« Jeanne-Marie Guyon », sur biblisem.net, notice biographique extraite de Jeannine Moulin, La Poésie féminine, Paris, Sheghers, 1966 (consulté le 31 janvier 2020).
Xenia von Tippelskirch, « Le double circuit. Les enjeux de l'anonymat dans les textes mystiques féminins à la fin du XVIIe siècle », Littératures classiques, no 30, , p. 191-206, § 9 (lire en ligne, consulté le ).
Martin Henry, « Mysticisme et christianisme », sur cairn.info, Études théologiques et religieuses, février 2005, t. 20, p. 235-259. Mis en ligne le 22 octobre 2013 (consulté le 9 février 2020).
Il n'est pas certain que Madame Guyon soit réellement née le 13 avril. – Dans son autobiographie (La Vie de madame J.-M. B. de La Mothe Guion : écrite par elle-même, Cologne, La Pierre, 1720, t. I, sur books.google.fr, p. 8) elle écrit : « Je naquis, à ce que disent quelques uns, la veille de Pâques, le 13. d'Avril [...] de l'année 1648 ». Cependant, le 13 avril 1648 était le lundi après Pâques de cette année-là, et même dans les années autour de 1648, le Samedi saint ne tombait pas le 13 avril. – Comme les naissances en France n'étaient enregistrées que dans les registres paroissiaux jusqu'en 1792, il est possible que Madame Guyon soit effectivement née le 11 avril 1648, la veille de Pâques (Samedi saint), mais que sa naissance n'ait été inscrite dans les registres paroissiaux qu'après Pâques (le lundi après Pâques n'est devenu férié que sous Napoléon) et que la date de l'inscription (13 avril 1648) ait alors été transmise. Il est également possible que les personnes qui, selon le récit de Madame Guyon, ont indiqué que son anniversaire était la veille de Pâques, se soient trompées – ou qu'il y ait eu d'autres raisons pour lesquelles on a indiqué la veille et non le lendemain de Pâques comme jour de naissance.
La Vie de madame J.-M. B. de La Mothe Guion : écrite par elle-même, Cologne, La Pierre, 1720, t. I, sur books.google.fr, p. 8.