Pasteur, carnet du 6 juillet 1885, notes reproduites dans F. Balibar et M.-L. Prévost (coord.), Pasteur, Cahiers d'un savant, CNRS Éditions, Paris, et Zulma, Cardeilhan, 1995, p. 212, et sur le site de l'Académie de Versailles. Dans sa publication, Pasteur dit que l'estomac était rempli de foin, de paille et de fragments de bois. (L. Pasteur, « Méthode pour prévenir la rage après morsure », Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. 101 (1885), séance du 26 octobre 1885, p. 765-774; reproduit dans L. Pasteur, Écrits scientifiques et médicaux, choix, présentation et notes par André Pichot, Paris, Flammarion, 1994, p. 302-311).
P. Debré, Louis Pasteur, Flammarion, 1994, p. 219. Dans ses Études sur la maladie des vers à soie, publiées en 1870 (Œuvres complètes de Pasteur, vol. 4, consultable sur Gallica), Pasteur rapporte qu'il consulta Leydig sur la question de la nature vivante des corpuscules. (Une de ses lettres à Leydig est de décembre 1866.) Il admet que « pour le fond » il a adopté les opinions de Leydig et de Balbiani, mais il les contredit sur la question du mode de formation des corpuscules (p. 135, 137 et 138). En 1884, Balbiani soumettra à un examen la théorie de Pasteur sur le développement des corpuscules et conclura comme suit : « Je crois qu'il est inutile de m'arrêter plus longtemps sur les observations de M. Pasteur, que je pense pouvoir caractériser d'un seul mot en disant que leur auteur y prouve combien il est peu familier avec les recherches de la biologie. Mais avec cette réserve, je rends justice à ses travaux qui ont rendu aux sériciculteurs un réel service en leur permettant de reconnaître une graine saine d'une graine malade. » (G. Balbiani, Leçons sus les sporozoaires, Paris, 1884, p. 160-163. En ligne.) Sur les erreurs de Pasteur dans l'étude des vers à soie et le jugement qu'il portait lui-même sur ces erreurs, voir Richard Moreau, « Le dernier pli cacheté de Louis Pasteur à l'Académie des sciences », La vie des sciences, Comptes rendus, série générale, t. 6, 1989, no 5, p. 403-434, en ligne.
Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux (chap. « Devant la douleur », p. 170-171), éd. Robert Laffont (collection Bouquins) (ISBN978-2-221-07175-5). Voir le contexte de la citation sur l'Encyclopédie de l'Agora.
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Louis Pasteur, Examen critique d'un écrit posthume de Claude Bernard sur la fermentation, Paris, 1879, p. 79, en ligne.
Annales des sciences naturelles (partie zoologique), 4e sér., XVI, 1861, p. 5-98en ligne.; Annales de chimie et de physique, 3e sér., LXIV, janvier 1862, p. 5-110en ligne. ; Œuvres de Pasteur, tome 2, p. 210-294en ligne..
P. Debré, Louis Pasteur, Flammarion, 1994, p. 219. Dans ses Études sur la maladie des vers à soie, publiées en 1870 (Œuvres complètes de Pasteur, vol. 4, consultable sur Gallica), Pasteur rapporte qu'il consulta Leydig sur la question de la nature vivante des corpuscules. (Une de ses lettres à Leydig est de décembre 1866.) Il admet que « pour le fond » il a adopté les opinions de Leydig et de Balbiani, mais il les contredit sur la question du mode de formation des corpuscules (p. 135, 137 et 138). En 1884, Balbiani soumettra à un examen la théorie de Pasteur sur le développement des corpuscules et conclura comme suit : « Je crois qu'il est inutile de m'arrêter plus longtemps sur les observations de M. Pasteur, que je pense pouvoir caractériser d'un seul mot en disant que leur auteur y prouve combien il est peu familier avec les recherches de la biologie. Mais avec cette réserve, je rends justice à ses travaux qui ont rendu aux sériciculteurs un réel service en leur permettant de reconnaître une graine saine d'une graine malade. » (G. Balbiani, Leçons sus les sporozoaires, Paris, 1884, p. 160-163. En ligne.) Sur les erreurs de Pasteur dans l'étude des vers à soie et le jugement qu'il portait lui-même sur ces erreurs, voir Richard Moreau, « Le dernier pli cacheté de Louis Pasteur à l'Académie des sciences », La vie des sciences, Comptes rendus, série générale, t. 6, 1989, no 5, p. 403-434, en ligne.
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Dominique Raynaud, « La correspondance de F.-A. Pouchet avec les membres de l'Académie des Sciences: une réévaluation du débat sur la génération spontanée », European Journal of Sociology, 1999, 40 (2), p. 257-276, en ligne.
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Charles L. Hatheway, « Toxigenic Clostridia », Clinical microbiology reviews, vol. 3, no 1, janvier 1990, p. 66-98, p. 85, en ligne.
Pour ce qui est de la mise en évidence de l'importante présence de germes dans l'eau, Pasteur et Joubert (« Sur les germes des bactéries en suspension dans l'atmosphère et dans les eaux », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 84, 1877, p. 206-209, spéc. 207-208, Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, p. 467-469, spéc. p. 468, consultable sur Gallica) rendent hommage à Burdon-Sanderson, « The origin and distribution of microzymes (bacteria) in water, and the circumstances which determine their existence in the tissue and liquids of the living body », Quarterly Journal of Microscopical Science, n. ser., XI, 1871, p. 323-352, consultable sur le site du Journal of Cell Science.
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L. Pasteur, Discours prononcé à Douai, le 7 décembre 1854, à l'occasion de l'installation solennelle de la Faculté des lettres de Douai et de la Faculté des sciences de Lille, Œuvres complètes, t. 7, p. 131, consultable sur Gallica. L'article hasard de l'index figurant à la fin du vol. 7 des Œuvres complètes donne encore deux autres passages analogues.
Lettre de Pasteur au Temps, en date du 26 juillet 1883, Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 539-540, consultable sur Gallica; René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, réimpr. phot. Hachette, 1962, p. 159-160; Patrice Debré, Louis Pasteur, 1994, p. 323-325.
Œuvres complètes de Pasteur, t. 7, p. 326-339, consultable sur Gallica et sur Wikisource.
L. Pasteur, « Mémoire sur la relation qui peut exister entre la forme cristalline et la composition chimique, et sur la cause de la polarisation rotatoire. (Extrait par l'auteur) », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 22 mai 1848, t. 26, p. 535-538, consultable sur Gallica. Œuvres complètes de Pasteur, t. 1, p. 61-64 (avec date erronée du 15 au lieu du 22 mai 1848), consultable sur Gallica. Voir aussi des mémoires plus détaillés de pasteur sur le même sujet dans le même volume des Œuvres complètes.
J.B. Biot, « Chimie optique. - Communication d'une Note de M. Mitscherlich », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 14 octobre 1844, vol. 19, p. 719-725. Consultable sur Gallica.
« je ne pouvais comprendre que deux substances fussent aussi semblables que le disait Mitscherlich, sans être tout à fait identiques ». L. Pasteur, « La dissymétrie moléculaire », Conférence faite à la Société chimique de Paris le 22 décembre 1883, Œuvres complètes de Pasteur, t. 1, p. 369-380, p. 370. Consultable sur Gallica.
« Je montre, en effet, que l'hémiédrie [dans le langage de Pasteur, hémiédrie = dissymétrie de la forme cristalline] est liée avec le sens de la polarisation rotatoire. Or, ce dernier phénomène étant moléculaire et accusant une dissymétrie dans les molécules, l'hémiédrie, à son tour, se trouve donc en étroite connexion avec la dissymétrie des derniers éléments qui composent le cristal [= avec la dissymétrie des molécules]. » L. Pasteur, « Recherches sur les relations qui peuvent exister entre la forme cristalline, la composition chimique et le sens de la polarisation rotatoire », Annales de chimie et de physique, 3e série, vol. 24, 1848, p. 442-459. Œuvres complètes de L. Pasteur, t. 1, p. 65-80, p. 66. Consultable sur Gallica. On trouve par exemple l'expression « pouvoir de rotation moléculaire » dans J.-B. Biot, « Mémoire sur la polarisation circulaire et sur ses applications à la chimie organique » (lu en 1832), Mémoires de l'Académie des sciences de l'Institut de France, t. 13, 1835, p. 39-176, p. 51, consultable sur Gallica.
Voir par exemple L. Pasteur, « Recherches sur les relations qui peuvent exister entre la forme cristalline, la composition chimique et le sens de la polarisation rotatoire », Annales de chimie et de physique, 3e série, vol. 24, 1848, p. 442-459. Œuvres complètes de L. Pasteur, t. 1, p. 65-80, p. 78 (consultable sur Gallica) : de l'existence, dans le paratartrate double de soude et d'ammoniaque, de deux sortes de cristaux, images spéculaires non superposables les uns des autres, Pasteur conclut qu'il y a là « deux groupes atomiques symétriquement isomorphes ».
Anthonny Guerronnan, Dictionnaire Synonymique, Paris, Gauthier-Villars, 1895, réimpr. Ayer Publishing, 1979, p. 9. Partiellement consultable sur Google Books. Pasteur avait d'abord proposé une terminologie un peu différente : « L'acide paratartrique, ou racémique, est bien réellement formé de deux acides distincts, l'un déviant à droite, l'autre à gauche le plan de la lumière polarisée, et tous deux de la même quantité absolue. (…) Je proposerai d'appeler acide lévoracémique l'acide qui dévie à gauche, acide dextroracémique l'acide qui dévie à droite le plan de polarisation des rayons lumineux. » (L. Pasteur, « Recherches sur les relations qui peuvent exister entre la forme cristalline, la composition chimique et le sens de la polarisation rotatoire (Deuxième mémoire) », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 9 avril 1849, t. 28, p. 477-478. Œuvres complètes de Pasteur, t. 1, p. 81-82, p. 81, consultable sur Gallica.
« Ces faits cependant nous montrent, en outre, l'étroite relation qui existe entre la forme cristalline et la constitution moléculaire » L. Pasteur, « Mémoire sur la relation qui peut exister entre la forme cristalline et la composition chimique, et sur la cause de la polarisation rotatoire (Extrait par l'auteur) », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du , t. 26, p. 535-538. Œuvres complètes de Pasteur, t. 1, p. 61-64, p. 62. Consultable sur Gallica.
L. Pasteur, Œuvres complètes, t. 1, p. 124, 133, 204, 283-284, 288, 311 (consultables sur Gallica) ; cités par F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967 ; rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 98-101.
L. Pasteur, « Mémoire sur l'alcool amylique », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 20 août 1855, vol. 41, p. 296-300; Œuvres complètes de L. Pasteur, vol. 1, p. 275, consultable sur Gallica.
« Chacun sait, en effet, depuis les belles et nombreuses recherches de M. Biot, que beaucoup de substances organiques jouissent de la propriété singulière de dévier à l'état de dissolution le plan de polarisation des rayons lumineux. » (Pasteur, Mémoire sur la relation qui peut exister entre la forme cristalline et la composition chimique, et sur la cause de la polarisation rotatoire. (Extrait par l'auteur), 1848, Œuvres complètes de Pasteur, t. 1, p. 63, consultable sur Gallica. Pour l'influence de Biot sur Pasteur à ce sujet, voir P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 46-50.
Pour Berzelius, voir Hilaire Cuny, Pasteur et le mystère de la vie, Paris, Seghers, 1963, p. 86. Quant à Liebig, il écrivait par exemple: « La levure de bière, et en général toutes les matières animales et végétales en putréfaction, reportent sur d'autres corps l'état de décomposition dans lequel elles se trouvent elles-mêmes. (…) Le mouvement qui, par la perturbation d'équilibre, s'imprime à leurs propres éléments se communique également aux éléments qui se trouvent en contact avec elles. » (Justus Liebig, Traité de chimie organique, tr. fr., t. 1, Paris, 1840, introd., p. XVIII, consultable sur Gallica. Cité par Pasteur, Mémoire sur la fermentation alcoolique, 1860, Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, Paris, 1922, p. 84, consultable sur Gallica, et par René Dubos, Louis Pasteur franc-tireur de la science, rééd. 1995, Paris, p. 150.) Sur les idées de Liebig, voir aussi Herbert C. Friedmann (1997) « From Friedrich Wöhler’s Urine to Eduard Buchner’s Alcohol », in A. Cornish-Bowden (dir.), New Beer in an Old Bottle: Eduard Buchner and the Growth of Biochemical Knowledge, Université de Valence, Valence, 1997, p. 67–122, en ligne.
Le « vibrion butyrique » de Pasteur a ensuite été nommé Bacillus amylobacter ou Clostridium butyricum. Ph. van Tieghem, « Identité du Bacillus amylobacter et du vibrion butyrique de M. Pasteur », Comtes rendus de l'Académie des sciences, t. 89 (1879), p. 5-8, consultable sur Gallica; article Bacillus amylobacter du Pr Georges Delisi sur Médicopédia.
M. Berthelot, « Sur la fermentation glucosique du sucre de canne », Comptes rendus de l'Académie des sciences, vol. 50, 1860, p. 980-984, spéc. 983-984, où Berthelot étend conjecturalement à toutes les fermentations ce qu'il a observé dans l'interversion du sucre de canne; consultable sur Gallica. Cité par Jean Jacques : Berthelot. Autopsie d'un mythe, Belin, 1987, p. 150 et 280. Voir aussi André Pichot, introduction au chapitre des fermentations dans : Louis Pasteur, Écrits scientifiques et médicaux, Choix, présentation et notes par André Pichot, Paris, Flammarion, p. 47-48.
Musculus, « Sur le ferment de l'urée », Comptes rendus de l'Académie des sciences, vol. 82, 1876, p. 333-336, consultable sur Gallica.
L. Pasteur, avec la collaboration de J. Joubert, « Sur la fermentation de l'urine », publié plusieurs fois en 1876; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 80-84, consultable sur Gallica. La publication originale est suivie d'un échange entre Berthelot et Pasteur. (Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 83, 1876, p. 8-10, consultable sur Gallica.).
Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 79, 1874, p. 1006-1009, consultable sur Gallica. Pasteur estimait que l'observation de Lechartier et Bellamy confirmait sa théorie de la fermentation comme vie sans air : dans la « fermentation proprement dite », la vie en question est celle du ferment microbien; dans l'observation de Lechartier et Bellamy, il s'agit de la vie des fruits. (Discussion sur la fermentation, Bulletin de l'Académie de médecine, séance du 2 mars 1875, 2e série, vol. 4, p. 230-257; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 28-37, spéc. p. 34-35, consultable sur Gallica).
En 1860 (année de la publication de la note de Berthelot) : « Dira-t-on au contraire que la levûre produit en se développant une matière telle que la pepsine, qui agit sur le sucre et disparaît aussitôt épuisée, car on ne trouve aucune substance de cette nature dans les liqueurs ? Je n'ai rien à répondre au sujet de ces hypothèses. Je ne les admets ni ne les repousse et veux m'efforcer toujours de ne pas aller au-delà des faits. Et les faits me disent seulement que toutes les fermentations proprement dites sont corrélatives de phénomènes physiologiques. » L. Pasteur, « Mémoire sur la fermentation alcoolique », Annales de chimie et de physique, 3e série, t. 58 (1860), p. 360, consultable sur Gallica, signalé par Herbert C. Friedmann (1997) « From Friedrich Wöhler’s Urine to Eduard Buchner’s Alcohol » p. 67–122 in A. Cornish-Bowden (dir.)New Beer in an Old Bottle: Eduard Buchner and the Growth of Biochemical Knowledge, Université de Valence, Valence, 1997, en ligne. Même chose lors de la polémique de 1878 avec Berthelot; voir Œuvres complètes de Pasteur, vol. 2, p. 534 et 592, consultables sur Gallica, citées par François Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 204-206. On notera que ce que Pasteur veut bien envisager dans le passage cité ci-dessus du Mémoire de 1860, c'est que la fermentation soit causée par une substance inconnue, elle-même «produite» par la levure. Dans une note du même mémoire, p. 342, consultable sur Gallica, il nie que la fermentation soit produite par la substance soluble contenue dans les cellules de levure, ce que certains avaient cru pouvoir déduire d'expériences de Colin (expériences que Pasteur interprète autrement) et qui sera confirmé par Eduard Buchner.
Le mot « vitalisme » a des sens différents. Employé à propos de Pasteur, il désigne la tendance à séparer rigoureusement le domaine du vivant et celui de l'inanimé. Voir André Pichot, Introduction générale à : Louis Pasteur, Écrits scientifiques et médicaux, Choix, présentation et notes par André Pichot, Paris, Flammarion, 1994, p. 18-19, et Patrice Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, 2005, chap. II, « Pasteur philosophe de la vie », section 3, « Le vitalisme de Pasteur », p. 46 et ss. Pour Pasteur, la barrière entre le règne minéral et le règne organique était une hypothèse de travail féconde plutôt qu'un dogme : « Non seulement je ne crois pas que cette barrière entre les deux règnes minéraux et organiques soit infranchissable, mais j'ai assigné, le premier, des conditions expérimentales qui seraient propres, selon moi, à la faire disparaître. Tant que ces conditions n'auront pas été réalisées avec succès, il est sage de croire à la distinction dont il s'agit et de la prendre pour guide. » (Œuvres complètes de Pasteur, t. 1, p. 365, consultable sur Gallica, écrit en 1875.
Pouchet, Note sur les proto-organismes animaux et végétaux nés spontanément dans l'air artificiel et le gaz oxygène ; Pouchet et Houzeau, Expériences sur les générations spontanées. Deuxième partie : Développement de certains proto-organismes dans de l'air artificiel ; Comptes rendus de l'Académie des Sciences, vol. 47, 1858, p. 979-982 et 982-984, consultable sur Gallica.
Milne Edwards, Remarques sur la valeur des faits qui sont considérés par quelques naturalistes comme étant propres à prouver l'existence de la génération spontanée des animaux, Comptes rendus de l'Académie des Sciences, vol. 48, 1859, p. 23-36, consultable sur Gallica.
Annales des sciences naturelles (partie zoologique), 4e sér., XVI, 1861, p. 5-98en ligne.; Annales de chimie et de physique, 3e sér., LXIV, janvier 1862, p. 5-110en ligne. ; Œuvres de Pasteur, tome 2, p. 210-294en ligne..
Pasteur, « Suite à une précédente communication relative aux générations dites spontanées », Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. 51, séance du 5 novembre 1860, p. 675-678, spéc. 676, consultable sur Gallica. Voir aussi conférence du 7 avril 1864 à la Sorbonne, Œuvres complètes de Pasteur, vol. 2, p. 328-346, spéc. p. 344. Consultable sur Gallica.
L. Pasteur, « Examen du rôle attribué au gaz oxygène atmosphérique dans la destruction des matières animales et végétales après la mort », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 20 avril 1863, t. 56, p. 734-740, reproduit dans les Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, p. 165-171, consultable sur Gallica. Selon Jean Rostand (J. Rostand, Le Courrier d'un bilolgiste, Gallimard, 1970, p. 183), cette expérience de 1863 est peut-être encore plus probante que toutes les précédentes.
G. L. Geison, The private science of Louis Pasteur, Princeton University Press, 1995, p. 130-131. Le pasteurien Émile Duclaux dit à ce sujet que Pasteur « ne voulait pas suivre ses adversaires sur leur terrain, sentant que c'était dangereux, et qu'on pourrait ainsi l'attirer où on voudrait. » (Émile Duclaux, Pasteur, histoire d'un esprit, Imprimerie Charaire, 1896, p. 139, consultable sur Gallica).
Voir le pasteurien Émile Duclaux, Pasteur, histoire d'un esprit, Imprimerie Charaire, 1896, p. 141-142, consultable sur Gallica.
Ferdinand Cohn, « Untersuchungen über Bacterien », Beiträge zur Biologie der Pflanzen 1, no 2, 1872, p. 127-144; « Untersuchungen über Bacterien, II », Beiträge zur Biologie der Pflanzen 1, no 3, 1875, p. 141-207; « Untersuchungen über Bacterien, IV, Beiträge zur Biologie der Bacillen », Beiträge zur Biologie der Pflanzen 2, no 2, 1876; cités par G.L. Geison, art. Cohn, Ferdinand Julius, dans C.G. Gillispie (dir.), The Dictionary of Scientific Biography, vol. 3, New York, 1971, p. 338-340. En 1868, Casimir Davaine avait déjà noté que certaines bactéries ont, outre une forme filamenteuse, une forme granulaire (autrement dit sporulaire) plus résistante à la chaleur et que ce fait pouvait avoir son importance dans la question des générations spontanées. (C. Davaine, « Recherches physiologiques et pathologiques sur les Bactéries », Comptes rendus de l'Académie des sciences, vol. 66, 1868, p. 499, spéc. p. 502-503, consultable sur Gallica. Cité par F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 287.
Émile Duclaux, Pasteur, histoire d'un esprit, Imprimerie Charaire, 1896, p. 150-151, consultable sur Gallica.
Manuscrit 18002 N.A.F. de la Bibl. Nat. Fr., reproduit incomplètement dans les Œuvres complètes de Pasteur, t. 7, p. 30, consultable sur Gallica, et plus complètement dans P. Pinet, Pasteur et la phiolosophie, Paris, 2005, p. 63-64, passage consultable sur Google Books. En fait, dans sa jeunesse (1854) et même encore en 1870, Pasteur rêva et tenta de créer la vie en laboratoire, ce qui doit nuancer l'opinion qu'on lui prête d'une séparation radicale entre le vivant et l'inanimé. Voir René Dubos, Louis Pasteur Franc-tireur de la science, éd. fr. 1995, p. 138-141, qui fait ce commentaire : « Pasteur a consacré une grande partie de sa vie à démontrer que tout se passe comme s'il était impossible de faire ce que lui, Pasteur, avait été impuissant à réaliser. » (p. 140).
Pasteur, Mémoire sur les corpuscules organisés qui existent dans l'atmosphère. Examen de la doctrine des générations spontanées, 1862; Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, p. 236, consultable sur Gallica.
Voir sa conférence de 1864 à la Sorbonne, Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, p. 332-333, consultable sur Gallica. Voir aussi son discours de réception à l'Académie française (1882) : « En prouvant que jusqu'à ce jour, la vie ne s'est jamais montrée à l'homme comme un produit des forces qui régissent la matière, j'ai pu servir la doctrine spiritualiste » (Œuvres complètes de Pasteur, t. 7, p. 326, consultable sur Gallica.).
Pasteur connaissait les conserves d'Appert, mais a déclaré que quand il publia ses premiers travaux sur la conservation du vin, il ignorait que le vin figurait parmi les substances dont Appert s'était occupé (L. Pasteur, Sur la conservation des vins. [Publication en brochure d'une] Lettre adressée à M. le rédacteur en chef du Moniteur vinicole, Paris, 1865, note de la publication en brochure; Œuvres complètes de Pasteur, t. 3, p. 352, note 1, consultable sur Gallica), Appert n'ayant publié ses expériences sur le vin que dans les dernières éditions de son traité (L. Pasteur, « Note sur l'emploi de la chaleur comme moyen de conservation du vin », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 61 (1865), p. 979, consultable sur Gallica). Voir P. Debré, Louis Pasteur, 1994, p. 256.
Dutrochet, « Rapport sur divers travaux entrepris au sujet de la maladie des vers à soie, connue vulgairement sous le nom de muscardine », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 6, 1838, p. 86-102, spéc. 88-89 et 97-100, consultable sur Gallica, tend à relativiser le rôle de Bassi. Cité par P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 180.
F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, réédité sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 267-268, donne un exemple tiré de Nicolas Lémery, Cours de chimie, 10e éd., Paris, 1713, p. 268. L'assimilation de la fièvre à la fermentation est déjà faite en 1663 par Boyle : « Celui qui comprend parfaitement la nature des ferments et des fermentations, bien mieux que celui qui les ignore, sera en mesure de rendre compte des divers aspects de plusieurs maladies (fièvres et autres) qu'on ne saisira peut-être jamais complètement sans avoir pénétré la doctrine de la fermentation. » (R. Boyle, Sur quelques aspects de la partie pathologique de la physique, 1663; référence donnée par René Dubos, Louis Pasteur franc-tireur de la science, rééd. 1995, p. 268.) Pasteur cite ce passage de Boyle dans sa lettre du 25 décembre 1882 À Monsieur Koch, Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 425, consultable sur Gallica. (Voir P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 171.) P. Pinet signale une opinion semblable chez John Pringle (1707-1782), que Pasteur avait lu. (P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 156 et 175-176. Pasteur mentionne cette opinion de Pringle dans ses Recherches sur la putréfaction, 1863, Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, p. 175, consultable sur Gallica.).
Pasteur, « À la suite d'une précédente communication relative aux générations spontanées », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 5 novembre 1860, t. 51, p. 675-678, Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, p. 202-205, spéc. 204-205, consultable sur Gallica. Dans une note non publiée, datée du 17 décembre 1859, Pasteur avait déjà écrit, après avoir décrit le phénomène de la fermentation : « Tout annonce également que c'est à des causes de cette nature que les maladies contagieuses doivent leur existence », mais cette note ne parle pas du rôle des organismes vivants. (Note remise par Pasteur au ministre de l'instruction et des cultes, Œuvres complètes, t. 3, p. 481, consultable sur Gallica; cité par P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, Paris, 2005, p. 155.).
Pour ce qui est de la mise en évidence de l'importante présence de germes dans l'eau, Pasteur et Joubert (« Sur les germes des bactéries en suspension dans l'atmosphère et dans les eaux », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 84, 1877, p. 206-209, spéc. 207-208, Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, p. 467-469, spéc. p. 468, consultable sur Gallica) rendent hommage à Burdon-Sanderson, « The origin and distribution of microzymes (bacteria) in water, and the circumstances which determine their existence in the tissue and liquids of the living body », Quarterly Journal of Microscopical Science, n. ser., XI, 1871, p. 323-352, consultable sur le site du Journal of Cell Science.
Pasteur, Joubert et Chamberland, « La théorie des germes et ses applications à la médecine et à la chirurgie », Bulletin de l'Académie de médecine, 2e série, t. 7, 1878, p. 446; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 112-130, spéc. 123-124, consultable sur Gallica. Communication publiée sous le même titre dans les Comptes rendus de l'Académie des Sciences, séance du 29 avril 1878 (t. 86, 1878, p. 1037-1043), mais la partie contenant les recommandations de stérilisation a été supprimée pour ne pas dépasser la longueur réglementaire. À la séance du 5 janvier 1874 de l'Académie des Sciences, Pasteur avait déjà dit : « Si j'avais l'honneur d'être chirurgien, jamais je n'introduirais dans le corps de l'homme un instrument quelconque sans l'avoir fait passer dans l'eau bouillante et mieux encore dans la flamme tout aussitôt avant l'opération, et refroidir rapidement. » (Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. 78 (1874), p. 46-47.
« Il la [= la flacherie] connaissait depuis longtemps, depuis son premier séjour dans le Midi en 1865, où l'une des deux éducations qui avaient servi de point de départ à ses déductions était atteinte de cette maladie, en même temps que de celle des corpuscules. » Émile Duclaux, Pasteur, Histoire d'un esprit, p. 218-219, consultable sur Gallica.
Voir récit de Quatrefages reproduit dans L. Pasteur, Études sur la maladie des vers à soie, Paris, 1870, Œuvres complètes de Pasteur, t. 4, p. 27, consultable sur Gallica.
« Mais les cas d'association étaient tellement fréquents, précisément parce que la maladie des corpuscules était très répandue, que Pasteur avait considéré les deux affections comme liées l'une à l'autre et devant disparaître ensemble. » (Émile Duclaux, Pasteur, Histoire d'un esprit, p. 218-219, consultable sur Gallica) Pasteur a exprimé cette opinion, notamment dans « Nouvelles études sur la maladie des vers à soie », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 63 (1866), p. 126-142 : « Je suis très-porté à croire qu'il n'existe pas de maladie actuelle particulière des vers à soie. Le mal dont on se plaint me paraît avoir existé toujours, mais à un moindre degré. (...) En outre, j'ai des motifs sérieux de croire que la plupart des maladies du ver à soie connues depuis longtemps sont liées à celle qui nous occupe, la muscardine et, peut-être, la grasserie exceptées. » (p. 136). Consultable sur Gallica. Même chose dans une lettre du 27 juin 1866 à Dumas : « toutes les autres maladies dites anciennes du ver à soie, moins la muscardine et peut-être la grasserie, telles que la maladie des motrs-flats, des petits, des passis, des arpians, ne sont que des formes de la maladie actuelle. » (Correspondance, t. 2, p. 265. Cité par Ph. Decourt, Les vérités indésirables, Paris, 1989, p. 173, et par P. Pinet, Pasteur et la phiolosophie, Paris, 2004, p. 158.
« Sur la maladie des vers à soie. Lettre de M. L. Pasteur à M. Dumas. » Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 3 juin 1867, t. 64, p. 1113. Consultable sur Gallica.
Balbiani, « Recherches sur les corpuscules de la pébrine et sur leur mode de propagation », Comptes rendus de l'Académie des Sciences, séance du 27 août 1866, vol. 63 (1866), p. 388-391, consultable sur Gallica. Balbiani commence ainsi : « Parmi toutes les opinions contradictoires qui ont été émises sur la nature des corpuscules de la pébrine, la plus discutable, à mon avis, est celle qui consiste à les assimiler à des éléments anatomiques soit normaux, soit plus ou moins altérés, ou à des produits morbides tels que les globules du pus, etc. Il y a plus de huit ans que cette opinion a été réfutée par M. le professeur Lebert (…) ; mais je crois pouvoir apporter en outre, contre la manière de voir citée plus haut, des preuves plus décisives, fondées sur l'observation des phénomènes que ces corpuscules présentent dans leur évolution, phénomènes qui mettent hors de doute leur étroite parenté avec les organismes parasites connus sous le nom de Psorospermies ».
P. Debré, Louis Pasteur, Flammarion, 1994, p. 219. Dans ses Études sur la maladie des vers à soie, publiées en 1870 (Œuvres complètes de Pasteur, vol. 4, consultable sur Gallica), Pasteur rapporte qu'il consulta Leydig sur la question de la nature vivante des corpuscules. (Une de ses lettres à Leydig est de décembre 1866.) Il admet que « pour le fond » il a adopté les opinions de Leydig et de Balbiani, mais il les contredit sur la question du mode de formation des corpuscules (p. 135, 137 et 138). En 1884, Balbiani soumettra à un examen la théorie de Pasteur sur le développement des corpuscules et conclura comme suit : « Je crois qu'il est inutile de m'arrêter plus longtemps sur les observations de M. Pasteur, que je pense pouvoir caractériser d'un seul mot en disant que leur auteur y prouve combien il est peu familier avec les recherches de la biologie. Mais avec cette réserve, je rends justice à ses travaux qui ont rendu aux sériciculteurs un réel service en leur permettant de reconnaître une graine saine d'une graine malade. » (G. Balbiani, Leçons sus les sporozoaires, Paris, 1884, p. 160-163. En ligne.) Sur les erreurs de Pasteur dans l'étude des vers à soie et le jugement qu'il portait lui-même sur ces erreurs, voir Richard Moreau, « Le dernier pli cacheté de Louis Pasteur à l'Académie des sciences », La vie des sciences, Comptes rendus, série générale, t. 6, 1989, no 5, p. 403-434, en ligne.
Louis Pasteur, Études sur la maladie des vers à soie; Œuvres complètes, t. 4, p. 166-167, consultable sur Gallica.
Pasteur mentionne les idées d'Osimo dans Louis Pasteur, Études sur la maladie des vers à soie; Œuvres complètes, t. 4, p. 38-39, consultable sur Gallica. Résumant un développement du pasteurien Émile Duclaux (Émile Duclaux, Pasteur, histoire d'un esprit, Sceaux, 1896, p. 198, consultable sur Gallica), P. Debré écrit que Pasteur est « conduit à proposer une méthode de tri des graines à peu près identique à celle préconisée quelques années auparavant par Orcino [lire : Osimo]. Si celle-ci avait échoué, affirme Pasteur, c'est par manque de confiance; ce qui, bien sûr, n'est pas son cas. » P. Debré, Louis Pasteur, Flammarion, 1994, p. 210.
D'après le pasteurien Émile Duclaux, les travaux sur le filtre, l'autoclave et le flambage des vases furent stimulés par les objections des adversaires des idées de Pasteur sur la génération spontanée. (Émile Duclaux, Pasteur, histoire d'un esprit, Imprimerie Charaire, 1896, p. 148, 150 et 152, consultable sur Gallica.).
Pasteur et Joubert, « Charbon et septicémie », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 85 (1877), p. 101-115, consultable sur Gallica.
Pasteur, « De l'extension de la théorie des germes à l'étiologie de quelques maladies communes », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 3 mai 1880, t. 90, p. 1033-1044; Bulletin de l'Académie de médecine, séance du 4 mai 1880, 2e série, t. 9, p. 435-447; Œuvres complètes, t. 6, Paris, 1933, p. 147-158, spéc. p. 151, consultable sur Gallica.
« (…) des germes qui, vous le voyez, ont une facilité extrême de propagation dans les tissus et qui entraîneraient infailliblement la mort des opérés dans un temps très court si la vie, dans ces membres, ne s'opposait à la multiplication de ces germes. Mais, hélas ! combien de fois cette résistance vitale est impuissante, combien de fois la constitution du blessé, son affaiblissement, son état moral (…) n'opposent qu'une barrière insuffisante à l'envahissement des infiniment petits » (L. Pasteur, avec Joubert et Chamberland, « La théorie des germes et ses applications à la médecine et à la chirurgie », 1878; Œuvres complètes, t. 6, p. 123-124, consultable sur Gallica; cité par P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 193-194.
Jean Théodoridès, « Quelques grands précurseurs de Pasteur », dans Histoire des Sciences médicales, 1973, vol. 7 (no 4), consultable sur le site de l'université Paris Descartes. Voici quelques citations d'époque :
« D'après les recherches de Moritz, [le sang de l'animal malade du choléra des poules] renferme parfois des bactéries. Ici encore il faudrait de nouvelles recherches pour bien spécifier la nature et l'espèce des microphytes (…) » (Dictionnaire de médecine, de chirurgie et d'hygiène vétérinaires de L. H. J. Hurtrel d'Arboval, refondu par A. Zundel, t. 2, Paris, 1875, p. 467.)
« La maladie [= le choléra des poules] est produite par un organisme microscopique, lequel, d'après le dictionnaire de Zundel, aurait été soupçonné en premier lieu par M. Moritz, vétérinaire de la haute Alsace, puis a été mieux figuré en 1878 par Perroncito, vétérinaire de Turin, et enfin retrouvé en 1879 par M. Toussaint, professeur de Toulouse, qui a démontré par la culture du petit organisme dans l'urine neutralisée que celui-ci était bien l'auteur de la virulence du sang. » L. Pasteur, Sur les maladies virulentes, et en particulier sur la maladie appelée vulgairement choléra des poules, Comptes Rendus de l'Acad. des Sciences, séance du 9 février 1880, XC, p. 239-248 ; Bulletin de l'Acad. de médecine, séance du 10 février 1880, 2e sér., IX, p. 121-134; Paris, 1880 (brochure) ; Recueil de médecine vétérinaire, 6e sér., VII, 1880, p. 125-135.
(O. C., vol. 6, p. 291-303, spéc. p. 294.)
« Certains vétérinaires y [= dans le « virus » du choléra des poules] avaient soupçonné l'existence de petits ferments animés, de bactéries, notamment un élève de M. Zundel. Il [= ?] a été signalé aussi par un vétérinaire de Turin et par un professeur de l'école vétérinaire de Toulouse, M. Toussaint. C'est de M. Toussaint que j'ai eu la première petite quantité de sang provenant d'une poule morte de ce qu'on désigne par choléra des poules. » (L. Pasteur, Sur les virus-vaccins du choléra des poules et du charbon, Comptes rendus des travaux du Congrès international des directeurs des stations agronomiques, session de Versailles, juin 1881. Paris, 1881, 4e séance, 22 juin 1881, p. 151-162. (O. C., vol. 6, p. 358-369, spéc. p. 359.)
(fr) Pasteur Œuvre tome 6 - Maladie virulentes. Virus. Vaccins. Prophylaxie de la rage [PDF].
René Vallery-Radot, La vie de Pasteur, 1900, p. 427, consultable sur Gallica. Passage reproduit par A. Cadeddu, Les vérités de la science, Florence, 2005, p. 108.
Émile Duclaux, Pasteur. Histoire d'un esprit, Sceaux, 1896, p. 348-349, consultable sur Gallica; reproduit par A. Cadeddu, ouvr. cité, p. 110, et résumée par P. Debré, Louis Pasteur, 1997, p. 404.
A. Chauveau, « Du renforcement de l'immunité des moutons algériens, à l'égard du sang de rate, par les inoculations préventives. Influence de l'inoculation de la mère sur la réceptivité du fœtus », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 91, 1880, p. 148-151, spéc. p. 151, consultable sur Gallica.
Henry Toussaint, Note contenue dans un pli cacheté et relative à un procédé pour la vaccination du mouton et du jeune chien (Note de Toussaint présentée par M. Bouley), Comptes rendus de l'Académie des sciences, 1880, tome 91, 2 août 1880, p. 303. H. Toussaint, « Vaccinations charbonneuses. Séance du 19 août 1880 », Association française pour l'avancement des sciences, 9, Comptes rendus de la 9e session, Reims 1880; Paris, 1881, p. 1021-1025. Consultable sur Gallica.
L. Pasteur, « Méthode pour prévenir la rage après morsure », Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. 101 (1885), séance du 26 octobre 1885, p. 765-774, consultable sur Gallica; reproduit dans L. Pasteur, Écrits scientifiques et médicaux, choix, présentation et notes par André Pichot, Paris, Flammarion, 1994, p. 302-311.
L. Pasteur, « Méthode pour prévenir la rage après morsure », Comptes rendus de l'Académie des Sciences, t. 101 (1885), séance du 26 octobre 1885, p. 765-774, consultable sur Gallica; reproduit dans L. Pasteur, Écrits scientifiques et médicaux, choix, présentation et notes par André Pichot, Paris, Flammarion, 1994, p. 302-311.
Pasteur et Joubert, « Étude sur la maladie charbonneuse », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 30 avril 1877, t. 84, p. 900-906, consultable sur Gallica; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 164-171, consultable sur Gallica; cité par F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 298-299, comme montrant que Pasteur rejeta erronément l'idée des toxines.
Pasteur et Joubert, « Charbon et septicémie », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 16 juillet 1877, t. 85, p. 101-105, consultable sur Gallica; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 172-188, consultable sur Gallica; cité par F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 298-299, à propos de la position de Pasteur sur les toxines. Dagognet inverse par erreur l'ordre chronologique des publications de Pasteur d'avril et de juillet 1877.
« Parlez de poison, si vous le voulez, mais vous serez contraint d'ajouter que, si un poison fait la mort, c'est le microbe qui engendre le poison. » (Pasteur, « Relations de la variole et de la vaccine. Choléra des poules », Bulletin de l'Académie de médecine, 2e série, vol. 9, 1880; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 477, consultable sur Gallica.) Cité par P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 191.
Pasteur, avec la collaboration de Chamberland et Roux, « De la possibilité de rendre les moutons réfractaires au charbon par la méthode des inoculations préventives », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 92 (1881), séance du 21 mars 1881, p. 662-665, consultable sur Gallica.
Voir par exemple Pasteur, « Observations sur une note de M. N. Gamaleïa », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 20 août 1888, t. 107, p. 434-435, Bulletin de l'Académie de médecine, séance du 21 août 1888, 3e série, t. 20, p. 308-309, Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 548 et ss. (consultable sur Gallica), qui renvoie à des publications des Annales de l'Institut Pasteur, 1887. L'acceptation finale des « vaccins chimiques » par Pasteur est notée par M. Grmek, « L'âge héroïque : les vaccins de Pasteur », dans A.-M. Moulin (dir.), L'aventure de la vaccination, Fayard, 1996, p. 159, qui renvoie à René Dubos, Louis Pasteur - Franc-tireur de la science, Presses universitaires de France, 1955, p. 387-390.
Louis Pasteur, « Sur les maladies virulentes, et en particulier sur la maladie appelée vulgairement choléra des poules », publié plusieurs fois en 1880; Œuvres complètes de Pasteur, vol. 6, p. 301, consultable sur Gallica.
Cette idée est attribuée à Auguste Chauveau par André Pichot, Pasteur, écrits scientifiques et médicaux, 1994, p. 200. Voir A. Chauveau, « Du renforcement de l'immunité des moutons algériens, à l'égard du sang de rate, par les inoculations préventives. Influence de l'inoculation de la mère sur la réceptivité du fœtus », Comptes rendus de l'Académie des sciences, t. 91, 1880, p. 148-151, spéc. p. 151, consultable sur Gallica, mais noter que cette communication de Chauveau (juillet 1880) est postérieure à la communication d'avril 1880 de Pasteur (L. Pasteur, « Sur le choléra des poules; études de la condition de la non-récidive de la maladie et de quelques autres de ses caractères », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 26 avril 1880, t. 90, 1880, p. 957; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 308, consultable sur Gallica). F. Dagognet, plus bienveillant qu'André Pichot, voit dans cette communication de Chauveau une anticipation sur la sérothérapie. (F. Dagognet, Pasteur sans la légende, 1994, p. 327-328.).
L. Pasteur, « Sur le choléra des poules; études de la condition de la non-récidive de la maladie et de quelques autres de ses caractères », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 26 avril 1880, t. 90, 1880, p. 957; Œuvres complètes de Pasteur, t. 6, p. 308, consultable sur Gallica.
Maurice Vallery-Radot (Pasteur, Perrin, 1994, p. 378), selon qui Pasteur, même sans pratique religieuse régulière, était au fond resté chrétien, traite avec dédain cette phrase qui, selon lui, apparut, sans références, quelques jours après la mort de Pasteur, dans la Semaine religieuse du diocèse de Versailles, 6 octobre 1895, p. 153. En fait, cette phrase est attribuée à Pasteur dès le 29 septembre 1895 (lendemain de sa mort) dans un article du Gaulois signé Jean Songère. (Voir reproduction de l'article sur le site Gallica, en mode image ou en mode texte.) Cette phrase est popularisée par le livre de François Bournand, Un bienfaiteur de l'humanité, Pasteur, sa vie, son œuvre, Paris, 1904, p. 262. Le frontispice de ce livre, qui porte la phrase en question, est reproduit dans G.L. Geison, The private science of Louis Pasteur, Princeton, 1995, entre les p. 242 et 243.
En 1878, au Congrès international séricicole, Pasteur avait admis que « si la pébrine est vaincue, la flacherie exerce toujours ses ravages. » Il attribuait la persistance de la flacherie au fait que les éleveurs n'avaient pas suivi ses conseils. (Comptes rendus sténographiques du Congrès international séricicole, tenu à Paris du 5 au 10 septembre 1878; Paris, 1879, p. 27-38. Reproduit dans les Œuvres complètes de Pasteur, t. 4, p. 698-713, spéc. 699 et 713; consultable sur Gallica.
F.A. Pouchet, Hétérogénie, Paris, 1859, p. 243. Consultable sur Google Books.
F.A. Pouchet, Hétérogénie, Paris, 1859, p. 141, consultable sur Google Books. Cité par François Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 217.
Thomas D. Brock, Milestones in microbiology 1546 to 1940, ASM Press (American Society for Microbiology), 1999, p. 130, passage consultable sur Google Books.
D'après Bruno Latour, la véritable adhésion du grand public mais aussi des médecins à l'œuvre pastorienne, ne vint ni de la découverte d'un vaccin contre la maladie du charbon —maladie des campagnes—, ni de celle d'un vaccin contre une maladie aussi terrifiante que la rage, mais de la mise au point du sérum antidiphtérique par Roux et ses collègues en 1894. Voir le site de Bruno Latour.
cambridge.org
journals.cambridge.org
W.D. Tigertt, « Anthrax. William Smith Greenfield, M.D., F.R.C.P., Professor Superintendant, the Brown Animal Sanatory Institution (1878-1881). Concerning the priority due to him for the production of the first vaccine against anthrax. », dans The Journal of Hygiene, vol. 85 (3), 1980, p. 415-420, sommaire consultable gratuitement en ligne; voir aussi autre lien vers cet article.
cambridge.org
(en) Gabriel Galvez-Behar, « Louis Pasteur ou l’entreprise scientifique au temps du capitalisme industriel », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 73, no 3, , p. 650 (ISSN0395-2649 et 1953-8146, DOI10.1017/ahss.2019.46, lire en ligne, consulté le )
cnrs-mrs.fr
bip.cnrs-mrs.fr
Pour Berzelius, voir Hilaire Cuny, Pasteur et le mystère de la vie, Paris, Seghers, 1963, p. 86. Quant à Liebig, il écrivait par exemple: « La levure de bière, et en général toutes les matières animales et végétales en putréfaction, reportent sur d'autres corps l'état de décomposition dans lequel elles se trouvent elles-mêmes. (…) Le mouvement qui, par la perturbation d'équilibre, s'imprime à leurs propres éléments se communique également aux éléments qui se trouvent en contact avec elles. » (Justus Liebig, Traité de chimie organique, tr. fr., t. 1, Paris, 1840, introd., p. XVIII, consultable sur Gallica. Cité par Pasteur, Mémoire sur la fermentation alcoolique, 1860, Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, Paris, 1922, p. 84, consultable sur Gallica, et par René Dubos, Louis Pasteur franc-tireur de la science, rééd. 1995, Paris, p. 150.) Sur les idées de Liebig, voir aussi Herbert C. Friedmann (1997) « From Friedrich Wöhler’s Urine to Eduard Buchner’s Alcohol », in A. Cornish-Bowden (dir.), New Beer in an Old Bottle: Eduard Buchner and the Growth of Biochemical Knowledge, Université de Valence, Valence, 1997, p. 67–122, en ligne.
En 1860 (année de la publication de la note de Berthelot) : « Dira-t-on au contraire que la levûre produit en se développant une matière telle que la pepsine, qui agit sur le sucre et disparaît aussitôt épuisée, car on ne trouve aucune substance de cette nature dans les liqueurs ? Je n'ai rien à répondre au sujet de ces hypothèses. Je ne les admets ni ne les repousse et veux m'efforcer toujours de ne pas aller au-delà des faits. Et les faits me disent seulement que toutes les fermentations proprement dites sont corrélatives de phénomènes physiologiques. » L. Pasteur, « Mémoire sur la fermentation alcoolique », Annales de chimie et de physique, 3e série, t. 58 (1860), p. 360, consultable sur Gallica, signalé par Herbert C. Friedmann (1997) « From Friedrich Wöhler’s Urine to Eduard Buchner’s Alcohol » p. 67–122 in A. Cornish-Bowden (dir.)New Beer in an Old Bottle: Eduard Buchner and the Growth of Biochemical Knowledge, Université de Valence, Valence, 1997, en ligne. Même chose lors de la polémique de 1878 avec Berthelot; voir Œuvres complètes de Pasteur, vol. 2, p. 534 et 592, consultables sur Gallica, citées par François Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 204-206. On notera que ce que Pasteur veut bien envisager dans le passage cité ci-dessus du Mémoire de 1860, c'est que la fermentation soit causée par une substance inconnue, elle-même «produite» par la levure. Dans une note du même mémoire, p. 342, consultable sur Gallica, il nie que la fermentation soit produite par la substance soluble contenue dans les cellules de levure, ce que certains avaient cru pouvoir déduire d'expériences de Colin (expériences que Pasteur interprète autrement) et qui sera confirmé par Eduard Buchner.
(en) Gabriel Galvez-Behar, « Louis Pasteur ou l’entreprise scientifique au temps du capitalisme industriel », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 73, no 3, , p. 650 (ISSN0395-2649 et 1953-8146, DOI10.1017/ahss.2019.46, lire en ligne, consulté le )
Hervé Bazin, Histoire des vaccinations, 2008, John Libbey Eurotext, Paris, p. 197, qui renvoie à C. A. Herter, The influence of Pasteur on medical science, An address delivered before the medical school of Johns Hopkins University, New York, 1904, p. 58, consultable en ligne. Voir aussi Darren R. Flower, Bioinformatics for Vaccinology, John Wiley & Sons, 2008, p. 31, partiellement consultable sur Google Livres, selon qui c'est Detmers qui a la priorité.
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books.google.be
Sur l'histoire de l'apparition de l'acide paratartrique et sur ses deux dénominations, voir J.J. Berzelius, « Composition de l'acide tartrique et de l'acide racémique […] et remarques générales sur les corps qui ont la même composition et possèdent des propriétés différentes », Annales de chimie et de physique, t. 46, 1831, p. 113-147. Consultable sur Google Books.
Anthonny Guerronnan, Dictionnaire Synonymique, Paris, Gauthier-Villars, 1895, réimpr. Ayer Publishing, 1979, p. 9. Partiellement consultable sur Google Books. Pasteur avait d'abord proposé une terminologie un peu différente : « L'acide paratartrique, ou racémique, est bien réellement formé de deux acides distincts, l'un déviant à droite, l'autre à gauche le plan de la lumière polarisée, et tous deux de la même quantité absolue. (…) Je proposerai d'appeler acide lévoracémique l'acide qui dévie à gauche, acide dextroracémique l'acide qui dévie à droite le plan de polarisation des rayons lumineux. » (L. Pasteur, « Recherches sur les relations qui peuvent exister entre la forme cristalline, la composition chimique et le sens de la polarisation rotatoire (Deuxième mémoire) », Comptes rendus de l'Académie des sciences, séance du 9 avril 1849, t. 28, p. 477-478. Œuvres complètes de Pasteur, t. 1, p. 81-82, p. 81, consultable sur Gallica.
« On perd complètement de vue (…) que la décomposition du sucre en alcool et en acide carbonique, ou en acide lactique, en mannite, en acide butyrique, ou en huile de pomme de terre, doit dépendre d'une seule et même cause; et que les agents excitateurs de ces différentes sortes de décompositions n'ont pas, dans tous ces cas, dans leur propriété extérieure, de la ressemblance avec certains végétaux d'un ordre inférieur. » (Justus Liebig, Lettres sur la chimie, tr. fr. G.W. Bichon, Paris, 1845, p. 207, consultable sur Google Books.) Cet argument de Liebig est mentionné par P. Debré, Louis Pasteur, 1994, p. 120.
Hilaire Cuny (Louis Pasteur et le mystère de la vie, Seghers, 1963, p. 95) écrit : « C'est en effet en observant au microscope une goutte de liquide en train de subir la fermentation butyrique qu'une nouvelle possibilité de vie, absolument insoupçonnée par ses devanciers lui [= à Pasteur] fut révélée : l'anaérobiose, ou vie de certains organismes et de certains tissus en l'absence d'oxygène libre, c'est-à-dire en l'absence d'air contenant cet oxygène libre. » D'après Hendrik C.D. de Wit, Histoire du développement de la biologie, vol. III, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1994, partiellement consultable sur Google Livres, p. 390, Van Leeuwenhoeck et Spallanzani avaient déjà observé que certains micro-organismes fuient l'oxygène.
D'après Hendrik C.D. de Wit, Histoire du développement de la biologie, vol. III, Presses polytechniques et universitaires romandes, 1994, partiellement consultable sur Google Livres, p. 390, le mot anaérobie avait été créé en 1768 par O.F. Müller et utilisé par Ehrenberg en 1838.
Payen et Persoz, « Mémoire sur la diastase, les principaux produits de ses réactions et leurs applications aux arts industriels », Annales de chimie et de physique, 2e série, t. 53, 1833, p. 73-92, consultable sur Google Books. Cité comme allant dans le sens de Berzelius par François Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 204, et par André Pichot, Pasteur, écrits scientifiques et médicaux, Paris, 1994, p. 47.
Manuscrit 18002 N.A.F. de la Bibl. Nat. Fr., reproduit incomplètement dans les Œuvres complètes de Pasteur, t. 7, p. 30, consultable sur Gallica, et plus complètement dans P. Pinet, Pasteur et la phiolosophie, Paris, 2005, p. 63-64, passage consultable sur Google Books. En fait, dans sa jeunesse (1854) et même encore en 1870, Pasteur rêva et tenta de créer la vie en laboratoire, ce qui doit nuancer l'opinion qu'on lui prête d'une séparation radicale entre le vivant et l'inanimé. Voir René Dubos, Louis Pasteur Franc-tireur de la science, éd. fr. 1995, p. 138-141, qui fait ce commentaire : « Pasteur a consacré une grande partie de sa vie à démontrer que tout se passe comme s'il était impossible de faire ce que lui, Pasteur, avait été impuissant à réaliser. » (p. 140).
« En 1886, les chimistes allemands V. H. et F. Soxhlet adaptèrent la technique pour la conservation du lait et la réduction des maladies transmissibles par ce dernier. » Lansing M. Prescott et al., Microbiologie, tr. fr., De Boeck Université, 2003, p. 142, consultable sur Google Books.
« M. Delpech établit sur les faits suivants, que la pourriture d'hôpital est contagieuse : (...) elle devenait surtout très fréquente quand on fut obligé d'employer la charpie qui avait déjà recouvert des plaies qui en étaient affectées. Les instruments de chirurgie devenaient un moyen de propagation, si on n'avait le soin de les laver dans le vinaigre; les habits même des chirurgiens l'ont communiquée. » (L.J. Ramon, article « Pourriture d'hôpital », dans Encyclopédie méthodique, Médecine, t. 12, Paris, 1827, p. 294, consultable sur Google livres.
« Cette dénomination de morts-blancs, employée par l'abbé de Sauvages et plusieurs autres écrivains, est inexacte; c'est pourquoi j'ai cru devoir ajouter celle de morts-flats, vulgairement employée dans plusieurs départements, et qui désigne fort bien l'état de mollesse et de flaccidité dans lequel se trouvent les vers morts de cette maladie.» Pierre Hubert Nysten, Recherches sur les maladies des vers à soie, Paris, 1808, p. 5, consultable sur Google Books.
Hervé Bazin, Histoire des vaccinations, 2008, John Libbey Eurotext, Paris, p. 197, qui renvoie à C. A. Herter, The influence of Pasteur on medical science, An address delivered before the medical school of Johns Hopkins University, New York, 1904, p. 58, consultable en ligne. Voir aussi Darren R. Flower, Bioinformatics for Vaccinology, John Wiley & Sons, 2008, p. 31, partiellement consultable sur Google Livres, selon qui c'est Detmers qui a la priorité.
P. Lépine et V. Sautter, « Essais expérimentaux sur la valeur pratique des vaccins antirabiques phéniqués », Annales de l'Institut Pasteur, vol. 59, 1937, p. 39-56; cité par Ph. Decourt, Les vérités indésirables, Paris, 1989, p. 152-153 et 311. En 1927, déjà, Paul Remlinger s'était montré critique envers la méthode des moelles desséchées; voir J.-P. Dedet, Les Instituts Pasteur d'outre-mer, Paris, 2000, p. 94, partiellement consultable sur Google Books. Sur la difficulté d'évaluer l'efficacité des vaccins antirabiques (vaccination avant exposition, après exposition, sur l'homme, sur l'animal) décrits dans la littérature d'avant 1940, voir quelques indications dans George M. Baer (dir.), The natural history of rabies, 2e éd., CRC Press, 1991, p. 16, 573 et 575-576, où on renvoie notamment à L.T. Webster, « The immunizing potency of antirabies vaccines. A critical review », dans American journal of hygiene, vol. 30, 1939, p. 113.
Smith, H., J. Keppie et J. L. Stanley, « The chemical basis of the virulence of Bacillus anthracis. V. The specific toxin produced by B. anthracis in vivo. », British journal of experimental pathology, vol. 36, 1955, p. 460-472. Cité par exemple par G. G. Wright et G. L. Mandell, « Anthrax toxin (…) », Journal of experimental medicine, vol. 164, novembre 1986, p. 1700-1709, en ligne, et par Theresa M. Koehler, Anthrax, Springer, 2002, (ISBN3-540-43497-6), 9783540434979, partiellement consultable sur Google Books, p. 125.
Pasteur Vallery-Radot, Lettre à Paul Dupuy, 1939, citée par Hilaire Cuny, Pasteur et le mystère de la vie, Paris, Seghers, 1963, p. 53-54. Patrice Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, 2005, p. 134-135, rapporte des propos de même teneur de Pasteur Vallery-Radot et renvoie à Pasteur Vallery-Radot, Pasteur inconnu, p. 232, et à André George, Pasteur, Paris, 1958, p. 187. De même, la phrase « Un peu de science éloigne de Dieu ; beaucoup y ramène », souvent attribuée à Pasteur sans références, remonte en fait à Francis Bacon, qui a exprimé la même idée dans plusieurs de ses ouvrages, notamment dans ses Meditationes sacrae, X, De Atheismo. (Voir par exemple Œuvres philosophiques de Bacon, avec notice, sommaires et éclaircissemens, par M. Bouillet, t. 3, Paris, 1834, p. XXXIV, n. 1, et p. 473; consultable sur Google Books.).
Jimmy Drulhon, Louis Pasteur. Cinq années dans les Cévennes, Éditions Hermann, 2009, Pasteur séjourne et effectue ses travaux scientifiques à la magnanerie du Pont Gisquet, sur la route de Saint-Jean-du-Pin.voir dans Google Street.
M. Traube, Theorie der Fermentwirkungen, Berlin, 1858, p. 7–8. Repris dans Moritz Traube, Gesammelte Abhandlungen, Berlin, 1899, p. 74, point 21 (réimpr. Édition Classic, VDM Verlag Dr Müller, 2007). Cité en traduction anglaise par Joseph S. Fruton, Fermentation Vital or Chemical Process?, Brill, 2006, p. 57, « en ligne ».
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Hervé Bazin, « L’histoire des vaccinations, 2e partie : des vaccins pastoriens aux vaccins modernes », Bulletin de la Société française d'histoire de la médecine et des sciences vétérinaires, 2013, 13, p. 45-63, en ligne sur le site de la société.
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(en) Gabriel Galvez-Behar, « Louis Pasteur ou l’entreprise scientifique au temps du capitalisme industriel », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 73, no 3, , p. 650 (ISSN0395-2649 et 1953-8146, DOI10.1017/ahss.2019.46, lire en ligne, consulté le )
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P. Lépine et L. Cruveilhier, dans Annales de l'Institut Pasteur, vol. 55, 1935, supplément sur la rage, p. 20. Reprenant une suggestion (retirée presque aussitôt faite) de René Dubos, Louis Pasteur, Freelance of science, Boston, 1950, tr. fr. Louis Pasteur franc-tireur de la science, Paris, 1995, p. 376-377 et 380), François Dagognet pense que le traitement de Pasteur, en dépit de ses dénégations, provoquait bel et bien des accidents (paralytiques), dus non pas au virus mais aux tissus nerveux (moelle) qu'il contenait. (F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, p. 224, réédité sous le titre Pasteur sans la légende, éd. Synthélabo, 1994, p. 354; opinion reprise par Anne-Marie Moulin, « Biologie sans vivant, médecine sans malades », dans Anatomie d'un épistémologue : François Dagognet, Paris, 1984, p. 61, et par Jean Théodoridès, Histoire de la rage, Paris, 1986, p. 211. Voir aussi F. Horaud, Institut Pasteur, « La sécurité virale des produits biologiques : aspects historiques et conceptuels », Virologie, Volume 1, Numéro 5, 365-72, septembre - octobre 1997, en ligne.) Au début du XXIe siècle, l'OMS prônait l'abandon complet des vaccins contre la rage sur tissus nerveux. Voir un document de l'Organisation panaméricaine de la santé.
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W.D. Tigertt, « Anthrax. William Smith Greenfield, M.D., F.R.C.P., Professor Superintendant, the Brown Animal Sanatory Institution (1878-1881). Concerning the priority due to him for the production of the first vaccine against anthrax. », dans The Journal of Hygiene, vol. 85 (3), 1980, p. 415-420, sommaire consultable gratuitement en ligne; voir aussi autre lien vers cet article.
jussieu.fr
snv.jussieu.fr
D'après Claude Debru, Pasteur marchait en cela sur les traces de son maître Delafosse : « Pasteur n'était pas le premier à rechercher la raison de l'hémiédrie des cristaux dans l'arrangement des atomes constituant la molécule. L'un de ses maîtres, Gabriel Delafosse, l'avait également envisagé. » (Claude Debru, L'interdisciplinarité et la transdisciplinarité dans l'œuvre de Louis Pasteur, en ligne.
Hilaire Cuny, Pasteur et le mystère de la vie, Paris, Seghers, 1963, p. 95; André Pichot, Introduction au chapitre des fermentations dans : Louis Pasteur, Écrits scientifiques et médicaux, Choix, présentation et notes par André Pichot, Paris, Flammarion, p. 49. Pasteur conjectura que, dans la « respiration » anaérobie, la substance que la levure prélève sur les matières fermentescibles est de l'oxygène, qu'elle utilise comme dans le cas de la respiration aérobie, mais cette opinion est abandonnée. « Avec l'anaérobiose, Pasteur apporte à la biochimie un phénomène fondamental, mais propose immédiatement des interprétations et généralisations erronées. Selon lui, la fermentation a pour but d'enlever au sucre l'oxygène qui n'est pas fourni à l'état libre. Ces faits et interprétations résument la philosophie de Pasteur en la matière. L'identification de la fermentation à l'anaérobiose est un fait acquis. La thèse selon laquelle l'oxygène reste requis dans l'anaérobiose est une interprétation erronée. Pour Pasteur l'oxygène reste, sous une forme libre ou liée, indispensable à la vie - conception à laquelle la biochimie, au terme de longs développements, tournera le dos. » (Claude Debru, titulaire de la chaire de philosophie des sciences à l'École Normale Supérieure de Paris, « L'interdisciplinarité et la transdisciplinarité dans l'œuvre de Louis Pasteur », ch. IV, en ligne. Critiques analogues dans F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, réédité sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 201-202, qui comprend le processus conjecturé par Pasteur comme un prélèvement de dioxygène (O2) sur les matières fermentescibles et objecte qu'il serait impossible. Sur l'accepteur d'électrons final dans le cas de la respiration anaérobie, voir G.J. Tortora, B.R. Funke et C.L. Case, Introduction à la microbiologie, tr. fr., Saint-Laurent (Québec), 2003, p. 144 et 174-175.) Pasteur a signalé l'effet qui porte maintenant son nom dans une communication intitulée « Sur les ferments », Bulletin de la Société chimique de Paris, séance du 28 juin 1861, p. 79-80 ; Œuvres complètes de Pasteur, vol. 2, 1922, p. 148-149, consultable sur Wikisource.
Le « vibrion butyrique » de Pasteur a ensuite été nommé Bacillus amylobacter ou Clostridium butyricum. Ph. van Tieghem, « Identité du Bacillus amylobacter et du vibrion butyrique de M. Pasteur », Comtes rendus de l'Académie des sciences, t. 89 (1879), p. 5-8, consultable sur Gallica; article Bacillus amylobacter du Pr Georges Delisi sur Médicopédia.
C. Davaine, Recherches sur les infusoires du sang dans la maladie connue sous le nom de « sang de rate » - Comptes rendus de l'Académie des Sciences, 1863, vol. 57, p. 221. (Consultable sur le site Gallica). Cité par Jean Théodoridès ; (en) Casimir Davaine (1812-1882) a precursor of Pasteur, Med Hist. 1966 - p. 159. [PDF].
E. Shlyakhov, J. Blancou et E. Rubinstein, « Les vaccins contre la fièvre charbonneuse des animaux, de Louis Pasteur à nos jours »; Revue scientifique et technique de l'Office international des épizooties, 1996, 15 (3), p. 853-862, spéc. 856 et s., en ligne.
openedition.org
journals.openedition.org
Christophe Perrey, « Les figures du sacré à l'Institut Pasteur », L'Homme, nos 175-176, (lire en ligne)
orange.fr
perso.orange.fr
Sur cette âpre polémique entre Pasteur et Berthelot, voir Jean Jacques : Berthelot. Autopsie d'un mythe, Belin, 1987, p. 147-158 et un exposé de B. Bourdoncle, qui renvoie au livre de Jean Jacques.
paho.org
P. Lépine et L. Cruveilhier, dans Annales de l'Institut Pasteur, vol. 55, 1935, supplément sur la rage, p. 20. Reprenant une suggestion (retirée presque aussitôt faite) de René Dubos, Louis Pasteur, Freelance of science, Boston, 1950, tr. fr. Louis Pasteur franc-tireur de la science, Paris, 1995, p. 376-377 et 380), François Dagognet pense que le traitement de Pasteur, en dépit de ses dénégations, provoquait bel et bien des accidents (paralytiques), dus non pas au virus mais aux tissus nerveux (moelle) qu'il contenait. (F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, p. 224, réédité sous le titre Pasteur sans la légende, éd. Synthélabo, 1994, p. 354; opinion reprise par Anne-Marie Moulin, « Biologie sans vivant, médecine sans malades », dans Anatomie d'un épistémologue : François Dagognet, Paris, 1984, p. 61, et par Jean Théodoridès, Histoire de la rage, Paris, 1986, p. 211. Voir aussi F. Horaud, Institut Pasteur, « La sécurité virale des produits biologiques : aspects historiques et conceptuels », Virologie, Volume 1, Numéro 5, 365-72, septembre - octobre 1997, en ligne.) Au début du XXIe siècle, l'OMS prônait l'abandon complet des vaccins contre la rage sur tissus nerveux. Voir un document de l'Organisation panaméricaine de la santé.
Jean Théodoridès, « Quelques grands précurseurs de Pasteur », dans Histoire des Sciences médicales, 1973, vol. 7 (no 4), consultable sur le site de l'université Paris Descartes. Voici quelques citations d'époque :
« D'après les recherches de Moritz, [le sang de l'animal malade du choléra des poules] renferme parfois des bactéries. Ici encore il faudrait de nouvelles recherches pour bien spécifier la nature et l'espèce des microphytes (…) » (Dictionnaire de médecine, de chirurgie et d'hygiène vétérinaires de L. H. J. Hurtrel d'Arboval, refondu par A. Zundel, t. 2, Paris, 1875, p. 467.)
« La maladie [= le choléra des poules] est produite par un organisme microscopique, lequel, d'après le dictionnaire de Zundel, aurait été soupçonné en premier lieu par M. Moritz, vétérinaire de la haute Alsace, puis a été mieux figuré en 1878 par Perroncito, vétérinaire de Turin, et enfin retrouvé en 1879 par M. Toussaint, professeur de Toulouse, qui a démontré par la culture du petit organisme dans l'urine neutralisée que celui-ci était bien l'auteur de la virulence du sang. » L. Pasteur, Sur les maladies virulentes, et en particulier sur la maladie appelée vulgairement choléra des poules, Comptes Rendus de l'Acad. des Sciences, séance du 9 février 1880, XC, p. 239-248 ; Bulletin de l'Acad. de médecine, séance du 10 février 1880, 2e sér., IX, p. 121-134; Paris, 1880 (brochure) ; Recueil de médecine vétérinaire, 6e sér., VII, 1880, p. 125-135.
(O. C., vol. 6, p. 291-303, spéc. p. 294.)
« Certains vétérinaires y [= dans le « virus » du choléra des poules] avaient soupçonné l'existence de petits ferments animés, de bactéries, notamment un élève de M. Zundel. Il [= ?] a été signalé aussi par un vétérinaire de Turin et par un professeur de l'école vétérinaire de Toulouse, M. Toussaint. C'est de M. Toussaint que j'ai eu la première petite quantité de sang provenant d'une poule morte de ce qu'on désigne par choléra des poules. » (L. Pasteur, Sur les virus-vaccins du choléra des poules et du charbon, Comptes rendus des travaux du Congrès international des directeurs des stations agronomiques, session de Versailles, juin 1881. Paris, 1881, 4e séance, 22 juin 1881, p. 151-162. (O. C., vol. 6, p. 358-369, spéc. p. 359.)
(fr) Pasteur Œuvre tome 6 - Maladie virulentes. Virus. Vaccins. Prophylaxie de la rage [PDF].
pasteur-lille.fr
Webmaster Institut Pasteur de Lille, « Notre musée », sur pasteur-lille.fr, (consulté le )
pasteur.fr
Pour cette dénomination, voir par exemple un document de l'Institut Pasteur datant de 2003, en ligne, décrivant le « fonds d'archives Annexe de Garches de l'Institut Pasteur ».
Maurice Vallery-Radot, Pasteur, éd. Perrin, 1994; La Croix, 31 décembre 1995. Voir aussi Ibid. Recension du livreIbid. Recension sur www.pasteur.fr. « Apparemment, Pasteur allait aux offices du dimanche l'été, quand il était à Arbois. (…) Pasteur, une fois dégagé de toute fonction administrative à l'École normale, n'alla pas (…) à la messe de sa paroisse, et sa femme et sa fille s'y rendaient seules. » P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 135, qui renvoie à des travaux de Richard Moreau (R. Moreau, « Les expériences de Pasteur sur les générations spontanées », La Vie des sciences. Comptes rendus de l'Académie des sciences, série générale, t. 9, 1992, p. 254-260; Préhistoire de Pasteur, Paris, L'Harmattan, 2000, p. 210-214; Louis Pasteur : De Besançon à Paris, l'envol, Paris, L'Harmattan, 2003, p. 154-156) selon lesquels Pasteur était déiste plutôt que chrétien.
Maurice Vallery-Radot, Pasteur, éd. Perrin, 1994; La Croix, 31 décembre 1995. Voir aussi Ibid. Recension du livreIbid. Recension sur www.pasteur.fr. « Apparemment, Pasteur allait aux offices du dimanche l'été, quand il était à Arbois. (…) Pasteur, une fois dégagé de toute fonction administrative à l'École normale, n'alla pas (…) à la messe de sa paroisse, et sa femme et sa fille s'y rendaient seules. » P. Pinet, Pasteur et la philosophie, Paris, L'Harmattan, 2005, p. 135, qui renvoie à des travaux de Richard Moreau (R. Moreau, « Les expériences de Pasteur sur les générations spontanées », La Vie des sciences. Comptes rendus de l'Académie des sciences, série générale, t. 9, 1992, p. 254-260; Préhistoire de Pasteur, Paris, L'Harmattan, 2000, p. 210-214; Louis Pasteur : De Besançon à Paris, l'envol, Paris, L'Harmattan, 2003, p. 154-156) selon lesquels Pasteur était déiste plutôt que chrétien.
Smith, H., J. Keppie et J. L. Stanley, « The chemical basis of the virulence of Bacillus anthracis. V. The specific toxin produced by B. anthracis in vivo. », British journal of experimental pathology, vol. 36, 1955, p. 460-472. Cité par exemple par G. G. Wright et G. L. Mandell, « Anthrax toxin (…) », Journal of experimental medicine, vol. 164, novembre 1986, p. 1700-1709, en ligne, et par Theresa M. Koehler, Anthrax, Springer, 2002, (ISBN3-540-43497-6), 9783540434979, partiellement consultable sur Google Books, p. 125.
sffpc.org
Contrairement à ce qui est dit ou semble dit sur Internet, la phrase « Au lieu de s'ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il plus raisonnable de ne pas en introduire ? » ne figure pas dans la communication que Pasteur fit à l'Académie des sciences le 29 avril 1878 et à l'Académie de médecine le lendemain.
sorbonne-universite.fr
patrimoine.sorbonne-universite.fr
Recherches sur la capacité de saturation de l'acide arsénieux. Étude des arsénites de potasse, de soude et d'ammoniaque. Suivi de Étude des phénomènes relatifs à la polarisation rotatoire des liquides. Application de la polarisation rotatoire des liquides à la solution de diverses questions de chimie, Faculté des sciences de Paris, disponible sur : https://patrimoine.sorbonne-universite.fr/idurl/1/1354
Pierre-Henri Duboué (et non Paul-Henri), 1834-1889, médecin béarnais qui a dirigé plusieurs travaux sur le paludisme, la rage, le choléra et la fièvre typhoïde. Voir thèse de Lara Pellizza, Toulouse, 2006. On rencontre parfois la forme « Paul-Henri Duboué ».
G. Lesbouyries, La pathologie des oiseaux, Paris, 1941, p. 340 ; cité par Hervé Bazin, L'Histoire des vaccinations, 2008, p. 155, qui présente G. Lesbouyries comme « un excellent spécialiste de la pathologie des oiseaux ». On lit dans une publication Internet du Département américain de l'agriculture en date du 14 janvier 2005 :
« Pasteur travailla sur un vaccin contre le choléra des poules, mais sans grand succès. Depuis Pasteur, il y eut plusieurs tentatives de produire un vaccin efficace contre le choléra des poules. Une immunité substantielle mais non absolue peut être conférée à la volaille, dans des conditions contrôlées, à l'aide de vaccins tués de Pasteurella multocida. » (« Pasteur did some work with a vaccine for fowl cholera but was not very successful. Since Pasteur, there have been several attempts to produce efficient vaccines for fowl cholera. Substantial but not absolute immunity can be induced in fowl using killed Pasteurella multocida vaccines under controlled conditions. ») (Turkey Slaughter, 14 janvier 2005, p. 10.).
Œuvres complètes de Pasteur, t. 7, p. 326-339, consultable sur Gallica et sur Wikisource.
L. Pasteur, « Mémoire sur la fermentation appelée lactique », Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, séance du 3 août 1857, 2e série, t. 5, 1858, p. 13-26; Annales de chimie et de physique, 3e série, t. 52, 1858, p. 404-418, Œuvres complètes de L. Pasteur, vol. 2, p. 3-13, spéc. 3-4, consultable sur Wikisource. Cité par F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, rééd. sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 147, 151 et 181.
« Des recherches minutieuses n'ont pu jusqu'à présent faire découvrir le développement d'êtres organisés. Les observateurs qui en ont reconnu ont établi, en même temps, qu'ils étaient accidentels et nuisaient au phénomène. » (L. Pasteur, Mémoire sur la fermentation appelée lactique, 1858, consultable sur Wikisource.).
Pour sa découverte de la «levure» de la fermentation lactique, par exemple, voir L. Pasteur, « Mémoire sur la fermentation appelée lactique », Mémoires de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, séance du 8 août 1857, 2e sér., V, 1858, p. 13-26. - Annales de chimie et de physique, 3e sér., LII, 1858, p. 404-418. Œuvres complètes de Pasteur, t. 2, Paris, 1922, p. 3-13. Consultable sur Wikisource. Résumé dans P. Debré, Louis Pasteur, Flammarion, 1994, p. 119-122, qui conclut : « Quand on parcourt ce premier mémoire, on constate que Pasteur a déjà presque tout trouvé. » (Pasteur appelait «levures» les agents vivants de fermentation qu'il découvrait et parlait par exemple de levure lactique. Dans la terminologie scientifique actuelle, un ferment n'est pas forcément une levure : une levure appartient par définition au règne des champignons, alors que, par exemple, les agents de la fermentation lactique sont des bactéries, formant le groupe des bactéries lactiques. L'expression « levure lactique » est toutefois encore courante.).
Hilaire Cuny, Pasteur et le mystère de la vie, Paris, Seghers, 1963, p. 95; André Pichot, Introduction au chapitre des fermentations dans : Louis Pasteur, Écrits scientifiques et médicaux, Choix, présentation et notes par André Pichot, Paris, Flammarion, p. 49. Pasteur conjectura que, dans la « respiration » anaérobie, la substance que la levure prélève sur les matières fermentescibles est de l'oxygène, qu'elle utilise comme dans le cas de la respiration aérobie, mais cette opinion est abandonnée. « Avec l'anaérobiose, Pasteur apporte à la biochimie un phénomène fondamental, mais propose immédiatement des interprétations et généralisations erronées. Selon lui, la fermentation a pour but d'enlever au sucre l'oxygène qui n'est pas fourni à l'état libre. Ces faits et interprétations résument la philosophie de Pasteur en la matière. L'identification de la fermentation à l'anaérobiose est un fait acquis. La thèse selon laquelle l'oxygène reste requis dans l'anaérobiose est une interprétation erronée. Pour Pasteur l'oxygène reste, sous une forme libre ou liée, indispensable à la vie - conception à laquelle la biochimie, au terme de longs développements, tournera le dos. » (Claude Debru, titulaire de la chaire de philosophie des sciences à l'École Normale Supérieure de Paris, « L'interdisciplinarité et la transdisciplinarité dans l'œuvre de Louis Pasteur », ch. IV, en ligne. Critiques analogues dans F. Dagognet, Méthodes et doctrine dans l'œuvre de Pasteur, Paris, 1967, réédité sous le titre Pasteur sans la légende, 1994, p. 201-202, qui comprend le processus conjecturé par Pasteur comme un prélèvement de dioxygène (O2) sur les matières fermentescibles et objecte qu'il serait impossible. Sur l'accepteur d'électrons final dans le cas de la respiration anaérobie, voir G.J. Tortora, B.R. Funke et C.L. Case, Introduction à la microbiologie, tr. fr., Saint-Laurent (Québec), 2003, p. 144 et 174-175.) Pasteur a signalé l'effet qui porte maintenant son nom dans une communication intitulée « Sur les ferments », Bulletin de la Société chimique de Paris, séance du 28 juin 1861, p. 79-80 ; Œuvres complètes de Pasteur, vol. 2, 1922, p. 148-149, consultable sur Wikisource.
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(en) Joseph Gal, « In defense of Louis Pasteur: Critique of Gerald Geison's deconstruction of Pasteur's discovery of molecular chirality », Chirality, (lire en ligne).
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Pasteur, Louis, (1822-1895)., Études sur le vin, ses maladies, causes qui les provoquent, procédés nouveaux pour le conserver et pour le vieillir études couronnées par le Comité central agricole de Sologne et par le jury de l'Exposition universelle de 1867, F. Savy, (OCLC490106020, lire en ligne)