Le Figaro littéraire, Une enquête du “Figaro”, Ce qu’ils lisent, disponible sur Gallica : « Pendant deux mois, séparé de tout, je ne lisais plus que l’IGT (Instruction Générale sur le Tir). J’avais trop de choses à apprendre pour exercer mon nouveau métier d’officier de batterie. Jusqu’au jour où, dans un cantonnement de la Sarre, un appareil de radio, littéralement, me réveilla, me fit retrouver le passé, les souvenirs, la poésie... Depuis lors, j’ai reçu, relu quelques livres : la Chartreuse de Parme, l’admirable Jeunesse, de Joseph Conrad, des poèmes de Rilke, d’Apollinaire. Que lit-on autour de moi ? N’importe quoi. De préférences certains petits journaux humoristiques qui faisaient déjà nos délices pendant l’autre guerre. Beaucoup de romans, légers, et même, s’il se peut, pornographiques. Des discussions littéraires ? Non, ce serait peine perdue. J’ai de charmants camarades, dont plusieurs sont des types d’humanité française que j’aime et j’admire. Mais la plupart d’entre eux sont assez vivants pour n’avoir besoin d’autres divertissements intellectuels que le bridge ou les mots croisés. »
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Sur les conditions de captivité, nous renvoyons au témoignage du caporal Paul Chenevier, prisonnier dans ce camp à la même époque que Maurice Betz
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Les gravures de cette édition sont la reproduction des compositions originales d’Eduard Bendemann et Julius Hübner ayant décoré l’édition allemande des Nibelungen publiée à Leipzig en 1840.