Jean Kellens, professeur au Collège de France, décrit dans l'article L'Avesta, Zoroastre et les sources des religions indo-iraniennes les controverses qui sont à l'origine du dualisme entre le bien et le mal. Il explique ainsi l'influence de Zoroastre sur l'imaginaire des intellectuels européens du XVIIe siècle à la fin du XIXe siècle et l'apport de Anquetil-Duperron pour faire passer Zoroastre et la religion iranienne du domaine des querelles philosophiques aux domaines de la science et de la philologie.
« Le correspondant de Spinoza formule l'aporie classique : ou bien et le mal et le péché n'existent pas, Dieu par qui tout existe ne pouvant en être l'auteur ; ou bien le mal et le péché existent et Dieu en est l'auteur. Il est nécessaire que l'une de ces propositions soit vraie, et pourtant elles également impossibles, l'une abolissant toute différence éthique, l'autre rendant Dieu responsable du mal. Spinoza écarte l'aporie en montrant qu'elle est née d'une compréhension erronée du mal, celle qui consiste à considérer le mal comme quelque chose de positif »-écrit Pascal Dupont La morale-la différence éthique dans la pensée de Spinoza, Revue numérique Philopsis lire en ligne http://www.philopsis.fr/IMG/pdf_morale_pinoza_dupond.pdf
Sénèque, De la providence, VI : « Souffrez avec courage ; par là vous l’emporterez sur moi-même : je suis en dehors de la souffrance ; vous êtes, vous, au-dessus d’elle. »