(en) Simon Newcomb, « On Hell's alleged falsification of his observations of the transit of Venus in 1769 », dans Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 43, 1883, p. 371. Newcomb écrit : « l'encre ne coulait pas toujours bien de la plume et des retouches ont été apportées aux lettres aussi bien qu'aux chiffres dans cette partie du manuscrit » (p. 377) ; cette explication par le froid polaire — ou simplement par la qualité de l'encre — n'était pas venue à l'esprit de Littrow. Le fait que Littrow était daltonien sert à la fois à rendre l'analyse de Littrow plus faible (il a vu dans le manuscrit des encres de différentes couleurs) et à éloigner de lui les soupçons de malveillance (Newcomb dit même que Littrow avait le devoir de rendre ses doutes publics). Que ce fait ait été découvert alors que Newcomb avait déjà tiré ses conclusions, les confirme.
[Dans ce pays], dit Lalande, « le P. Hell avait tout étudié : la géographie, l'histoire, le langage, les arts, la religion, la physique, l'aimant, l'histoire naturelle, les marées, les vents, les météores, la chaleur et le froid, le baromètre, la hauteur des montagnes et la pente des fleuves, tout. » (Bibliographie astronomique ; avec l'histoire de l'astronomie…, 1803, p. 721)
Une étude de ses notes, en particulier sur le géomagnétisme, se trouve dans Truls Linne Hansen et Per Pippin Aspaas, Maximilian Hell’s geomagnetic observations in Norway 1769, Tromsø Geophysical observatory Reports 2 (lire en ligne).