Notice historique sur l'ancienne corporation des chirurgiens, dite confrérie de Saint-Côme, par le Dr Dauchez lire en ligne sur Gallica
Inventaire de la collégiale Saint-Cosme de Luzarches aux XIVe et XVe siècles par M. l'abbé Eugène Müller (1834-1918) lire en ligne sur Gallica
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Lire à ce sujet : Jean-Louis G. Picherit, La Métaphore pathologique et thérapeutique à la fin du Moyen Âge, vol. 260, Walter de Gruyter, coll. « Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie », , 112 p. (ISBN3-11-094753-6, lire en ligne).
comme dans myrobolans, prunes, ou « fruits séchés utilisés en pharmacie » en médecine arabe et que l'on rencontre dans 40 % des recettes de Mésué, qui a donné « mirobolant » : « Hauteroche a fait [dans sa comédie Crispin médecin], de myrobolan le nom d'un médecin qui guérissait tout par des pilules, et, comme cela semblait miraculeux, on a pris en ce sens le terme myrobolan », Legoarant. [1] Hauteroche, Glossaire de la Langue romane, Mire
Ou étuviste, propriétaire d'étuves. Cette profession mêlée à des affaires de prostitution donc sévèrement réglementée, et spécialisée dans la confection des onguents et juleps destinés à la séduction et aux matrones, était située tout au bas de l'échelle des métiers de la médecine, la quatrième et les barbiers, la seconde : cependant au XVIe siècle, le barbier-étuveur (perruquier, baigneur) propriétaire d'étuves pourra devenir barbier-chirurgien : l'un et l'autre ont pour emblème le bain, jaune pour les chirurgiens et blanc pour les étuviers. Cependant cette époque, on n'appelle plus mire, ni les médecins, ni les chirurgiens. Les barbiers sont les seuls qu'on trouve dans le « Livre des Arts et Métiers » de Etienne Boileau sous saint Louis : et non l'apothicaire, ni l'herbier, ni l'épicier, ni l'inciseur, ni le mire : le mire exerce une profession libérale, il possède un savoir ; ce n'est pas un métier manuel, ni un commerce, ni artisanat. « Les Estuveurs et Estuveresses, au moment d'être reçus, juraient de maintenir, en ce qui les concernait, les statuts de leur corporation, sous peine d'une amende de dix sons parisis, dont six pour le Roi, et quatre pour les prud'hommes ou gardes du métier. » Les établissements de bains publics de Girard dans les Annales d'hygiène publique et de médecine légale, (Volume 7). [lire en ligne]
« On a toujours entendu indifféremment par le mot de Mire les Médecins, les Apothicaires & les Chirurgiens, mais le plus souvent les Médecins, de là le proverbe : Après la mort le Mire ou le Médecin. »Jean Berdolin, Mémoire pour les Doyen & Docteurs-Regens de la Faculté de Médecine, page 39 [lire en ligne]
Charles du Cange, Glossarium mediae et infimae latinitatis, p. 234, Paris, Firmin-Didot, 1850 lire en ligne
Paul Laumonier, Ronsard, poète lyrique, p. 252, Paris, Hachette, 1909, lire en ligne
Gilles Ménage, Dictionnaire étymologique de la langue française, p. 155, t. II, Paris, chez Briasson, 1750 (nouvelle édition) lire en ligne
Tony Hunt, « Dieu chirurgien » dans : Poètes et artistes: la figure du créateur en Europe au Moyen Âge et à la Renaissance, publié par Sophie Cassagnes-Brouquet, Geneviève Nore, Martine Yvernault, Presses Universitaires de Limoges, p. 250. [lire en ligne]
« Le Lion » dans Le Bestiaire du Christ de Louis Abbé Charbonneau-Lassay [lire en ligne]
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Analyse géo-anthroponymique, « Migneron-Miron », Centre de recherches généalogique du Québec, Montréal lire en ligne
Cette liste de composants et de médicaments n'est pas exhaustive. Consulter Georges Dillemann, « La pharmacopée au Moyen Âge. I. Les ouvrages ». Revue d'histoire de la pharmacie 1968;(199):163-170. et surtout Georges Dillemann, « La pharmacopée au Moyen Âge. II. Les médicaments » Revue d'histoire de la pharmacie 1969;(200):235-244. [lire en ligne]