Philippe Rousseau, Le deuxième Atride, le type épique de Ménélas dans l'Iliade dans Mélanges Pierre Lévêque : Anthropologie et société, Marie Madeleine Mactoux [18]
Iliade XVII, 26. Du vers original (en grec ancienἐν Δαναοῖσιν ἐλέγχιστον πολεμιστὴν), les traductions diffèrent : le plus déshonoré des Grecs traduction Leprévost Hachette 1858 [1] ou le plus lâche des Danaens d'après Leconte de L'isle 1866 Iliade (trad. Leconte de Lisle), ou encore le dernier de tous les Danaens d'après Flacelière, Gallimard, collection la Pléiade 1956. Nous choisissons déshonoré sur le sens généralement reconnu au vers de l'Iliade IV 170 où (en grec ancienἐλέγχιστος) est habituellement traduit par chargé de honte, ce qui est d'ailleurs le sens donné par le dictionnaire grec-français de A. Bailly [2]
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Pierre Bayle, Dictionnaire historique et critique p. 700, Brunel, Amsterdam 1740 [19]
« Alors Ménélas, s'approchant du roi son frère, lui dit, sans être entendu des autres Grecs : « Je crains qu'Ajax, dans la fureur qui le transporte, ne vienne brûler nos vaisseaux, ou nous massacrer nous-mêmes dans nos tentes. Fallait-il que Thétis élevât une contestation aussi funeste, ou que le fils de Laërte fût assez téméraire pour prétendre l'emporter sur un guerrier plus puissant que lui. Ah ! le ciel courroucé nous menace de ses vengeances. Depuis la mort d'Achille, la valeur d'Ajax était notre unique ressource. Les Dieux en nous l'ôtant nous condamnent aux derniers malheurs. »
- Pourquoi, répondit Agamemnon, pourquoi redoubler nos inquiétudes. » Quintus de Smyrne, Suite d'Homère [détail des éditions] [lire en ligne] V
« Ménélas, étant arrivé en Égypte, remonta le Nil jusqu'à Memphis, où il fit à ce prince un récit véritable de ce qui s'était passé. Il en reçut toutes sortes de bons traitements ; on lui rendit Hélène, qui n'avait souffert aucun mal, et on lui remit tous ses trésors. Ménélas ne reconnut ces bienfaits que par des outrages. Comme il voulait s'embarquer, et que les vents contraires le retenaient, après avoir longtemps attendu, il imagina d'immoler deux enfants du pays. Cette action impie, qui parvint bientôt à la connaissance des Égyptiens, le rendit odieux : on le poursuivit, et il fut obligé de se sauver par mer en Libye. » Hérodote, Histoires [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 119) [11]
« Que certains rapportent qu'Hélène, arrivée à Tauris en Scythie avec Ménélas à la recherche d'Oreste, fut immolée à Artémis avec Ménélas par Iphigénie » Ptolémée Chennos, cité par Photios dans sa Bibliothèque[15]
« Ménélas, qui n'était pas moins roi qu'Agamemnon, mais qui n'avait point d'ardeur pour la guerre, Homère n'en fait qu'un très mince éloge. » Maxime de TyrDissertations XXIX [16]
« Muse, qui le premier commença les justes discours, Ménélas, le fils de Plisthène » Bacchylide Ode XV Hélène Réclamée[17]
« Lacédémone rend un culte à Ménélas, lui offre des sacrifices et lui consacre des jours de fêtes. » Athénagoras d'Athènes, Apologie des chrétiens, XIV [20]
« L'île Cranaé est située devant Gythium; ce fut dans cette île, suivant Homère, qu'Alexandre eut pour la première fois commerce avec Hélène, qu'il avait enlevée. Sur le continent, en face de cette île, est le temple de Vénus Migonitide, et tout ce canton se nomme Migonium. Ce temple passe pour avoir été érigé par Alexandre. Ménélas, de retour chez lui, huit ans après la prise et le sac de Troie, éleva non loin du temple de Vénus Migonitide une statue de Thétis, et en consacra une autre à la déesse Praxidice. » Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (III, 22)
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Iliade XVII, 26. Du vers original (en grec ancienἐν Δαναοῖσιν ἐλέγχιστον πολεμιστὴν), les traductions diffèrent : le plus déshonoré des Grecs traduction Leprévost Hachette 1858 [1] ou le plus lâche des Danaens d'après Leconte de L'isle 1866 Iliade (trad. Leconte de Lisle), ou encore le dernier de tous les Danaens d'après Flacelière, Gallimard, collection la Pléiade 1956. Nous choisissons déshonoré sur le sens généralement reconnu au vers de l'Iliade IV 170 où (en grec ancienἐλέγχιστος) est habituellement traduit par chargé de honte, ce qui est d'ailleurs le sens donné par le dictionnaire grec-français de A. Bailly [2]
« J'accuserais volontiers Homère de n'avoir pas seulement changé ce proverbe, mais de s'en être moqué, lors qu’après nous avoir représenté Agamemnon comme un grand guerrier, et Ménélas comme un assez faible combattant, il fait venir Ménélas au festin d'Agamemnon sans être invité, c'est-à-dire un inférieur chez un homme qui vaut mieux que lui. »Platon, Le Banquet [détail des éditions] [lire en ligne] (174)
«, Ménélas se leva aussitôt après. Il était transporté de rage, et dans sa fureur il souhaitait ardemment de rencontrer Déiphobe, le dernier ravisseur d'Hélène, pour venger sur lui son déshonneur » Tryphiodore, Prise de Troie [détail des éditions] (lire en ligne) 162
Iliade XVII, 26. Du vers original (en grec ancienἐν Δαναοῖσιν ἐλέγχιστον πολεμιστὴν), les traductions diffèrent : le plus déshonoré des Grecs traduction Leprévost Hachette 1858 [1] ou le plus lâche des Danaens d'après Leconte de L'isle 1866 Iliade (trad. Leconte de Lisle), ou encore le dernier de tous les Danaens d'après Flacelière, Gallimard, collection la Pléiade 1956. Nous choisissons déshonoré sur le sens généralement reconnu au vers de l'Iliade IV 170 où (en grec ancienἐλέγχιστος) est habituellement traduit par chargé de honte, ce qui est d'ailleurs le sens donné par le dictionnaire grec-français de A. Bailly [2]
« Si vous êtes les fils du brave Antimakhos qui, autrefois, dans l'agora des Troyens, conseillait de tuer nos envoyés, Ménélaos et le divin Odysseus, et de ne point les laisser revenir vers les Akhaiens, maintenant vous allez payer l’injure de votre père. » Homère, Iliade [détail des éditions] [lire en ligne] (XI,139)