Louis François Petit-Radel (French Wikipedia)

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  • Un rapport établi sous la Restauration rapporte cet épisode : Arch. nat., O3 623.

    « En 1793, l'architecte Petit-Radel fut chargé par le Comité de salut public d'aller jeter aux quatre vents les quarante-cinq cœurs des princes et princesses de la Maison de France qui se trouvaient dans la chapelle du Saint-Sacrement, au Val de Grâce, ainsi que les cœurs de Louis XIII et de Louis XIV qui avaient été placés de part et d'autre de l'autel de l'église Saint-Louis des Jésuites, rue Saint-Antoine. Les membres de la famille des Bourbons étaient, en effet, enterrés à Saint-Denis sans leur cœur, qu'il était d'usage de confier à quelque communauté religieuse. Avant d'accomplir sa mission, Petit-Radel demanda à deux de ses amis peintres, Saint-Martin et Martin Drolling : — Voulez-vous de la mummie ? La mummie, provenant habituellement d'Orient, n'était pas autre chose que des matières organiques ayant macéré dans des aromates et de l'alcool. La guerre empêchait alors les peintres de se procurer cette mummie qui, malaxée avec de l'huile et mélangée à la couleur, donnait, paraît-il, aux toiles un “glacis merveilleux”. Saint-Martin acheta les cœurs de Louis XIII et de Louis XIV, mais n'utilisa qu'une partie du cœur du Roi-Soleil et put à la Restauration rendre ce qu'il en restait. Il offrit également à Louis XVIII le cœur non entamé de Louis XIII et ne reçut en échange qu'une tabatière en or. Il n'en fut pas de même pour Martin Drolling, qui s'était rendu acquéreur d'une douzaine de cœurs, parmi lesquels ceux des reines Anne et Marie-Thérèse d'Autriche, de la Grande Mademoiselle, de Monsieur, frère de Louis XIV, de Philippe d'Orléans, du duc et de la duchesse de Bourgogne, de Madame Henriette. Quelle oraison funèbre pour un Bossuet ! Dans son atelier du II, rue de Sèvres, il les mit froidement en tubes et, spécialisé dans le clair-obscur, utilisa son emplette jusqu'à la dernière goutte ! Ainsi, ceux qui voudraient aujourd'hui se recueillir devant les cœurs de la mère ou de la femme de Louis XIV, ou encore devant celui du Régent, devront aller contempler la Maîtresse d'école du village, ou mieux, l'Intérieur d'une cuisine, toile de Martin Drolling qui fut accrochée au Louvre jusqu'en 1959 et qui se trouve aujourd'hui au musée de Strasbourg... »

    — André Castelot, L'Histoire insolite, Paris, Perrin, , 427 p. (ISBN 2-262-00248-7), p. 171) V. aussi : Georges Cain, « Dans les Caveaux de Saint-Denis », Le Figaro, vol. 58, no 42,‎ (lire en ligne)

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  • Laetitia Levrat, Martin Drölling (Bergheim 1752-Paris 1817) : un état de la question. Art et histoire de l’art, (HAL dumas-00556601, lire en ligne)

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  • Laetitia Levrat, Martin Drölling (Bergheim 1752-Paris 1817) : un état de la question. Art et histoire de l’art, (HAL dumas-00556601, lire en ligne)

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