Les Matsutake se sont vendus aux enchères pour 1,05 million de yens (9 822 $) à Tamba-sasayama, département de Hyogo, en octobre 2019 cf. Asahi Shimbun Daly Newspaper - 2020 article du 10 juillet (en)
- Matsutake make IUCN red list as threatened for the first timehttp://www.asahi.com/ajw/articles/13533288
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Také 菌, 茸, 蕈
Selon le Daigen-kaï, také est l'abréviation de takéri, ancien terme pour désigner l'organe mâle, dérivé du verbe takéru qui a survécu localement au sens de « croître, grandir, pousser, copuler, être en rut », et une variante du verbe taku, signifiant « croître, pousser haut, atteindre la croissance optimale », mais aussi « devenir furieux, rugir, s'exciter ou exceller ». Dans certains usages, také signifie aussi « haut ». Tous ces sens ont en commun l'idée de « vitalité vigoureuse ».
Le mot japonais natif désignant le bambou est également také, (homophone, de même origine, pour sa croissance rapide. Le champignon také et le bambou také ont été différenciés en leur attribuant des caractères chinois distincts 竹.
Také est un mot japonais plus ancien que kinoko. On trouve le premier dans le Shinsen Jikyô, le plus ancien dictionnaire de Kanjis existant dans son intégralité, publié vers l'an 900 A.D. Dans le traité d'herboristerie Honzô Wamyô, ainsi que dans le lexique classifié Wamyô Ruishûshô , publié quelques années plus tard. Aucun de ces deux ouvrages ne mentionne le mot kinoko. Také pour le bambou est attesté dans le Kojiki, qui fut achevé en 712 AD, et apparaît également dans le Wamyô Ruishûshô.
En japonais standard, on trouve také combiné dans les mots composés formant des noms d'espèces de champignons, comme matsu-také (= « champignon du pin ») ou hatsu-také (= Russule « champignon précoce »).
D'après le Dictionnaire complet des dialectes du Japon de Misao Tōjō (1951), le terme est encore utilisé seul pour désigner les champignons en général, dans les départements de Nara, Tottori, Hyôgo, Shimané, Ehimé, et Ôïta.
Sources : Noms japonais de champignons par Rokuya Imazeki
lire en ligne
http://enfantdesarbres.canalblog.com/archives/2015/10/07/32738608.html
David Arora, author of “Mushrooms Demystified, ” described the scent of [American] matsutakes as somewhere between Red Hots (cinnamon candies) and dirty socks. Mushrooms remystified ?
http://earthydelightsblog.com/matsutake-magic/
editionsladecouverte.fr
Anna Lowenhaupt Tsing, Le Champignon de la fin du monde, La Découverte (lire en ligne).
iucnredlist.org
Brandrud, T.-E. (2020). Tricholoma matsutake. The IUCN Red List of Threatened Species 2020: e.T76267712A76268018. Downloaded on 10 July 2020.
Mayumi Nobuta, (Science & Environment News Department)
article (en) in Mainichi Japan Daily News du 13 juillet 2020, Japanese delicacy matsutake mushrooms added to IUCN Red List of at-risk species.
https://mainichi.jp/english/articles/20200711/p2a/00m/0a/012000c
Lotta Risberg (2003) - Goliatmusseron (Tricholoma matsutake) -
PDF lire en ligne.
worldcat.org
Marchand, André (1916-1988)., Champignons du nord et du mid / 9, Les tricholomes : 181 espèces, formes et variétés décrites ou citées., Société mycologique des Pyrénées méditerranéennes, (ISBN2-903940-04-5 et 978-2-903940-04-1, OCLC489839469, lire en ligne)