Le 21 mars est d'abord donnée la troisième version en trois actes. Le dimanche 28 suivant, la Fenice reprend la version originale de 1904, dirigée par Eliahu Inbal, régie de Giorgio Marini, mise en scène de Lauro Crisman, avec Eugenia Moldoveanu(ro), Leonia Vetuschi, Beniamino Prior et Ferdinand Radovan (locandina de 1982, [1]).
Le 21 mars est d'abord donnée la troisième version en trois actes. Le dimanche 28 suivant, la Fenice reprend la version originale de 1904, dirigée par Eliahu Inbal, régie de Giorgio Marini, mise en scène de Lauro Crisman, avec Eugenia Moldoveanu(ro), Leonia Vetuschi, Beniamino Prior et Ferdinand Radovan (locandina de 1982, [1]).
« Butterfly a Brescia », ”Una lettera autografa di Giacomo Puccini donata al Teatro Grande” (une lettre autographe de Giacomo Puccini en donation au Teatro Grande). Cet opuscule de 34 pages, édité par Grafo, est offert au public du Teatro Grande à l'occasion de la première de Madame Butterfly et se consacre notamment au commentaire d'une lettre autographe du compositeur, en donation récente à la Fondation du Teatro Grande. Cette lettre, écrite sur une lettre à en-tête du Caffè Centrale, décrit les répétitions peu avant le triomphe du 28 mai 1904, dossier du Teatro Grande, par Fabio Larovere, sur Cieli Vibranti, cf. [2].
« Ascolti » par Luigi Bellingardi, p. 184 et 185 dudit programme, cf. [3].
teatrolafenice.it
(it) Arthur Groos, « Madama Butterfly fra oriente e occidente » (Programme d'une représentation à La Fenice), Gran Teatro La Fenice, (lire en ligne [PDF])
wikipedia.org
en.wikipedia.org
Un chercheur japonais, cité par Michele Gerardi, prétend qu'une bonne part des motifs authentiques de Butterfly provient de La Mélodie japonaise, une brochure reproduisant les mélodies employées par la Kawakami Play Company d'Otojirō Kawakami(en), avec des arrangements de Louis Benedictus.
Le créateur du rôle, Emilio Venturini(en), était un ténor. La partition américaine de Ricordi en deux actes de 1905, accessible auprès de l'université de l'Indiana, précise que c'est un rôle de baryton tandis que la musique est en clé de sol. Sa voix et sa tessiture sont tels que le rôle du prince Yamadori a été parfois interprété par des barytons. Les tessitures indiquées dans ce tableau sont celles de la partition de 1907. Dans d'autres versions, Yamadori, Yakusidé et l'officier d'état civil sont des barytons tandis que la tante est parfois mezzo-soprano. Lors de la reprise de Brescia, en mai 1904, Fernando Gianoli Galletti, interprète à la fois Yamadori et Yakusidé, alors qu'il est baryton.
Maria Meneghini Callas enregistre les deux arias principales en 1954, puis une intégrale dirigée par Herbert von Karajan à la Scala en 1955 (cf. discographie). « Son objectif avec le rôle de Butterfly est de défier le temps (et sa culture) pour brosser un portrait authentique d'une jeune épouse japonaise ». Elle y parvient si parfaitement (dans l'enregistrement intégral) : « que les premiers critiques étaient troublés, voire heurtés, par la sonorité complètement différente qu'elle produisait tout au long du premier acte (s'aventurant à utiliser le timbre léger d'une enfant même dans de grandes phrases fortissimo) et dans d'autres passages soigneusement choisis du reste de l'opéra ». Comme l'écrit aussi J. B. Steane(en) : « C'est, comme par miracle, la jeune fille de quinze ans et non la grande Maria Callas qui se tient devant nous. ». « On entend à certains endroits l'adulte pleine de désillusion et de peur, à d'autres l'enfant encore pleine d'espoir ». Mike Ashman, Warner Classics, 2014.
Le 21 mars est d'abord donnée la troisième version en trois actes. Le dimanche 28 suivant, la Fenice reprend la version originale de 1904, dirigée par Eliahu Inbal, régie de Giorgio Marini, mise en scène de Lauro Crisman, avec Eugenia Moldoveanu(ro), Leonia Vetuschi, Beniamino Prior et Ferdinand Radovan (locandina de 1982, [1]).