« J'aimai, je chéris, je vénérai, je regrette amèrement chaque jour l'homme célèbre dont je veux écrire la vie » — « Brosset jeune », Notice historique sur M. A.-J. Saint-Martin sur Gallica, Paris, F. Didot frères, 1833, XXII p. Quand Saint-Martin mourra, en 1832, emporté par la deuxième pandémie de choléra, Brosset acceptera de devenir le troisième continuateur de l'Histoire du Bas-Empire de Charles Le Beau.
Brosset donne une idée des difficultés qu'il éprouvait alors. On voit non seulement l'imperfection des deux manuscrits de la bibliothèque royale sur lesquels il se fonde mais également ceux des dictionnaires auxquels il a recours et auxquels il consacre une notice de huit pages. La traduction de Brosset est reproduite dans : Claude Pichois, Patrimoine littéraire européen : anthologie en langue française. Le Moyen Âge, de l'Oural à l'Atlantique sur Google Livres, vol. 4, partie 1, p. 178 et suivantes. Voir la note 2 de la page 535 : « Les points indiquent les endroits où le traducteur aurait eu besoin d'un meilleur dictionnaire ou de manuscrits plus corrects. (N.d.t.) ».
« [U]ne percée sensationnelle. […] Nous savons aujourd'hui que son édition n'est basée que sur quelques manuscrits de la recension Vaxtangiseuli. Nous ne pouvons guère lui en tenir rigueur, car, dans son temps, on n'avait pas encore découvert de rédactions plus anciennes. » Stephen H. Rapp, Studies in medieval Georgian historiography : Early texts and Eurasian contexts sur Google Livres, Peeters Publishers, 2003, p. 31 (ISBN9789042913189) On peut dire aussi que les travaux de Cyrille Toumanoff ont apporté un éclairage nouveau sur l’origine de la dynastie des Bagratides.