Mairie de Poitiers, « Acte de naissance n° 575 du 10/10/1870 photo 161/214 9 E 229/358 », sur AD Deux-Sèvres-Vienne (consulté le ) : « Louis Victor Jules Vierne né le 8 à 6h du soir, fils de Henri Alfred Vierne 42 a, rédacteur en chef du journal de la Vienne et de Marie Joséphine Gervaz, 25 a »
Contrairement à ce que l'on a longtemps cru ou fait croire, Jacques Vierne n'est pas mort au combat mais dans des circonstances « qui apparaissai[en]t comme un déshonneur ou un désaveu » et que Franck Besingrand, p. 68-69, dévoile pudiquement selon le souhait de la descendance de Vierne. Philippe Cassard, étudiant le Quintette de Vierne sur France Musique, énonce la chose sans détour : Jacques Vierne, refusant de prendre part au combat, a été fusillé. Son nom n'apparaît cependant pas dans la liste des fusillés du site Mémoire des Hommes, et sa fiche personnelle [1] indique qu'il s'est suicidé.
Lors d’une interview, Pierre Labric mentionne les obsèques nationales du maréchal Foch à Notre-Dame de Paris en mars 1929, alors retransmises en direct par la TSF, au cours desquelles Louis Vierne tient l’orgue. Bien qu’il n’ait aucun souvenir précis du moment, Pierre Labric appris ultérieurement par son ami Jehan Le Povremoyne qui était assis sur le banc de l’orgue tout à côté de Vierne que ce dernier a improvisé pendant une demi-heure sur La Marseillaise. L’auteur des Angélus, que Vierne a d'ailleurs mis en musique, en gardera, selon Pierre Labric, un souvenir très ému.