Charles Sellier (1844-1912), Curiosités du vieux Montmartre : les moulins à vent, la porcelaine de Clignancourt, le Mont-Marat / Charles Sellier, (lire en ligne)
Curiosités du Vieux Montmartre, op. cit.Lire en ligne, pp. 20-21
books.google.com
(en + es) Isabel Coll Mirabent, Charles Deering and Ramón Casas : A Friendship in Art : Charles Deering Y Ramón Casas : Una Amistad en El Arte, Evanston (Illinois), Northwestern University Press, , 413 p. (ISBN978-0-8101-2843-9, lire en ligne), fig. 5 (p. 29) et p. 99–101 : « The painter felt that a figure was inseparable from its environs, and thus that the background had to complement the idea of the subject. Thus he situated Satie in front of the Moulin de la Galette. »
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« Au début du XXe siècle, le troisième des derniers moulins que la Butte possédait encore était situé dans le petit jardin privé de la famille Debray ; mais il était beaucoup plus petit que les deux autres. En revanche, il avait été aussi nomade que le précédent, car il venait de Montrouge. Son arrivée à Montmartre ne datait guère que de 1830). ». Lire en ligne
Ce temple figurait sur le lieu-dit que les anciens titres de l'abbaye de Montmartre appelaient tantôt « terres du Mont de Mercure », tantôt « terres du Temple de Mercure » ou « terres du Temple », et qui avait pris plus tard le nom de « terres du Palais », « par un effet du zèle falsificateur des religieuses, qui pensaient effacer de leur montagne cette dernière trace d'une histoire qui leur déplaisait, en substituant le mot palais au mot temple ». Lire en ligne
Ponce-Denis-Écouchard Lebrun, Œuvres choisies de Lebrun précédées d'une notice sur sa vie et ses ouvrages par M. D***. Avec portrait, Janet et Cotelle, libraires, rue saint-André-des-arcs, no 55, (lire en ligne)
Remarque : Beaucoup d'histoires ont été racontées sur les moulins de la butte Montmartre. En regardant en détail la partie gauche de la Pietà de Saint-Germain-des-Prés (vers 1500, Musée du Louvre : Piétà), on constate que si on voit bien l'abbaye de Montmartre et un certain nombre de détails sur la butte, il n'y a aucune trace de moulins. Pour ce qui est du moulin près duquel Jeanne d'Arc livre un combat, il devait se trouver plus bas, au pas de la Chapelle.
La première trace écrite d'un moulin sur la butte remonte à 1529 quand le seigneur de Clignancourt, Jacques Léger, décide d'acheter un moulin à Nicolas Guillot. Ce moulin, installé au lieu-dit le « Palais », près du château des Brouillards, a été appelé le « moulin Vieux ». Il comprenait un socle en pierre sur lequel tournait une charpente en bois.
Cependant, Jacques Hillairet, dans Connaissance du Vieux Paris signale qu'Étienne Marcel fit d'un moulin de Montmartre son poste d'observation, en juillet 1358, pour surveiller les mouvements de bandes de mercenaires. De même, Le Tasse écrit en 1570 que deux choses l'avaient impressionné à Paris, les vitraux de Notre-Dame et les moulins de Montmartre. Regnard écrit un siècle plus tard :
« Où de trente moulins les ailes étendues M'apprennent chaque jour quel vent chasse les nues. »
C'est en 1622 qu'a été édifié près du Moulin Vieux un moulin appelé le « moulin du Palais », puis le « Bout-à-Fin » à cause de l'excellence de sa farine, et enfin le « Blute-Fin » ou « moulin de la Galette ». Souvent restauré, il a conservé son mécanisme. Le Radet aurait d'abord été construit sur la butte Saint-Roch puis déplacé vers 1636 ou 1667. En 1925, il n'est plus qu'une carcasse vide placée à l'angle de la rue Lepic et de la rue Girardon. Le moulin Vieux a été démoli en 1850.
« Paris : Histoire de Montmartre », (D'après Les environs de Paris illustrés, par Adolphe Joanne paru en 1856), sur www.paris-pittoresque.com (consulté le ), p. 4