Pour aller encore plus loin, les missiles américains utilisent un propergol composite (la Nitralane) dont la probabilité — extrêmement faible mais non nulle — qu’il explose l’a fait interdire en France. Aussi leurs missiles balistiques ne s’allument-ils pas sous l’eau car une explosion à ce moment-là détruirait le sous-marin.
Conséquence : ils sortent de l’eau assez couchés et utilisent une importante quantité de propergol à la seule fin de se redresser [1], une quantité qui ne servira pas à augmenter la vitesse et donc la portée. Mais la Nitralane étant particulièrement énergétique, ils peuvent se permettre d’en «perdre» un peu. Ce qui n’est pas le cas de la France dont le propergol est un peu moins énergétique. Il s'agit là de deux réponses différentes à un même problème (aller le plus vite possible) de la part des ingénieurs français et américains.
russianships.info
[3] Histoire du sous-marin soviétique de classe Zulu-V