« Il avait huit lieues de haut : j'entends, par huit lieues, vingt-quatre mille pas géométriques de cinq pieds chacun. » La lieue est variable selon les provinces. Elle doit être ici de 4 860 mètres. Un pas géométrique est égal à cinq pieds, soit 1,62 m. Micromégas mesure donc 38,88 km. Roger Petit, in Voltaire, Contes, op. cit., p. 87, note 4. — « Les mesures », sur lettres.ac-rouen.fr.
« Si l'Éternel, pour manifester sa toute-puissance […] eût daigné développer le mécanisme universel sur des feuilles tracées de sa propre main, croit-on que ce grand livre fût plus compréhensible pour nous que l'univers même ? »Denis Diderot, Pensées sur l'interprétation de la nature, sur archive.org, sans lieu, 1754, p. 8.
« Ah ! mon maître, on a beau réfléchir, méditer, étudier dans tous les livres du monde, on n'est jamais qu'un petit clerc quand on n'a pas lu dans le grand livre… » Denis Diderot, Jacques le Fataliste et son maître, sur archive.org, Internet archive, 2020, p. 231.
« C'est le livre des destinées, dit l'ermite […] Il mit le livre dans les mains de Zadig, qui, tout instruit qu'il était dans plusieurs langues, ne put déchiffrer un seul caractère du livre. » Voltaire, « Zadig », Zadig, Candide, Micromégas, sur gallica.bnf.fr, Paris, Marpon et Flammarion, sans date, p. 84.
Il devine 18 propositions d'Euclide de plus que Pascal enfant. Dans sa Vie de monsieur Pascal, Gilberte Périer écrit que son frère, passionné de géométrie, n’ayant encore que douze ans « poussa sa recherche si avant qu’il en vint jusqu’à la trente-deuxième proposition du premier livre d’Euclide. » Gilberte Périer, citée par Charles-Augustin Sainte-Beuve, Port-Royal, Paris, Renduel, 1842, t. II, p. 453.
Laffont, Bompiani, op. cit., t. IV, p. 4668. — « M. de Voltaire avait été persécuté par le théatinBoyer, pour avoir dit dans ses Lettres philosophiques que les facultés de notre âme se développent en même temps que nos organes, de la même manière que les facultés de l’âme des animaux. » Note de l'édition de Kehl, inŒuvres complètes de Voltaire, sur books.google.fr, Paris, Armand-Aubrée, 1830, t. XXXVI, p. 119.
John Locke, cité par Voltaire, Lettre XIII, « Sur M. Locke », Lettres philosophiques, in Œuvres philosophiques, op. cit., p. 31. — La phrase dans son contexte : John Locke, Essai sur l'entendement humain, liv. IV, chap. III, inŒuvres de Locke et Leibnitz, sur books.google.fr, Paris, Firmin Didot, 1839, p. 334.
Buffon aurait dit : « Aux petits esprits les petits objets. » L'Agrion de l'Oise, « Réaumur l'entomologiste », sur lagriondeloise.over-blog.com, 23 février 2014. Outre ce livre de Réaumur, on peut citer la Bible de la nature ou Histoire des insectes (1737-1738) de Jan Swammerdam ; la Théologie des insectes (1742) de Friedrich Christian Lesser, illustrée par Pierre Lyonnet ; l'Histoire naturelle des abeilles (1744) et l'Abrégé de l'histoire des insectes (1747-1751) de Gilles Augustin Bazin ; le Traité d'insectologie (1745) de Charles Bonnet.
Louis Lanoix, « Pope, poète des Lumières », sur persee.fr, dans Revue de la Société d'études anglo-américaines des XVIIe et XVIIIe siècles, 1985, Actes 1985, p. 157 et 158.