C'est la République française qui, en l'an 1793 par le décret du 10 juin (à lire ici [3]), a inventé en français le néologisme Muséum (avec un accent) non seulement pour le Muséum national d'histoire naturelle (source: histoire du Muséum) mais aussi pour le Muséum central des arts de la République » (aujourd'hui Musée du Louvre : source Jean-Marc Léri, « Le Louvre du palais royal au musée national », p. 96-101, dans Patrimoine parisien 1789-1799 : destructions, créations, mutations, Bibliothèque historique de la Ville de Paris 1989, (ISBN2-905-118-25-3)).
c-album.fr
La version de 2018 est issue de l'agence graphique C-album de Paris : « Identité visuelle », sur c-album.fr (consulté le ).
Les présentations devenant vétustes, des travaux de rénovation et de mise aux normes sont nécessaires, mais les moyens sont alloués au compte-gouttes, entraînant des fermetures prolongées (galerie de Zoologie : 28 ans de 1966 à 1994 ; galerie de Minéralogie et de Géologie : 10 ans de 2004 à 2014 ; musée de l'Homme, en partie dépouillé au profit du musée du quai Branly du fait d'une réorganisation des collections nationales : 6 ans de 2009 à 2015 ; zoo de Vincennes : 6 ans de 2008 à 2014 ; grandes Serres : 5 ans de 2005 à 2010). Contrairement aux Anglo-Saxons et aux peuples nordiques qui considèrent l'histoire naturelle comme un ensemble de disciplines scientifiques d'importance majeure et y consacrent beaucoup d'argent, au XXe siècle en France on n'agit qu'au coup par coup lorsque des conséquences spectaculairement scandaleuses sont subitement médiatisées à la suite d'incidents fortuits. Ce fut le cas à la grande Galerie, à la Ménagerie et aux Serres, qui n'ont été rénovées que parce que les toitures tombaient littéralement en morceaux ou parce que des journalistes se sont scandalisés des conditions de vie de certains animaux. Malgré les prises de conscience du XXIe siècle, la tradition du « compte-gouttes » budgétaire n'a pas disparu et des appels à mécénat ont dû être lancés en 2016 afin de susciter des dons pour sauver des éléments du patrimoine du Muséum. La restauration de la gloriette de Buffon du XVIIIe siècle, menacée par les intempéries, la pollution et la corrosion, nécessite des financements estimés à 700 000 euros. Devenue potentiellement dangereuse pour le public, son accès a dû être fermé en attendant de réunir la somme et d'entreprendre les travaux : Odile Morain, « Jardin des Plantes : la gloriette de Buffon en péril, a besoin de donateurs », sur francetvinfo.fr, . Pour restaurer l'abri des chevaux de Przewalski, de 1890, dans la Ménagerie, une autre souscription nationale a été lancée : [5] publié le 08 décembre 2016 dans Connaissance des Arts consulté le 12 janvier 2017 et [6] consulté le 12 janvier 2017.
Auguste Chevalier, « Fondation d'une chaire de Productions coloniales d'origine végétale au Muséum national d'Histoire naturelle », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, vol. 9, no 98, , p. 620-623 (DOI10.3406/jatba.1929.4787, lire en ligne, consulté le )
enssib.fr
Sophie Guérinot-Nawrocki, Rapport de stage à la bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle, 2004, en ligne sur le site de l'Enssib.
Les présentations devenant vétustes, des travaux de rénovation et de mise aux normes sont nécessaires, mais les moyens sont alloués au compte-gouttes, entraînant des fermetures prolongées (galerie de Zoologie : 28 ans de 1966 à 1994 ; galerie de Minéralogie et de Géologie : 10 ans de 2004 à 2014 ; musée de l'Homme, en partie dépouillé au profit du musée du quai Branly du fait d'une réorganisation des collections nationales : 6 ans de 2009 à 2015 ; zoo de Vincennes : 6 ans de 2008 à 2014 ; grandes Serres : 5 ans de 2005 à 2010). Contrairement aux Anglo-Saxons et aux peuples nordiques qui considèrent l'histoire naturelle comme un ensemble de disciplines scientifiques d'importance majeure et y consacrent beaucoup d'argent, au XXe siècle en France on n'agit qu'au coup par coup lorsque des conséquences spectaculairement scandaleuses sont subitement médiatisées à la suite d'incidents fortuits. Ce fut le cas à la grande Galerie, à la Ménagerie et aux Serres, qui n'ont été rénovées que parce que les toitures tombaient littéralement en morceaux ou parce que des journalistes se sont scandalisés des conditions de vie de certains animaux. Malgré les prises de conscience du XXIe siècle, la tradition du « compte-gouttes » budgétaire n'a pas disparu et des appels à mécénat ont dû être lancés en 2016 afin de susciter des dons pour sauver des éléments du patrimoine du Muséum. La restauration de la gloriette de Buffon du XVIIIe siècle, menacée par les intempéries, la pollution et la corrosion, nécessite des financements estimés à 700 000 euros. Devenue potentiellement dangereuse pour le public, son accès a dû être fermé en attendant de réunir la somme et d'entreprendre les travaux : Odile Morain, « Jardin des Plantes : la gloriette de Buffon en péril, a besoin de donateurs », sur francetvinfo.fr, . Pour restaurer l'abri des chevaux de Przewalski, de 1890, dans la Ménagerie, une autre souscription nationale a été lancée : [5] publié le 08 décembre 2016 dans Connaissance des Arts consulté le 12 janvier 2017 et [6] consulté le 12 janvier 2017.
Les présentations devenant vétustes, des travaux de rénovation et de mise aux normes sont nécessaires, mais les moyens sont alloués au compte-gouttes, entraînant des fermetures prolongées (galerie de Zoologie : 28 ans de 1966 à 1994 ; galerie de Minéralogie et de Géologie : 10 ans de 2004 à 2014 ; musée de l'Homme, en partie dépouillé au profit du musée du quai Branly du fait d'une réorganisation des collections nationales : 6 ans de 2009 à 2015 ; zoo de Vincennes : 6 ans de 2008 à 2014 ; grandes Serres : 5 ans de 2005 à 2010). Contrairement aux Anglo-Saxons et aux peuples nordiques qui considèrent l'histoire naturelle comme un ensemble de disciplines scientifiques d'importance majeure et y consacrent beaucoup d'argent, au XXe siècle en France on n'agit qu'au coup par coup lorsque des conséquences spectaculairement scandaleuses sont subitement médiatisées à la suite d'incidents fortuits. Ce fut le cas à la grande Galerie, à la Ménagerie et aux Serres, qui n'ont été rénovées que parce que les toitures tombaient littéralement en morceaux ou parce que des journalistes se sont scandalisés des conditions de vie de certains animaux. Malgré les prises de conscience du XXIe siècle, la tradition du « compte-gouttes » budgétaire n'a pas disparu et des appels à mécénat ont dû être lancés en 2016 afin de susciter des dons pour sauver des éléments du patrimoine du Muséum. La restauration de la gloriette de Buffon du XVIIIe siècle, menacée par les intempéries, la pollution et la corrosion, nécessite des financements estimés à 700 000 euros. Devenue potentiellement dangereuse pour le public, son accès a dû être fermé en attendant de réunir la somme et d'entreprendre les travaux : Odile Morain, « Jardin des Plantes : la gloriette de Buffon en péril, a besoin de donateurs », sur francetvinfo.fr, . Pour restaurer l'abri des chevaux de Przewalski, de 1890, dans la Ménagerie, une autre souscription nationale a été lancée : [5] publié le 08 décembre 2016 dans Connaissance des Arts consulté le 12 janvier 2017 et [6] consulté le 12 janvier 2017.
Au sud de la rue Buffon se trouve le « clos Patouillet » ou « îlot Buffon-Poliveau », ancienne propriété de Buffon qui abrite de nombreux laboratoires et une importante partie des collections du Muséum (voir [8]).
(en) Catherine L.V. Caillet Komorowski, The meteorite collection of the National Museum of Natural History in Paris, chapitre de l'ouvrage de Luigi Piccardi, W. Bruce Masse, Myth and Geology, Geological Society, , 350 p. (lire en ligne).
Grand voyageur et chasseur, Philippe d'Orléans (1869-1926) a amassé quantité de trophées de chasse qu'il a fait naturaliser et exposer dans ses châteaux en Angleterre et en Belgique. La reine Amélie de Portugal en fit don au Muséum. Celui-ci, pour les exposer, mit en place une grande halle édifiée par l'architecte Weber, à la façade décorée par le sculpteur Maxime Real del Sarte, inaugurée le (cf.: Henri Belliot, chap. III, titre Sixième « Le cours général des études : La recherche scientifique », dans Encyclopédie pratique de l'éducation en France : publiée sous le patronage et avec le concours de l'Institut Pédagogique National, Paris, I.P.N. (Institut Pédagogique National) et S.E.D.E. (Société d'édition de dictionnaires et encyclopédies), , 1re éd., xxxii + 1176 (OCLC491920247, SUDOC007321317), p. 247), mais bâtie à bas coût et mal aérée. Il y fit très chaud l'été et très humide l'hiver, les dépouilles souvent mal naturalisées se détériorèrent et les autorités du Muséum durent se résoudre à fermer et démolir cette galerie au bout de trente ans d'existence : cf.: Éric Buffetaut, « Un musée princier disparu », Espèces : Revue d'histoire naturelle, no 27, , p. 76-80 (ISSN2256-6384). Les rares dépouilles restaurables ont été transportées à la Grande galerie de l'Évolution, où l'on peut toujours les voir aujourd'hui : cf. Amandine Péquignot, Me de conf., UMR208 "PALOC" - IRD/MNHN, « La collection du duc d'Orléans au Muséum » in Hypothèses du 24 jan. 2020, « Le Muséum national d'histoire naturelle, objet d'Histoire (recherches, hommes, institutions, patrimoine, enseignement » - lire en ligne [2] vu le 22 déc. 2021.
issn.org
portal.issn.org
Grand voyageur et chasseur, Philippe d'Orléans (1869-1926) a amassé quantité de trophées de chasse qu'il a fait naturaliser et exposer dans ses châteaux en Angleterre et en Belgique. La reine Amélie de Portugal en fit don au Muséum. Celui-ci, pour les exposer, mit en place une grande halle édifiée par l'architecte Weber, à la façade décorée par le sculpteur Maxime Real del Sarte, inaugurée le (cf.: Henri Belliot, chap. III, titre Sixième « Le cours général des études : La recherche scientifique », dans Encyclopédie pratique de l'éducation en France : publiée sous le patronage et avec le concours de l'Institut Pédagogique National, Paris, I.P.N. (Institut Pédagogique National) et S.E.D.E. (Société d'édition de dictionnaires et encyclopédies), , 1re éd., xxxii + 1176 (OCLC491920247, SUDOC007321317), p. 247), mais bâtie à bas coût et mal aérée. Il y fit très chaud l'été et très humide l'hiver, les dépouilles souvent mal naturalisées se détériorèrent et les autorités du Muséum durent se résoudre à fermer et démolir cette galerie au bout de trente ans d'existence : cf.: Éric Buffetaut, « Un musée princier disparu », Espèces : Revue d'histoire naturelle, no 27, , p. 76-80 (ISSN2256-6384). Les rares dépouilles restaurables ont été transportées à la Grande galerie de l'Évolution, où l'on peut toujours les voir aujourd'hui : cf. Amandine Péquignot, Me de conf., UMR208 "PALOC" - IRD/MNHN, « La collection du duc d'Orléans au Muséum » in Hypothèses du 24 jan. 2020, « Le Muséum national d'histoire naturelle, objet d'Histoire (recherches, hommes, institutions, patrimoine, enseignement » - lire en ligne [2] vu le 22 déc. 2021.
Éric Buffetaut, « Un musée princier disparu », Espèces : Revue d'histoire naturelle, no 27, , p. 76-80 (ISSN2256-6384).
Yves Cauzinille, « Présentation de deux acquisitions patrimoniales faites en 2011 par la bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle avec le soutien financier de la Société des Amis du Muséum : 41 photographies panoramiques, expéditions en Afrique du duc Philippe d'Orléans en 1921, 1925 et 1926 », Les Amis du Muséum national d'histoire naturelle, no 260, , p. 56 (ISSN1161-9104, lire en ligne [PDF]).
Décret n° 2014-1107 du 1er octobre 2014 modifiant le décret n° 2001-916 du 3 octobre 2001 relatif au Muséum national d'histoire naturelle (lire en ligne), sur Légifrance.
Le « bâtiment de la baleine » utilisé par Cuvier avait appartenu à la compagnie des fiacres de Paris et a été acquis par le Muséum en 1795 ; il était ainsi surnommé en raison de la baleine naturalisée autrefois présentée dans sa cour intérieure : cf. Thierry Malvésy, « Georges Cuvier : Montbéliard 1769 - Paris 1832 », Bulletin des Amis du Muséum national d'histoire naturelle. No 242, juin 2010, ISSN 1161-9104 ; p. 18 et Luc Vivès et Cécile Colin-Fromont (préf. Philippe Taquet, photogr. Bernard Faye), Les Galeries d'Anatomie comparée et de Paléontologie : Muséum d'histoire naturelle, Paris, Ed. Artlys Muséum d'histoire naturelle, (réimpr. 2015), 95 p. (ISBN978-2-85495-468-5, OCLC819291781), p. 8-9
C'est la République française qui, en l'an 1793 par le décret du 10 juin (à lire ici [3]), a inventé en français le néologisme Muséum (avec un accent) non seulement pour le Muséum national d'histoire naturelle (source: histoire du Muséum) mais aussi pour le Muséum central des arts de la République » (aujourd'hui Musée du Louvre : source Jean-Marc Léri, « Le Louvre du palais royal au musée national », p. 96-101, dans Patrimoine parisien 1789-1799 : destructions, créations, mutations, Bibliothèque historique de la Ville de Paris 1989, (ISBN2-905-118-25-3)).
Yves Cauzinille, « Présentation de deux acquisitions patrimoniales faites en 2011 par la bibliothèque centrale du Muséum national d'histoire naturelle avec le soutien financier de la Société des Amis du Muséum : 41 photographies panoramiques, expéditions en Afrique du duc Philippe d'Orléans en 1921, 1925 et 1926 », Les Amis du Muséum national d'histoire naturelle, no 260, , p. 56 (ISSN1161-9104, lire en ligne [PDF]).
[Lacour 2014] Pierre-Yves Lacour, « La place des autres. Artefacts exotiques & momies », dans La République naturaliste. Collections d’histoire naturelle et Révolution française (1789-1804), Paris, Publications scientifiques du Muséum, coll. « Archives » (no 19), , 614 p., sur books.openedition.org (lire en ligne), p. 160-177 (voir paragr. 1).
Auguste Chevalier, « Fondation d'une chaire de Productions coloniales d'origine végétale au Muséum national d'Histoire naturelle », Journal d'agriculture traditionnelle et de botanique appliquée, vol. 9, no 98, , p. 620-623 (DOI10.3406/jatba.1929.4787, lire en ligne, consulté le )
Yves Laissus, « Les voyageurs-naturalistes du Jardin du roi et du Muséum d'histoire naturelle », Revue d'histoire des sciences, vol. 34, no 3-4, juillet-décembre 1981, p. 259-317.
Yves Laissus, Les archives scientifiques du Muséum national d'histoire naturelle, La Gazette des archives, no 145, 1989. Les archives scientifiques (communications présentées à la journée d'études organisée par le Centre de recherche en histoire des sciences et des techniques de la Cité des sciences et de l'industrie, Paris, La Villette, ) p. 106-114.
Gazette nationale ou le Moniteur universel, (lire en ligne)
Gazette nationale ou le Moniteur universel, (lire en ligne)
si.edu
siarchives.si.edu
La similitude entre le site du Muséum national d'histoire naturelle au jardin des plantes de Paris et la Smithsonian Institution à Washington avec, dans les deux cas, des musées et galeries variées qui s'alignent d'Est en Ouest le long d'une perspective à la française, n'est pas un hasard : l'institution de Washington a été fondée grâce à Jacques-Louis Macie, né vers 1765 à Paris. Chimiste, géologue, cristallographe, physicien, mathématicien, économiste et historien, Macie est devenu britannique sous le nom de James Smithson (voir (en) « James Smithson » (consulté en ) et (en) « second paper », sur siarchives.si.edu (consulté en )). Ayant manifesté un grand intérêt aux idéaux de l'instruction publique et de la démocratie, Macie-Smithson est enthousiasmé par la création du « Muséum central des arts de la République » (devenu musée du Louvre) et du Muséum national d'histoire naturelle ([1]). Plus âgé et devenu très fortuné, James Smithson souhaite favoriser l'émergence d'une institution similaire aux États-Unis, pays neuf encore dépourvu de grandes institutions de ce type : par son testament de 1826, lui qui ne s'est jamais rendu aux États-Unis et ne semble pas avoir entretenu de correspondance avec des scientifiques américains, lègue la somme alors colossale de 100 000 livres sterling à une éventuelle institution américaine consacrée à promouvoir la science. Son vœu, retardé par un procès entre le notaire et ses héritiers en ligne indirecte, ne se réalise que vingt ans plus tard lorsqu'un apport complémentaire de l'État américain permet la création de la Smithsonian Institution.
Grand voyageur et chasseur, Philippe d'Orléans (1869-1926) a amassé quantité de trophées de chasse qu'il a fait naturaliser et exposer dans ses châteaux en Angleterre et en Belgique. La reine Amélie de Portugal en fit don au Muséum. Celui-ci, pour les exposer, mit en place une grande halle édifiée par l'architecte Weber, à la façade décorée par le sculpteur Maxime Real del Sarte, inaugurée le (cf.: Henri Belliot, chap. III, titre Sixième « Le cours général des études : La recherche scientifique », dans Encyclopédie pratique de l'éducation en France : publiée sous le patronage et avec le concours de l'Institut Pédagogique National, Paris, I.P.N. (Institut Pédagogique National) et S.E.D.E. (Société d'édition de dictionnaires et encyclopédies), , 1re éd., xxxii + 1176 (OCLC491920247, SUDOC007321317), p. 247), mais bâtie à bas coût et mal aérée. Il y fit très chaud l'été et très humide l'hiver, les dépouilles souvent mal naturalisées se détériorèrent et les autorités du Muséum durent se résoudre à fermer et démolir cette galerie au bout de trente ans d'existence : cf.: Éric Buffetaut, « Un musée princier disparu », Espèces : Revue d'histoire naturelle, no 27, , p. 76-80 (ISSN2256-6384). Les rares dépouilles restaurables ont été transportées à la Grande galerie de l'Évolution, où l'on peut toujours les voir aujourd'hui : cf. Amandine Péquignot, Me de conf., UMR208 "PALOC" - IRD/MNHN, « La collection du duc d'Orléans au Muséum » in Hypothèses du 24 jan. 2020, « Le Muséum national d'histoire naturelle, objet d'Histoire (recherches, hommes, institutions, patrimoine, enseignement » - lire en ligne [2] vu le 22 déc. 2021.
Henri Belliot, chap. III, titre Sixième « Le cours général des études : La recherche scientifique », dans Encyclopédie pratique de l'éducation en France : publiée sous le patronage et avec le concours de l'Institut Pédagogique National, Paris, I.P.N. (Institut Pédagogique National) et S.E.D.E. (Société d'édition de dictionnaires et encyclopédies), , 1re éd., xxxii + 1176 (OCLC491920247, SUDOC007321317), p. 247.
Le modèle républicain de trilogie pour l'instruction publique« Musée de sciences - Musée d'arts - Bibliothèque » a été durant le XIXe siècle imité dans de nombreux chefs-lieux de départements qui créèrent des institutions similaires, parfois séparées, souvent regroupées en un même bâtiment municipal comme on peut le voir ici [4] où à l'origine l'aile gauche (ouest) abritait le Musée d'art, le corps central la Bibliothèque, et l'aile droite (est) le Musée d'histoire naturelle. Les changements ultérieurs ont modifié cette organisation dans la plupart des villes : cf. : Germain Bazin, Le temps des musées, Éditions Desoer, 1967 ; François Mairesse, Le musée temple spectaculaire, PUL, Lyon 2002 et Le musée hybride, La documentation française, Paris 2010.
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Le « bâtiment de la baleine » utilisé par Cuvier avait appartenu à la compagnie des fiacres de Paris et a été acquis par le Muséum en 1795 ; il était ainsi surnommé en raison de la baleine naturalisée autrefois présentée dans sa cour intérieure : cf. Thierry Malvésy, « Georges Cuvier : Montbéliard 1769 - Paris 1832 », Bulletin des Amis du Muséum national d'histoire naturelle. No 242, juin 2010, ISSN 1161-9104 ; p. 18 et Luc Vivès et Cécile Colin-Fromont (préf. Philippe Taquet, photogr. Bernard Faye), Les Galeries d'Anatomie comparée et de Paléontologie : Muséum d'histoire naturelle, Paris, Ed. Artlys Muséum d'histoire naturelle, (réimpr. 2015), 95 p. (ISBN978-2-85495-468-5, OCLC819291781), p. 8-9
Grand voyageur et chasseur, Philippe d'Orléans (1869-1926) a amassé quantité de trophées de chasse qu'il a fait naturaliser et exposer dans ses châteaux en Angleterre et en Belgique. La reine Amélie de Portugal en fit don au Muséum. Celui-ci, pour les exposer, mit en place une grande halle édifiée par l'architecte Weber, à la façade décorée par le sculpteur Maxime Real del Sarte, inaugurée le (cf.: Henri Belliot, chap. III, titre Sixième « Le cours général des études : La recherche scientifique », dans Encyclopédie pratique de l'éducation en France : publiée sous le patronage et avec le concours de l'Institut Pédagogique National, Paris, I.P.N. (Institut Pédagogique National) et S.E.D.E. (Société d'édition de dictionnaires et encyclopédies), , 1re éd., xxxii + 1176 (OCLC491920247, SUDOC007321317), p. 247), mais bâtie à bas coût et mal aérée. Il y fit très chaud l'été et très humide l'hiver, les dépouilles souvent mal naturalisées se détériorèrent et les autorités du Muséum durent se résoudre à fermer et démolir cette galerie au bout de trente ans d'existence : cf.: Éric Buffetaut, « Un musée princier disparu », Espèces : Revue d'histoire naturelle, no 27, , p. 76-80 (ISSN2256-6384). Les rares dépouilles restaurables ont été transportées à la Grande galerie de l'Évolution, où l'on peut toujours les voir aujourd'hui : cf. Amandine Péquignot, Me de conf., UMR208 "PALOC" - IRD/MNHN, « La collection du duc d'Orléans au Muséum » in Hypothèses du 24 jan. 2020, « Le Muséum national d'histoire naturelle, objet d'Histoire (recherches, hommes, institutions, patrimoine, enseignement » - lire en ligne [2] vu le 22 déc. 2021.
Henri Belliot, chap. III, titre Sixième « Le cours général des études : La recherche scientifique », dans Encyclopédie pratique de l'éducation en France : publiée sous le patronage et avec le concours de l'Institut Pédagogique National, Paris, I.P.N. (Institut Pédagogique National) et S.E.D.E. (Société d'édition de dictionnaires et encyclopédies), , 1re éd., xxxii + 1176 (OCLC491920247, SUDOC007321317), p. 247.