par le comte Albert Beugnot, son petit-fils, Tome 1, Paris, E. Dentu, 1866, page 105 et suiv. ; « C’est de cette époque que j’ai contracté avec M. Becquey une sorte de fraternité d’armes qui a duré quarante ans. » (page 125)). Voir également Henri Mettrier, La formation du département de la Haute-Marne en 1790 : étude de géographie politique, Chaumont, Imprimerie Andriot-Moissonnier, 1911, page 117 et suiv., sur la nature des oppositions entre les représentants de Chaumont (Laloy), de Bar-sur-Aube (Beugnot) et Joinville (Becquey) (NB : par erreur, l'auteur mentionne (note (5) bas de page 117) Becquey comme membre du Corps législatif alors qu'il s'agit de son frère François).
Avant même l’arrivée de Louis XVIII à Paris à son retour d’exil (2 mai 1814), Becquey, ensemble avec d’autres protagonistes de l’ancien conseil secret du roi, est reçu par celui-ci à Compiègne (fin avril 1814) (Voir Louis Véron, Mémoires d'un bourgeois de Paris : comprenant la fin de l'Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet, la République jusqu'au rétablissement de l'Empire, Tome 1, Paris, Librairie nouvelle, 1856, page 226) (sur le site Gallica de la BNF). Dans un mémoire de l’abbé de Monstequiou adressé au Roi, datant du gouvernement provisoire en 1814 avant le retour de Louis XVIII à Paris, Becquey a été proposé à la direction des Postes en remplacement de Bourrienne : « Je demande la permission de proposer deux sujets qui me paraissent essentiels au Roi ; ce sont Becquey et Royer… Je regarde la réunion de ces deux hommes comme supérieurs à tout ce qu’on pourroit proposer, parce qu’il y a courage, esprit, pénétration et un dévouement sans exemple. Monsieur vient de mettre M Royer à la tête de la librairie… Le Roi jugera peut-être à propos de donner les postes à M Becquey, parce qu’elles sont aujourd’hui dans les mains honteuses et qui inquiètent le public. » (Voir Journal de l’Empire, dimanche 16 avril 1815, page 3) (sur le site Gallica de la BNF). A. Beugnot (bibliographie, pages 75-76) indique que la nomination de Becquey en qualité de directeur général de l'agriculture, du commerce, des arts et des manufactures est le témoignage de la faveur de Louis XVIII en souvenir des services rendus lorsqu’il était en exil (il s’agit de la participation de Becquey au comité secret de Louis XVIII sous le Directoire. Parallèlement, Royer-Collard qui fut à l’initiative de ce comité, est nommé directeur général de la Librairie). F. Démier (bibliographie, page 395) indique que c’est le baron Louis qui fait appel à Bérenger à la direction général de Douanes et à Becquey à la direction général de l'agriculture, du commerce, des arts et des manufactures, deux directions nouvellement réorganisées.
Voir Alfred Rouxeau, Laennec après 1806. 1806-1826 d'après des documents inédits, Paris, librairie J.-B. Baillière et fils, 1920 (sur le site Gallica de la BNF), page 181 et 182 (NB : l’auteur indique Becquey comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de son frère François). La nomination de Laennec à cet emploi, après de vaines tentatives antérieures, n’est pas étrangère à sa réputation de catholique militant et de royaliste bon teint qui avait publié en 1815, à Gand, un petit opuscule antibonapartiste (sur cet opuscule Ibid., p 145 et suiv.). Or l’époque exigeait pour la nomination de fonctionnaires, des serviteurs zélés au Trône et à l’Autel (Voir A. Finot, Louis Becquey le « découvreur » de Laennec, 1970, Société Française d'Histoire de la Médecine (sur le site de la Bibliothèque interuniversitaire santé) (NB : l’auteur, dans le rappel biographique de Louis Becquey, le confond avec son frère François et ajoute comme illustration à son article un portrait de François Becquey).
Voir Almanach royal 1822, page 491 (sur le site Gallica de la BNF). Voir également Tablettes universelles, volume 11, août 1821, page 175. (NB : l'Almanach royal (éd. 1822 - p. 475) indique un délai de deux ans (24 mois) pour passer du grade d'officier à celui de commandeur. Le délai pour Becquey est de 16 mois). Par erreur, Beugnot (bibliographie, page 278) indique la promotion, par Charles X, au grade de commandeur au moment où Becquey quitte ses fonctions en 1830. Erreur reprise par maints auteurs.
Augustin Challamel, Les clubs contre-révolutionnaires : cercles, comités, sociétés, salons, réunions, cafés, restaurants et librairies, Paris, Maison Quentin, 1895, page 297 liste complémentaires des membres du club des Feuillants ; Becquey, orthographié « Becquet », est domicilié (à Paris) 18, rue de l’Échelle Saint-Honoré (sur le site Archives.org). Ouvrage également consultable sur le site Gallica de la BNF à cette adresse.
Par erreur, reprise par de nombreux auteurs jusqu’à nos jours, Louis Becquey est confondu avec son frère François Becquey à telle enseigne que la notice consacrée à Louis Becquey dans Dictionnaire des parlementaires français... depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, Tome I, de « A à Cay », Paris, Bourloton éditeur, 1889, page 233 et suiv. (sur le site Gallica de la BNF) prénomme ce dernier « François-Louis » et le mentionne comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de François. Cette erreur a été corrigée dans le Dictionnaire de biographie française (bibliographie), Tome cinquième, Paris, 1951, qui termine la notice consacrée à « BECQUEY (Louis) » par le commentaire « L'essentiel de ses publications se trouve au catalogue des imprimés de la Bibliothèque nationale, sous la rubrique erronée de Becquey (François-Louis) et avec l'attribution fautive de la traduction de l'Enéide, œuvre de son frère François. » (NB : les textes référencés « Becquey » à la BNF (sur le site Data.bnf.fr) ont pris en compte cette correction). Vraisemblablement cette erreur tient à la circonstance que Louis n’est pas étranger à la carrière de François notamment dans sa nomination de conseiller de préfecture auprès du préfet de la Marne : « En l’An VIII, il [Louis] fait partie de l’entourage de Lucien Bonaparte et du Premier Consul ; il est lié avec le troisième Consul Lebrun, et joue un rôle important dans les nominations aux postes clés des départements de la Champagne méridionale. » (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 44, notice consacrée à Louis Becquey). De même ; « Le préfet de la MarneBourgeois de Jessaintavait beaucoup d’obligations envers Louis Becquey qui avait guidé les premiers pas de sa carrière. » (Voir Georges Clause, Les élections de 1827 dans le département de la Marne, page 254, note (31), in [Collectif], « La France au XIXe siècle – études historiques, mélanges offerts à Charles-Hippolyte Pouthas », Paris, publications de la Sorbonne, 1973) [NB : G. Clause indique par erreur Charles Becquey comme le fils de Louis, alors qu’il s’agit de François.] Sur les conseils donnés par Becquey dans les premiers temps de l’activité préfectorale de Bourgeois de Jessaint, voir Georges Clause, La circulation des idées dans l’administration napoléonienne, l’exemple de la Marne, in « La communication dans l’histoire – Tricentenaire de Colbert », colloque de Reims septembre 1983, Reims, Travaux de l’Académie nationale de Reims, 1985, 175e volume, page 268 [NB : les courriers de Becquey adressés à Bourgeois de Jessaint sont conservés aux Archives départementales de la Marne, cote 1 M 15.]). En outre, « Lucien Bonaparte fut lui-même conseillé par Beugnot, ancien procureur général-syndic de l'Aube et ancien député à la Législative, et par [Louis] Becquey qui avait aussi exercé la fonction de procureur-syndic de la Haute-Marne. » (Voir Centre régional de documentation pédagogique de Champagne-Ardenne, 2001, Les Préfets de la marne - Les premières nominations) (NB : Beugnot et Becquey ont commencé leur carrière politique ensemble en Haute-Marne. À la Législative, Becquey et Lebrun (juriste et financier, spécialiste des questions budgétaires et financières) sont membres du comité des finances. Lorsqu’il était maire de Bar-sur-Aube (Haute-Marne), Bourgeois de Jessaint, condisciple de Napoléon Bonaparte à l’École de Brienne, a pour adjoint Beugnot. En 1800, Beugnot, alors secrétaire général du ministère de l’Intérieur dirigé par Lucien Bonaparte, prépare la liste des nouveaux préfets institués par le premier consul Napoléon Bonaparte, qui consulte également les deux autres consuls Cambacères et Lebrun, le plus actif dans la préparation des propositions de nomination des premiers préfets. Pour la Marne, Bonaparte retient la proposition de J.-J. Siméon qui préfère siéger au Tribunat, laissant le champ libre au second placé, Bourgeois de Jessaint.) La confusion entre Louis Becquey et François Becquey est ancienne, comme en témoigne en 1816 la notice consacrée à Louis Becquey dans la Biographie des hommes vivants ou histoire par ordre alphabétique de la vie politique..., Tome premier, Paris, L. G. Michaud imprimeur-libraire, 1816, page 264 qui indique « Becquey fut appelé au Corps législatif le 1er mai 1804 » alors qu’il s’agit de François. Enfin, les qualités de « conseiller » de l’université, pour Louis, et d’« inspecteur » de l’académie puis de l’université de Paris, pour François, peuvent prêter à confusion entre eux, comme la circonstance que le premier est parlementaire représentant la Haute-Marne et le second de la Marne.
bnf.fr
Avant même l’arrivée de Louis XVIII à Paris à son retour d’exil (2 mai 1814), Becquey, ensemble avec d’autres protagonistes de l’ancien conseil secret du roi, est reçu par celui-ci à Compiègne (fin avril 1814) (Voir Louis Véron, Mémoires d'un bourgeois de Paris : comprenant la fin de l'Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet, la République jusqu'au rétablissement de l'Empire, Tome 1, Paris, Librairie nouvelle, 1856, page 226) (sur le site Gallica de la BNF). Dans un mémoire de l’abbé de Monstequiou adressé au Roi, datant du gouvernement provisoire en 1814 avant le retour de Louis XVIII à Paris, Becquey a été proposé à la direction des Postes en remplacement de Bourrienne : « Je demande la permission de proposer deux sujets qui me paraissent essentiels au Roi ; ce sont Becquey et Royer… Je regarde la réunion de ces deux hommes comme supérieurs à tout ce qu’on pourroit proposer, parce qu’il y a courage, esprit, pénétration et un dévouement sans exemple. Monsieur vient de mettre M Royer à la tête de la librairie… Le Roi jugera peut-être à propos de donner les postes à M Becquey, parce qu’elles sont aujourd’hui dans les mains honteuses et qui inquiètent le public. » (Voir Journal de l’Empire, dimanche 16 avril 1815, page 3) (sur le site Gallica de la BNF). A. Beugnot (bibliographie, pages 75-76) indique que la nomination de Becquey en qualité de directeur général de l'agriculture, du commerce, des arts et des manufactures est le témoignage de la faveur de Louis XVIII en souvenir des services rendus lorsqu’il était en exil (il s’agit de la participation de Becquey au comité secret de Louis XVIII sous le Directoire. Parallèlement, Royer-Collard qui fut à l’initiative de ce comité, est nommé directeur général de la Librairie). F. Démier (bibliographie, page 395) indique que c’est le baron Louis qui fait appel à Bérenger à la direction général de Douanes et à Becquey à la direction général de l'agriculture, du commerce, des arts et des manufactures, deux directions nouvellement réorganisées.
Par erreur, reprise par de nombreux auteurs jusqu’à nos jours, Louis Becquey est confondu avec son frère François Becquey à telle enseigne que la notice consacrée à Louis Becquey dans Dictionnaire des parlementaires français... depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, Tome I, de « A à Cay », Paris, Bourloton éditeur, 1889, page 233 et suiv. (sur le site Gallica de la BNF) prénomme ce dernier « François-Louis » et le mentionne comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de François. Cette erreur a été corrigée dans le Dictionnaire de biographie française (bibliographie), Tome cinquième, Paris, 1951, qui termine la notice consacrée à « BECQUEY (Louis) » par le commentaire « L'essentiel de ses publications se trouve au catalogue des imprimés de la Bibliothèque nationale, sous la rubrique erronée de Becquey (François-Louis) et avec l'attribution fautive de la traduction de l'Enéide, œuvre de son frère François. » (NB : les textes référencés « Becquey » à la BNF (sur le site Data.bnf.fr) ont pris en compte cette correction). Vraisemblablement cette erreur tient à la circonstance que Louis n’est pas étranger à la carrière de François notamment dans sa nomination de conseiller de préfecture auprès du préfet de la Marne : « En l’An VIII, il [Louis] fait partie de l’entourage de Lucien Bonaparte et du Premier Consul ; il est lié avec le troisième Consul Lebrun, et joue un rôle important dans les nominations aux postes clés des départements de la Champagne méridionale. » (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 44, notice consacrée à Louis Becquey). De même ; « Le préfet de la MarneBourgeois de Jessaintavait beaucoup d’obligations envers Louis Becquey qui avait guidé les premiers pas de sa carrière. » (Voir Georges Clause, Les élections de 1827 dans le département de la Marne, page 254, note (31), in [Collectif], « La France au XIXe siècle – études historiques, mélanges offerts à Charles-Hippolyte Pouthas », Paris, publications de la Sorbonne, 1973) [NB : G. Clause indique par erreur Charles Becquey comme le fils de Louis, alors qu’il s’agit de François.] Sur les conseils donnés par Becquey dans les premiers temps de l’activité préfectorale de Bourgeois de Jessaint, voir Georges Clause, La circulation des idées dans l’administration napoléonienne, l’exemple de la Marne, in « La communication dans l’histoire – Tricentenaire de Colbert », colloque de Reims septembre 1983, Reims, Travaux de l’Académie nationale de Reims, 1985, 175e volume, page 268 [NB : les courriers de Becquey adressés à Bourgeois de Jessaint sont conservés aux Archives départementales de la Marne, cote 1 M 15.]). En outre, « Lucien Bonaparte fut lui-même conseillé par Beugnot, ancien procureur général-syndic de l'Aube et ancien député à la Législative, et par [Louis] Becquey qui avait aussi exercé la fonction de procureur-syndic de la Haute-Marne. » (Voir Centre régional de documentation pédagogique de Champagne-Ardenne, 2001, Les Préfets de la marne - Les premières nominations) (NB : Beugnot et Becquey ont commencé leur carrière politique ensemble en Haute-Marne. À la Législative, Becquey et Lebrun (juriste et financier, spécialiste des questions budgétaires et financières) sont membres du comité des finances. Lorsqu’il était maire de Bar-sur-Aube (Haute-Marne), Bourgeois de Jessaint, condisciple de Napoléon Bonaparte à l’École de Brienne, a pour adjoint Beugnot. En 1800, Beugnot, alors secrétaire général du ministère de l’Intérieur dirigé par Lucien Bonaparte, prépare la liste des nouveaux préfets institués par le premier consul Napoléon Bonaparte, qui consulte également les deux autres consuls Cambacères et Lebrun, le plus actif dans la préparation des propositions de nomination des premiers préfets. Pour la Marne, Bonaparte retient la proposition de J.-J. Siméon qui préfère siéger au Tribunat, laissant le champ libre au second placé, Bourgeois de Jessaint.) La confusion entre Louis Becquey et François Becquey est ancienne, comme en témoigne en 1816 la notice consacrée à Louis Becquey dans la Biographie des hommes vivants ou histoire par ordre alphabétique de la vie politique..., Tome premier, Paris, L. G. Michaud imprimeur-libraire, 1816, page 264 qui indique « Becquey fut appelé au Corps législatif le 1er mai 1804 » alors qu’il s’agit de François. Enfin, les qualités de « conseiller » de l’université, pour Louis, et d’« inspecteur » de l’académie puis de l’université de Paris, pour François, peuvent prêter à confusion entre eux, comme la circonstance que le premier est parlementaire représentant la Haute-Marne et le second de la Marne.
cnrs.fr
dumas.ccsd.cnrs.fr
« Becquey a également su retourner sa veste et devenir un serviteur zélé du gouvernement à la Chambre, après avoir été celui de Decazes... Le ministère de l’Intérieur sous Corbière connaît donc un fort renouvellement de personnel, finalement, les seuls cadres présents avant son arrivée et encore à leur poste en 1827 sont les inusables Rosman et Becquey, avec le baron Capelle. » (Voir Josselin Blieck, Jacques Corbière, ministre de l’intérieur (14 décembre 1821 - 3 janvier 1828) - volume 1, laboratoire du CERHIO, université Rennes 2 Haute-Bretagne, septembre 2012, pages 5, 30 à 32) (sur le site Archive ouverte HAL) (NB : Rosman est responsable de la division de la comptabilité générale au ministère de l’intérieur chargée, en particulier, de suivre les fonds secrets du roi (Voir Journal, L’ami de la religion…, Tome 85, Paris, 1835, page 421)). Voir également [Colectif] (bibliographie), Aide-toi, le ciel t'aidera, la notice « Becquey ».
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Il est décoré du grade de chevalier dans l’ordre de la Légion d’Honneur le 1er mai 1821, (voir dans la base ELEONOR des Archives nationales le dossier LH/161/86 d’Augustin, Joseph Becquey, abbé, provicaire général de Châlons).
Louis Becquey est parfois confondu avec son neveu Jules Becquey (17 floréal an X (7 mai 1802) - 7 mars 1863), maître des forges à Marnaval près de Saint-Dizier, en association avec Collette de Baudicour (Voir Annales des mines, Ordonnance du 26 juillet 1844 portant que les sieurs Becquey et Collette de Baudicourt sont autorisés à maintenir en activité leur usine à fer de Marnaval, située sur la Marne, commune de Saint-Dizier (Haute-Marne)... ), et maire de Saint-Dizier de 1847 à 1848. Ainsi, il est écrit par erreur : « Becquey… haut fonctionnaire, il inspire le tarif protecteur de la Restauration ; député (H.-M.), il gère une forge et crée une entreprise complète à Saint-Dizier. » (in Jean Vial, L’industrialisation de la sidérurgie française 1814-1864, Paris, Mouton-École pratique des hautes études (6e section), 1967, p. 175, note 4). La forge dont il s’agit est celle de Marnaval, en périphérie de Saint-Dizier, ayant appartenu à Charles Le Blanc et Nicolas Le Blanc (dit de Closmussey), beaux-frères de Louis Becquey. La forge de Marnaval est vendue, en 1816, à André-Prosper Collette de Baudicour, gendre de Nicolas Le Blanc (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 183) C'est pour se distinguer de son frère aîné, que Nicolas Le Blanc adjoint le suffixe « de Closmussey » à son nom. Closmussey était un petit fief situé sur la paroisse de Vollérart, bailliage de Chaumont ; il relevait directement du Roi. Son père l’avait acheté du fils d’un protestant et l’aliénation n’avait été autorisée par Louis XV qu’en janvier 1739 (Voir Th. Collette de Baudicour (bibliographie) - cahier I (1750-1833), page 81, note bas de page) Voir généalogie de Collette de Baudicour et les liens avec la famille Becquey sur Geneanet.
Gabrielle Philippine Le Blanc est la fille de Nicolas Le Blanc de Closmussey, frère de Sophie Marguerite Le Blanc épouse de Louis Becquey (Voir généalogie de la famille Le Blanc sur Geneanet). Au décès de leur mère, Madeleine Philippine (née Clément) en 1799 à l'âge de 37 ans, leur père, Nicolas Le Blanc confie l'aînée des trois filles, Victorine (1794), à Mme Halotel (née Delalain, épouse de Charles Laurent Halotel, qui a perdu ses deux enfants jeunes emportés par la maladie ; Charles à 20 ans et Henriette à 19 ans - Cf. Th. Collette de Baudicour (bibliographie) - cahier I (1750-1833), pages 38, 49 et 52), la seconde Henriette (1796) reste auprès de son père et la benjamine, Gabrielle (1798), est confiée au couple Louis Becquey (Cf. Th. Collette de Baudicour (bibliographie) - cahier I (1750-1833), pages 52 et 88). « Becquey n’eut pas d’enfant de son union avec mademoiselle Leblanc et, pour adoucir ses regrets, un des frères de sa femme, Leblanc de Closmussey, consentit à ce qu’il appelât près de lui et élevât la jeune Gabrielle Leblanc, sa fille… » (Voir A. Beugnot (bibliographie), page 287).
« …des opérations de banque auxquelles même il s'était livré, lorsqu’il cherchait, dans les premiers temps de l’Empire, à se créer d’utiles occupations... » (Cf. A. Beugnot (Bibliographie), page 80-81). « ...Louis Becquey et Charles-Laurent Halotel, tous deux originaires des environs de St-Dizier, établis à Paris et reconvertis dans le maniement de l’argent (…) La famille de Charles-Laurent Halotel a fait fortune dans le négoce du bois au XVIIe siècle, puis dans l'activité sidérurgique en louant au duc d'Orléans la forge à Allichamps (Haute-Marne) au début du XVIIIe. Gruyer des forêts du Der et du Val dans les environs de St-Dizier depuis 1768, Halotel s'installe à Paris en 1786 pour devenir administrateur général des Domaines et Finances de la famille d'Orléans. La chute de Philippe-Égalité le conduit à devenir banquier. » (Cf. Philippe Delorme, Jules Rozet maître de forges et notable en Haute-Marne au XIXe siècle (1800 - 1871), université Paris I Panthéon-Sorbonne, Thèse pour le Doctorat d’Histoire sous la direction de M. Denis Woronoff, cahier hors-série de l'APIC (Association pour le Patrimoine Industriel de Champagne-Ardenne), décembre 2007, première partie « tradition et innovation 1823-1832 », 1er chapitre : les origines de Jules Rozet et le milieu des forges en Haute-Marne (page 8 et note 62 sur la même page du PDF)). Charles-Laurent Halotel est le frère de Françoise Halotel mariée à Henry Daniel Le Blanc et dont la fille, Sophie Marguerite Le Blanc, est l'épouse de Louis Becquey. Voir généalogie de la famille Le Blanc sur Geneanet. (NB : La gruyerie d'Eclaron comprenait les grandes forêts du Der et du Val, qui appartenaient à la Maison d'Orléans, et s'étendaient entre Eclaron, Wassy, Montier-en-Der et Joinville (Voir Th. Collette de Baudicour (bibliographie) cahier I (1750-1833), pages 36 et 37)).
Sur la famille Le Blanc, voir [Collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, pages 115 et 180-183. Voir également la généalogie de la famille Le Blanc sur Geneanet.
Louis Becquey est parfois confondu avec son neveu Jules Becquey (17 floréal an X (7 mai 1802) - 7 mars 1863), maître des forges à Marnaval près de Saint-Dizier, en association avec Collette de Baudicour (Voir Annales des mines, Ordonnance du 26 juillet 1844 portant que les sieurs Becquey et Collette de Baudicourt sont autorisés à maintenir en activité leur usine à fer de Marnaval, située sur la Marne, commune de Saint-Dizier (Haute-Marne)... ), et maire de Saint-Dizier de 1847 à 1848. Ainsi, il est écrit par erreur : « Becquey… haut fonctionnaire, il inspire le tarif protecteur de la Restauration ; député (H.-M.), il gère une forge et crée une entreprise complète à Saint-Dizier. » (in Jean Vial, L’industrialisation de la sidérurgie française 1814-1864, Paris, Mouton-École pratique des hautes études (6e section), 1967, p. 175, note 4). La forge dont il s’agit est celle de Marnaval, en périphérie de Saint-Dizier, ayant appartenu à Charles Le Blanc et Nicolas Le Blanc (dit de Closmussey), beaux-frères de Louis Becquey. La forge de Marnaval est vendue, en 1816, à André-Prosper Collette de Baudicour, gendre de Nicolas Le Blanc (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 183) C'est pour se distinguer de son frère aîné, que Nicolas Le Blanc adjoint le suffixe « de Closmussey » à son nom. Closmussey était un petit fief situé sur la paroisse de Vollérart, bailliage de Chaumont ; il relevait directement du Roi. Son père l’avait acheté du fils d’un protestant et l’aliénation n’avait été autorisée par Louis XV qu’en janvier 1739 (Voir Th. Collette de Baudicour (bibliographie) - cahier I (1750-1833), page 81, note bas de page) Voir généalogie de Collette de Baudicour et les liens avec la famille Becquey sur Geneanet.
Gabrielle Philippine Le Blanc est la fille de Nicolas Le Blanc de Closmussey, frère de Sophie Marguerite Le Blanc épouse de Louis Becquey (Voir généalogie de la famille Le Blanc sur Geneanet). Au décès de leur mère, Madeleine Philippine (née Clément) en 1799 à l'âge de 37 ans, leur père, Nicolas Le Blanc confie l'aînée des trois filles, Victorine (1794), à Mme Halotel (née Delalain, épouse de Charles Laurent Halotel, qui a perdu ses deux enfants jeunes emportés par la maladie ; Charles à 20 ans et Henriette à 19 ans - Cf. Th. Collette de Baudicour (bibliographie) - cahier I (1750-1833), pages 38, 49 et 52), la seconde Henriette (1796) reste auprès de son père et la benjamine, Gabrielle (1798), est confiée au couple Louis Becquey (Cf. Th. Collette de Baudicour (bibliographie) - cahier I (1750-1833), pages 52 et 88). « Becquey n’eut pas d’enfant de son union avec mademoiselle Leblanc et, pour adoucir ses regrets, un des frères de sa femme, Leblanc de Closmussey, consentit à ce qu’il appelât près de lui et élevât la jeune Gabrielle Leblanc, sa fille… » (Voir A. Beugnot (bibliographie), page 287).
« …des opérations de banque auxquelles même il s'était livré, lorsqu’il cherchait, dans les premiers temps de l’Empire, à se créer d’utiles occupations... » (Cf. A. Beugnot (Bibliographie), page 80-81). « ...Louis Becquey et Charles-Laurent Halotel, tous deux originaires des environs de St-Dizier, établis à Paris et reconvertis dans le maniement de l’argent (…) La famille de Charles-Laurent Halotel a fait fortune dans le négoce du bois au XVIIe siècle, puis dans l'activité sidérurgique en louant au duc d'Orléans la forge à Allichamps (Haute-Marne) au début du XVIIIe. Gruyer des forêts du Der et du Val dans les environs de St-Dizier depuis 1768, Halotel s'installe à Paris en 1786 pour devenir administrateur général des Domaines et Finances de la famille d'Orléans. La chute de Philippe-Égalité le conduit à devenir banquier. » (Cf. Philippe Delorme, Jules Rozet maître de forges et notable en Haute-Marne au XIXe siècle (1800 - 1871), université Paris I Panthéon-Sorbonne, Thèse pour le Doctorat d’Histoire sous la direction de M. Denis Woronoff, cahier hors-série de l'APIC (Association pour le Patrimoine Industriel de Champagne-Ardenne), décembre 2007, première partie « tradition et innovation 1823-1832 », 1er chapitre : les origines de Jules Rozet et le milieu des forges en Haute-Marne (page 8 et note 62 sur la même page du PDF)). Charles-Laurent Halotel est le frère de Françoise Halotel mariée à Henry Daniel Le Blanc et dont la fille, Sophie Marguerite Le Blanc, est l'épouse de Louis Becquey. Voir généalogie de la famille Le Blanc sur Geneanet. (NB : La gruyerie d'Eclaron comprenait les grandes forêts du Der et du Val, qui appartenaient à la Maison d'Orléans, et s'étendaient entre Eclaron, Wassy, Montier-en-Der et Joinville (Voir Th. Collette de Baudicour (bibliographie) cahier I (1750-1833), pages 36 et 37)).
Sur la famille Le Blanc, voir [Collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, pages 115 et 180-183. Voir également la généalogie de la famille Le Blanc sur Geneanet.
Par erreur, reprise par de nombreux auteurs jusqu’à nos jours, Louis Becquey est confondu avec son frère François Becquey à telle enseigne que la notice consacrée à Louis Becquey dans Dictionnaire des parlementaires français... depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, Tome I, de « A à Cay », Paris, Bourloton éditeur, 1889, page 233 et suiv. (sur le site Gallica de la BNF) prénomme ce dernier « François-Louis » et le mentionne comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de François. Cette erreur a été corrigée dans le Dictionnaire de biographie française (bibliographie), Tome cinquième, Paris, 1951, qui termine la notice consacrée à « BECQUEY (Louis) » par le commentaire « L'essentiel de ses publications se trouve au catalogue des imprimés de la Bibliothèque nationale, sous la rubrique erronée de Becquey (François-Louis) et avec l'attribution fautive de la traduction de l'Enéide, œuvre de son frère François. » (NB : les textes référencés « Becquey » à la BNF (sur le site Data.bnf.fr) ont pris en compte cette correction). Vraisemblablement cette erreur tient à la circonstance que Louis n’est pas étranger à la carrière de François notamment dans sa nomination de conseiller de préfecture auprès du préfet de la Marne : « En l’An VIII, il [Louis] fait partie de l’entourage de Lucien Bonaparte et du Premier Consul ; il est lié avec le troisième Consul Lebrun, et joue un rôle important dans les nominations aux postes clés des départements de la Champagne méridionale. » (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 44, notice consacrée à Louis Becquey). De même ; « Le préfet de la MarneBourgeois de Jessaintavait beaucoup d’obligations envers Louis Becquey qui avait guidé les premiers pas de sa carrière. » (Voir Georges Clause, Les élections de 1827 dans le département de la Marne, page 254, note (31), in [Collectif], « La France au XIXe siècle – études historiques, mélanges offerts à Charles-Hippolyte Pouthas », Paris, publications de la Sorbonne, 1973) [NB : G. Clause indique par erreur Charles Becquey comme le fils de Louis, alors qu’il s’agit de François.] Sur les conseils donnés par Becquey dans les premiers temps de l’activité préfectorale de Bourgeois de Jessaint, voir Georges Clause, La circulation des idées dans l’administration napoléonienne, l’exemple de la Marne, in « La communication dans l’histoire – Tricentenaire de Colbert », colloque de Reims septembre 1983, Reims, Travaux de l’Académie nationale de Reims, 1985, 175e volume, page 268 [NB : les courriers de Becquey adressés à Bourgeois de Jessaint sont conservés aux Archives départementales de la Marne, cote 1 M 15.]). En outre, « Lucien Bonaparte fut lui-même conseillé par Beugnot, ancien procureur général-syndic de l'Aube et ancien député à la Législative, et par [Louis] Becquey qui avait aussi exercé la fonction de procureur-syndic de la Haute-Marne. » (Voir Centre régional de documentation pédagogique de Champagne-Ardenne, 2001, Les Préfets de la marne - Les premières nominations) (NB : Beugnot et Becquey ont commencé leur carrière politique ensemble en Haute-Marne. À la Législative, Becquey et Lebrun (juriste et financier, spécialiste des questions budgétaires et financières) sont membres du comité des finances. Lorsqu’il était maire de Bar-sur-Aube (Haute-Marne), Bourgeois de Jessaint, condisciple de Napoléon Bonaparte à l’École de Brienne, a pour adjoint Beugnot. En 1800, Beugnot, alors secrétaire général du ministère de l’Intérieur dirigé par Lucien Bonaparte, prépare la liste des nouveaux préfets institués par le premier consul Napoléon Bonaparte, qui consulte également les deux autres consuls Cambacères et Lebrun, le plus actif dans la préparation des propositions de nomination des premiers préfets. Pour la Marne, Bonaparte retient la proposition de J.-J. Siméon qui préfère siéger au Tribunat, laissant le champ libre au second placé, Bourgeois de Jessaint.) La confusion entre Louis Becquey et François Becquey est ancienne, comme en témoigne en 1816 la notice consacrée à Louis Becquey dans la Biographie des hommes vivants ou histoire par ordre alphabétique de la vie politique..., Tome premier, Paris, L. G. Michaud imprimeur-libraire, 1816, page 264 qui indique « Becquey fut appelé au Corps législatif le 1er mai 1804 » alors qu’il s’agit de François. Enfin, les qualités de « conseiller » de l’université, pour Louis, et d’« inspecteur » de l’académie puis de l’université de Paris, pour François, peuvent prêter à confusion entre eux, comme la circonstance que le premier est parlementaire représentant la Haute-Marne et le second de la Marne.
Louis Becquey est parfois confondu avec son neveu Jules Becquey (17 floréal an X (7 mai 1802) - 7 mars 1863), maître des forges à Marnaval près de Saint-Dizier, en association avec Collette de Baudicour (Voir Annales des mines, Ordonnance du 26 juillet 1844 portant que les sieurs Becquey et Collette de Baudicourt sont autorisés à maintenir en activité leur usine à fer de Marnaval, située sur la Marne, commune de Saint-Dizier (Haute-Marne)... ), et maire de Saint-Dizier de 1847 à 1848. Ainsi, il est écrit par erreur : « Becquey… haut fonctionnaire, il inspire le tarif protecteur de la Restauration ; député (H.-M.), il gère une forge et crée une entreprise complète à Saint-Dizier. » (in Jean Vial, L’industrialisation de la sidérurgie française 1814-1864, Paris, Mouton-École pratique des hautes études (6e section), 1967, p. 175, note 4). La forge dont il s’agit est celle de Marnaval, en périphérie de Saint-Dizier, ayant appartenu à Charles Le Blanc et Nicolas Le Blanc (dit de Closmussey), beaux-frères de Louis Becquey. La forge de Marnaval est vendue, en 1816, à André-Prosper Collette de Baudicour, gendre de Nicolas Le Blanc (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 183) C'est pour se distinguer de son frère aîné, que Nicolas Le Blanc adjoint le suffixe « de Closmussey » à son nom. Closmussey était un petit fief situé sur la paroisse de Vollérart, bailliage de Chaumont ; il relevait directement du Roi. Son père l’avait acheté du fils d’un protestant et l’aliénation n’avait été autorisée par Louis XV qu’en janvier 1739 (Voir Th. Collette de Baudicour (bibliographie) - cahier I (1750-1833), page 81, note bas de page) Voir généalogie de Collette de Baudicour et les liens avec la famille Becquey sur Geneanet.
Louis XVI établit, par sa déclaration du 17 juin 1787, des assemblées provinciales chargées de procéder à l'égale répartition des impositions foncières et personnelles, avec la faculté de surveiller l'emploi des fonds affectés aux dépenses locales ; ces assemblées se composaient, paritairement, de députés désignés par le roi et d’autres élus par les réunions de districts. Le nom de «M. Becquey, syndic », figure au Procès-verbal des séances de l’assemblée provinciale de Champagne tenue à Châlons dans les mois de novembre et décembre 1787, page 82 : Annexe XI - Tableau nominatif des membres qui composent les assemblées d’élection de la province de Champagne, élection de Joinville. Figure également dans l’ordre du tiers état « M. le Blanc, gruyer des baronies d’Eclaron & de Roche », vraisemblablement Charles Le Blanc, beau-frère de Louis Becquey (Voir [collectif] (bibliographie), Grands notables du Premier Empire, page 180).
« Le parti royaliste avait une agence à Paris ; mais trop sage, trop circonspecte pour être redoutable au premier consul, elle était tout à la fois un moyen de police et une issue donnée aux principes de la vieille monarchie ; on pouvait la surveiller et la tromper, car elle était crédule. Cette agence avait pour chefs MM. Royer-Collard, Becquey, sous le titre de correspondants de Louis XVIII ; le gouvernement la tolérait, parce qu'il pouvait, par la plus simple surveillance, connaître ainsi les desseins du prétendant et les tenir tous sous sa main. » (Voir Œuvres de Jean-Baptiste Capefigue : L'Europe pendant le Consulat et l'Empire de Napoléon, Tome I, Bruxelles, société belge de librairie, 1840, page 473.).
comte de Saint Cricq (1775-1854), originaire du Béarn, élève à Louis le Grand à Paris, secrétaire général de la préfecture de Seine-et-Marne sous le Consulat, agent de la direction des douanes en 1813, directeur général des douanes, conseiller d’État et député de Seine-et-Marne en 1815, proche des doctrinaires, ministre sous Martignac, vote l’adresse des 221, réélu après 1830, Pair en 1833 (Voir biographie).
« Becquey a également su retourner sa veste et devenir un serviteur zélé du gouvernement à la Chambre, après avoir été celui de Decazes... Le ministère de l’Intérieur sous Corbière connaît donc un fort renouvellement de personnel, finalement, les seuls cadres présents avant son arrivée et encore à leur poste en 1827 sont les inusables Rosman et Becquey, avec le baron Capelle. » (Voir Josselin Blieck, Jacques Corbière, ministre de l’intérieur (14 décembre 1821 - 3 janvier 1828) - volume 1, laboratoire du CERHIO, université Rennes 2 Haute-Bretagne, septembre 2012, pages 5, 30 à 32) (sur le site Archive ouverte HAL) (NB : Rosman est responsable de la division de la comptabilité générale au ministère de l’intérieur chargée, en particulier, de suivre les fonds secrets du roi (Voir Journal, L’ami de la religion…, Tome 85, Paris, 1835, page 421)). Voir également [Colectif] (bibliographie), Aide-toi, le ciel t'aidera, la notice « Becquey ».
En outre, en 1825, Henri Navier conçoit un projet entre Paris et Le Havre, examiné par l’Académie des sciences le 1er mai 1826, intitulé « De l’établissement d’un chemin de fer entre Paris et Le Havre, via Rouen, ligne à double voie destinée au transport de marchandises » En 1828, Henri Fournel, alors directeur des forges de Brousseval en Haute-Marne, conçoit un projet de chemin de fer de Gray à Saint-Dizier (ultérieurement prolongé vers Verdun) pour ouvrir une communication entre la Méditerranée et la mer du Nord en joignant les trois points où la Saône (Gray), la Marne (Saint-Dizier) et la Meuse (Verdun) commencent à être navigables. Le projet a pour objectif d’abaisser le prix des matières premières pour approvisionner les entreprises métallurgiques et sidérurgiques de l’est en houille, de Saint-Étienne et Alais, et en coke. Soumis à Becquey, ce projet, fragile techniquement et d'un coût sous-évalué, ne se réalise pas faute de financement (Voir déposition d’Henri Fournel au procès intenté contre les saint-simoniens en octobre 1832 inReligion saint-simonienne - procès en police correctionnelle le 19 octobre 1832, Paris, librairie saint-simonienne, 1832, page 13 et l’avertissement en en-tête de son opuscule Mémoire sur un chemin de fer de Gray à Verdun, communiqué aux maîtres de forges du département de la Haute-Marne le 2 août 1829, Paris, 1831, page 6. Voir également Lionel Latty, Henri Fournel, 1799-1876, ingénieur du corps des mines, saint-simonien, sa vie, ses œuvres, sa contribution au développement économique, industriel et social de son époque, thèse de doctorat d’histoire, Nanterre, université Paris X - Nanterre, 2000 (Atelier national de reproduction des thèses, Tome 1, page 15 à 45).
Bulletin de la Société de Géographie, Tome cinquième, Paris, Arthus Bertrand libraire de la société, 1826, pages 544 (admission - 17 mars 1826), 541 (élection présidence - 31 mars 1826) et 232 (AG décembre 1826 - discours d’ouverture).
Voir Almanach royal 1822, page 491 (sur le site Gallica de la BNF). Voir également Tablettes universelles, volume 11, août 1821, page 175. (NB : l'Almanach royal (éd. 1822 - p. 475) indique un délai de deux ans (24 mois) pour passer du grade d'officier à celui de commandeur. Le délai pour Becquey est de 16 mois). Par erreur, Beugnot (bibliographie, page 278) indique la promotion, par Charles X, au grade de commandeur au moment où Becquey quitte ses fonctions en 1830. Erreur reprise par maints auteurs.
Biographie d'Augustin Joseph Becquey in Amédée Lhote, Biographies châlonnaises, Genève, Slatkine reprints, 1971 (réédition), page 26. Voir également, [Collectif], L'ami de la religion et du roi, journal ecclésiastique, politique et littéraire, Tome 55, Paris, librairie ecclésiastique d'Adrien Le Clere et Cie, 1828.
Mémoire diffusé aux préfet par Becquey (Voir lettre du 29 novembre 1823, in Ravinet, Codes des ponts et Chaussées, Tome deuxième, Paris, Carilian-Gœury libraire, 1829, page 507).
« Dans la vue d'apprécier par lui-même toutes les améliorations apportées par les Anglais à ce système [navigation intérieure], M. Cordier a fait à ses frais le voyage d'Angleterre. » (Cordier, Histoire de la navigation intérieure…, compte-rendu par Ch. Dupin, in Revue encyclopédique, tome 2 (mai 1819), p. 439). Peter J. Wexler, La formation du vocabulaire des chemins de fer en France (1778-1842), p. 28, note 13, indique que Cordier et Dupin avaient fait ensemble, en 1816, le voyage en Angleterre. Il est à noter que Dupin était, à cette époque, affecté à l’arsenal de Dunkerque.
Voir Alfred Rouxeau, Laennec après 1806. 1806-1826 d'après des documents inédits, Paris, librairie J.-B. Baillière et fils, 1920 (sur le site Gallica de la BNF), page 181 et 182 (NB : l’auteur indique Becquey comme membre du Corps législatif alors qu’il s’agit de son frère François). La nomination de Laennec à cet emploi, après de vaines tentatives antérieures, n’est pas étrangère à sa réputation de catholique militant et de royaliste bon teint qui avait publié en 1815, à Gand, un petit opuscule antibonapartiste (sur cet opuscule Ibid., p 145 et suiv.). Or l’époque exigeait pour la nomination de fonctionnaires, des serviteurs zélés au Trône et à l’Autel (Voir A. Finot, Louis Becquey le « découvreur » de Laennec, 1970, Société Française d'Histoire de la Médecine (sur le site de la Bibliothèque interuniversitaire santé) (NB : l’auteur, dans le rappel biographique de Louis Becquey, le confond avec son frère François et ajoute comme illustration à son article un portrait de François Becquey).
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« …des opérations de banque auxquelles même il s'était livré, lorsqu’il cherchait, dans les premiers temps de l’Empire, à se créer d’utiles occupations... » (Cf. A. Beugnot (Bibliographie), page 80-81). « ...Louis Becquey et Charles-Laurent Halotel, tous deux originaires des environs de St-Dizier, établis à Paris et reconvertis dans le maniement de l’argent (…) La famille de Charles-Laurent Halotel a fait fortune dans le négoce du bois au XVIIe siècle, puis dans l'activité sidérurgique en louant au duc d'Orléans la forge à Allichamps (Haute-Marne) au début du XVIIIe. Gruyer des forêts du Der et du Val dans les environs de St-Dizier depuis 1768, Halotel s'installe à Paris en 1786 pour devenir administrateur général des Domaines et Finances de la famille d'Orléans. La chute de Philippe-Égalité le conduit à devenir banquier. » (Cf. Philippe Delorme, Jules Rozet maître de forges et notable en Haute-Marne au XIXe siècle (1800 - 1871), université Paris I Panthéon-Sorbonne, Thèse pour le Doctorat d’Histoire sous la direction de M. Denis Woronoff, cahier hors-série de l'APIC (Association pour le Patrimoine Industriel de Champagne-Ardenne), décembre 2007, première partie « tradition et innovation 1823-1832 », 1er chapitre : les origines de Jules Rozet et le milieu des forges en Haute-Marne (page 8 et note 62 sur la même page du PDF)). Charles-Laurent Halotel est le frère de Françoise Halotel mariée à Henry Daniel Le Blanc et dont la fille, Sophie Marguerite Le Blanc, est l'épouse de Louis Becquey. Voir généalogie de la famille Le Blanc sur Geneanet. (NB : La gruyerie d'Eclaron comprenait les grandes forêts du Der et du Val, qui appartenaient à la Maison d'Orléans, et s'étendaient entre Eclaron, Wassy, Montier-en-Der et Joinville (Voir Th. Collette de Baudicour (bibliographie) cahier I (1750-1833), pages 36 et 37)).