(en) Japanese Journal of Religious Studies, International Institute for the Study of Religions, (lire en ligne), p. 314 : « The Lotus Sutra states that this person would be a reincarnation of Jogyo bosatsu, a status that Nichiren did, in fact, claim for himself on numerous occasions. ».
(en) Writings of Nichiren Shonin : Doctrine 1, University of Hawaii Press, , 355 p. (ISBN978-0-8248-2733-5, lire en ligne) : « Realizing himself to be an avatar of Jōgyō Boddhisattva, Nichiren strived to spread the Lotus Sutra ».
(en) Aaron B. Creller, Conflict and Harmony in Comparative Philosophy, Cambridge Scholars Publishing, (ISBN978-1-4438-8125-8, lire en ligne), p. 152
kanji : 日蓮, lit. : Soleil-Lotus. L'origine de ce nom pourrait venir de deux passages du Sūtra du Lotus . Dans le premier d'entre eux (chapitre XXI), il est fait allusion à la clarté du Soleil et de la Lune qui dissipent les ténèbres et, dans le second (chapitre XV), le lotus symbolise la pureté". - http://www.nichiren-etudes.net/
Le Seichō (kanji : 清水寺, lit. : “Temple des Eaux pures” est un monastère érigé par Fushigi en 771 autour d’une statue de Kokūzō Bosatsu. En , Hōjō Masako, femme du premier shogun de l’époque Kamakura, y fait adjoindre une pagode et une bibliothèque contenant plus de 4 000 sūtras. Il devient un temple de l'école Tendai dans lequel Nichiren commence ses études bouddhiques. - http://www.nichiren-etudes.net/
Devoir de reconnaissance : terme venant du gōshō de Nichiren, le Hōon shō (ÉCRIT 88. Sur l’acquittement des dettes de reconnaissance), [Hō’on shō et Okuri bumi (報恩抄・同送文)], publié en ; fr. : Traité sur la dette de reconnaissance - http://www.nichiren-etudes.net/
Onjo-ji (園城寺, fr. : Temple du Jardin Royal) : temple principal du Jimon, branche de l'école bouddhiste Tendai faisant partie du complexe bouddhique Mii-dera et situé au pied du mont Hiei. Ce temple fut construit en sous la direction de l'empereur Temmu Tennō - http://www.nichiren-etudes.net/
Kongōbu-ji (金剛峯, lit. : Temple de la Mine d'Or) : temple principal de l'école Shingon, situé sur le mont Kōya dans la préfecture de Wakayama. Construit par Kūkai en , il est composé de très nombreux bâtiments. Ce temple fut plusieurs fois détruit et restauré, dont la dernière date de - http://www.nichiren-etudes.net/
Enryaku-ji (延暦寺, fr. : Temple du Calendrier) : monastère situé sur le mont Hiei surplombant la ville de Kyōto et qui a été établi entre la fin du VIIIe siècle et le début du IXe siècle par Saichō - http://www.nichiren-etudes.net/
Zhiyi (智顗, jp. : Chigi) : troisième grand patriarche Tendai qui a permis, au VIe siècle, une classification de l'enseignement bouddhique et la conceptualisation du principe d'Ichinen Sanzen - http://www.nichiren-etudes.net/
le Daimoku (南無妙法蓮華經) : dans le bouddhisme de Nichiren, l'invocation de Nam(u) Myōhō Renge Kyō est le Daimoku qui, avec le Gohonzon et le “sanctuaire” (lieu où un pratiquant récite Daimoku avec foi devant le Gohonzon), est l'un des “Trois Grands Dharma cachés” ou l'une des “Trois Grandes Lois cachées et révélées” - http://www.nichiren-etudes.net/
Prophéties faites dans le Sūtra de la Grande Collection, le Sūtra du Maître-de-la-Médecine et le Sūtra des rois bienveillants où les “sept désastres” sont énumérés comme suit : changements extraordinaires de la lune et du soleil, changements extraordinaires des étoiles et des planètes, incendies, inondations hors saison, tempêtes, sécheresse, guerres civiles et guerres dues à des invasions étrangères. Dans le Sūtra du Maître-de-la-Médecine, “sept désastres” sont aussi attribués en cas d’opposition à l’enseignement correct : épidémie, invasion étrangère, lutte interne, changements extraordinaires dans les cieux, éclipses solaires et lunaires, orages et tempêtes hors saison, sécheresse hors saison.
Le Sūtra de la Perfection de Sagesse de Diamant ou Prajnaparamita, le Sūtra de la Lumière Dorée, le Sūtra du Lotus et le Sūtra du Nirvāna font référence aux “trois calamités” - http://www.nichiren-etudes.net/
Les cinq guides de la propagation [Goju no Sotai (五重の相)] : critères qu'il faut prendre en considération afin de propager le bouddhisme. Il s'agit d'avoir la compréhension correcte : de l'enseignement qu'il faut propager ; des capacités des personnes à croire et à comprendre ; de l'époque à laquelle l'enseignement doit être propagé ; du pays dans lequel il doit être dispensé ; et, des enseignements qui y ont déjà été répandus - http://www.nichiren-etudes.net/
jp. : Izu Ruzai (伊豆流罪) : 2e des quatre grandes persécutions au cours de laquelle Nichiren fut envoyé en exil - http://www.nichiren-etudes.net/
jp. : Komatsubara no Honan (小松原の法難) : 3e des quatre grandes persécutions où Nichiren fut blessé. Cette persécution est aussi la première où l'on essaye réellement de tuer Nichiren et ses disciples - http://www.nichiren-etudes.net/
Ryōkan-bō (良觀), lit. :“Moine au Double Incendie” : Moine de l'école Shingon puis Kairitsu qui tenta d'amener la pluie par des prières et qui échoua alors que Nichiren, lui, réussit. Il semblerait qu'après ces événements, Ryōkan-bō ait voué à Nichiren une rancune tenace qui l'amena finalement à la “Persécution de Tatsunokuchi” et l’“Exil sur l'île de Sado” - http://www.nichiren-etudes.net/
Aussi connu sous le nom de Taira no Yoritsuna, ou sous ses nom et titre complets de Hei no Saemon no Jo Yoritsuna, est le fils du général Taira no Sakadoki, un noble et haut fonctionnaire japonais qui, durant la deuxième moitié du XIIIe siècle, a servi successivement deux régents de la famille Hōjō - http://www.nichiren-etudes.net/.
Le 5e volume du Sūtra du Lotus comprend le Chapitre XIII - Kanji hon(勧持品), fr. : Exhortation à la sauvegarde (ou Exhortation à la persévérance) qui prédit que les pratiquants fidèles à ce sūtra seront attaqués à coups d'épées et de bâtons et seront confrontés aux “Trois grands ennemis” - http://www.nichiren-etudes.net/
Cette persécution est décrite en détail dans le Shuju Onfurumai Gōshō, trad. : “Sur le comportement du Bouddha” (ou “Les actions du pratiquant du Sûtra du Lotus) - http://www.nichiren-etudes.net/
Jōgyō (上行菩) : Pratique(s) Supérieure(s) : guide des bodhisattvas apparaissant dans le Chapitre XV du Sūtra du Lotus - 從地涌出品, jp. : Juji yujutsu hon, fr. : chapitre Surgir de Terre - http://www.nichiren-etudes.net/ ; La Nichiren Shū affirme que Nichiren est la réincarnation du bodhisattva Jōgyō - http://www.nichirenshueuropa.com/fr/
Abutsu-bō (阿仏房) : de son vrai nom Endo Tamemori mais se faisant appeler Amidabutsu-bo en l'honneur du bouddhaAmida dont il était un fervent adepte. Il se convertit alors au bouddhisme de Nichiren avec sa femme, la nonne laïque Sennichi. Ils aidèrent de leur mieux Nichiren par des dons de nourriture et d'objets de première nécessité. Malgré leurs âges, Abutsu-bō et sa femme se seraient rendus trois fois au mont Minobu pour revoir Nichiren - http://www.nichiren-etudes.net/
Le Kaimoku shō (開目抄), Sur l’ouverture des yeux : traité majeur de Nichiren qui comprend deux parties et qui fut écrit à Tsukahara sur l'île de Sado. La première partie parle des “yeux” qu'il est question d’“ouvrir”. Nichiren indique par là qu'il veut libérer les êtres des illusions et des points de vue erronés. La deuxième, quant à elle, parle de la mission que Nichiren doit accomplir, c'est-à-dire la transmission du Sūtra du Lotus - http://www.nichiren-etudes.net/
Kanjin Honzon shō (観心本尊抄), lit. Le Véritable Objet de Vénération : dans ce traité, Nichiren décrit le véritable objet de vénération, plus connu sous le nom japonais de Gohonzon - http://www.nichiren-etudes.net/
Sado Honan-e (佐渡法難会). Après l'incident de Tatsunokuchi, Nichiren est détenu à Echi, pendant environ un mois, puis le 10 octobre exilé à Sado pendant près de quatre ans. Nichiren y approfondit sa foi en tant qu'incarnation du bodhisattva Jōgyō. Durant cette période, il rédige des écrits majeurs (le Kaimoku-Sho et le Kanjin Honzon-Sho) et inscrit pour la première fois l’objet de culte, le « Grand Mandala ». - https://nichiren-etudes.net/japon/ceremonies/menu-fetes-ceremonies.htm
Kuon-ji (久遠寺) : “Temple de l’Éternité”), temple fondé par Nichiren, situé sur le mont Minobu et appartenant à la Nichiren Shū. Il fut érigé en par le samouraï Hakiri Sanenaga et l'on compte la tombe de Nichiren comme un trésor des plus précieux. Ce temple est fameux pour ses 287 marches et pour ses milliers de cerisiers, dont la floraison est source d’admiration. Plus d’un million et demi de visiteurs le parcourent chaque année - https://www.nichiren-etudes.net/
Choix en fonction du temps : traité de Nichiren écrit en relatif à la propagation du “Dharma correct” et la supériorité du Sūtra du Lotus - http://www.nichiren-etudes.net/
Voir le Chapitre XXI du Sūtra du Lotus - 如來神力品, jp. : Nyorai Jinriki hon, fr. : Pouvoirs supranaturels des Ainsi-venus - http://www.nichiren-etudes.net/
Gōshō 御書, lit. : Grands (ou Vénérables) Écrits : les lettres écrites de la main de Nichiren relatifs à la doctrine - https://www.nichiren-etudes.net/
Shakubuku 折伏, lit. : “Briser - Soumettre” : la réfutation de conceptions erronées ou de préjugés permettant de « briser » les attachements illusoires et de « soumettre » la cause de la souffrance pour guider jusqu'à enseignement bouddhique correct. Adopter une telle attitude conduit à être parfois en opposition à d'autres croyances. Nichiren prône ce comportement à l’époque de Mappō et tout particulièrement dans les pays où le bouddhisme a déjà été propagé et a pu être perverti à l’instar de l’époque de la Loi formelle - http://www.nichiren-etudes.net
Shoju 攝受, lit. : “Éduquer - Recevoir” : propagation du bouddhisme en conduisant graduellement une personne à l'enseignement bouddhique suprême, sans réfuter son attachement à des enseignements inférieurs ou erronés. Cette méthode est décrite dans le chapitre XIV - 安樂行品, jp. :Anrakugyo hon, fr. “Pratiques paisibles” du Sūtra du Lotus - https://www.nichiren-etudes.net/
Kosen-rufu 廣宣流, lit. “Diffuser largement” = “diffuser la Vaste Annonce” : expression tirée du chapitre XXIII du Sūtra du Lotus (“Les actes antérieur du bodhisattva Roi-de-la-Médecine“ ou “Conduite Originelle du bodhisattva Yakuo” : 藥王菩薩本事品, jp. : Yakuo Bosatsu Honji hon) qui désigne la propagation du bouddhisme du “Lotus” sur une très vaste échelle - http://www.nichiren-etudes.net/
Kaïdan 戒壇 : Estrade des Préceptes: le lieu d’ordination du clergé, le sens de Kaidan s’est élargi et désigne simplement le lieu où l’on pratique devant l’objet de culte, c’est l'un des “Trois Grands Dharma cachés” ou l'une des “Trois Grandes Lois ésotériques” - http://www.nichiren-etudes.net/
Temple de l'Enseignement Primordial 本門寺 : temple érigé en à Tōkyō sur les lieux où Nichiren mourut. Ce temple fut construit par Nichirō, un des disciples de Nichiren - http://www.nichiren-etudes.net/
Showa Teihon Nichiren Shōnin Ibun (昭和定本日蓮聖人遺) : Compilation édité en 4 volumes et qui remonterait à Toki Jonin - http://www.nichiren-etudes.net/
Nichiren Daishōnin Gosho Zenshu (日蓮大聖人御書全集), lit. : Œuvres Complètes de Nichiren Daishōnin : Compilation de la Sōka Gakkai et de la Nichiren Shōshū édité en - http://www.nichiren-etudes.net/
Heisei Shinpen Nichiren Daishōnin Gosho (平成新編日蓮大聖人) : Compilation édité en par le Taiseki-ji, temple appartenant à la Nichiren Shōshū - http://www.nichiren-etudes.net/
Style kakikudashi-bun (書き下し文) : lecture japonaise avec réorganisation syntaxique et certains caractères chinois trop anciens remplacés par ceux utilisés aujourd'hui - http://www.nichiren-etudes.net/
honzon, 本尊 (objet de vénération, benzun): représentation, généralement sculptée, d’un Bouddha ou d’un Maître à qui s’adressent la vénération et les offrandes. Le Honzon est la principale effigie d’un temple ou d’une chapelle - https://www.nichiren-etudes.net/
Honmon no Gohonzon (Honmon : 本門) ; enseignement essentiel : doctrine enseignée dans les quatorze chapitres qui constituent la seconde moitié du Sūtra du Lotus, du Chapitre XV - Juji Yujutsu hon (lit. “Surgis de Terre”) au Chapitre XXVIII- Fugen Bosatsu Kambotsu hon (lit. : “Exhortation du bodhisattvaFugen”). Le Bouddha Shākyamuni y parle non plus en fonction des capacités de ses disciples mais de sa propre initiative et en fonction de sa propre sagesse, révélant ainsi la nature de bouddha inhérente à la vie et donc l’atteinte de la bouddhéité en cette vie (D’après https://www.nichiren-etudes.net)
jp.Hijo : Terme désignant tout ce qui est dénué de sentiments, tels que les minéraux et les végétaux, par opposition au sensitif - jp.Ujo, les existences dotées de perception et d'affectivité, tels les animaux - http://www.nichiren-etudes.net/
Kanji 開眼供養, jp. : Kaigen-kuyo, lit. : “Ouverture des Yeux” : cérémonie bouddhique destinée à sacraliser une représentation du bouddhaShākyamuni ; le contact avec des objets et des rites hautement chargés de spiritualité conférerait à l'image une valeur symbolique qui doit ensuite être développée par le pratiquant. Par ce rituel, l'œuvre cesserait d'être un objet créé par un artiste en étant offerte à la communauté des pratiquants, les images peintes ou sculptées étant déclarées sacrées. (D’après https://www.nichiren-etudes.net
kanji : 善日麿, lit. : Merveilleux-Soleil-Garçon : ce prénom vient de sa mère qui a rêvé d'un soleil pénétrant dans son ventre lorsqu'elle était enceinte - (en) http://nichiren-shu.org/ ; On peut rapprocher cette légende à la conception du bouddha historique, Shākyamuni, dont la mère Māyādevī, avait rêvé d'un éléphant blanc à six défenses pénétrant dans son ventre lorsqu'elle était enceinte
d’après « Glossaire : Trois niveaux d’existence », sur nichirenlibrary.org et Daisaku Ikeda (trad. Paul Couturiau), La Vie à la lumière du bouddhisme, Monaco, Editions du Rocher, , 335 p. (ISBN2-268-00376-0), p. 217 à 229
Les « Six Disciples Aînés » sont Nisshō 日昭, (1221-1323), autres noms : Jōben, Benkō, Ben, il est possible que Yamato Ajari soit Ben Ajari Nisshō ; Nichirō 日朗, (1245-1320), autre nom : Chiku-bō ; Nikkō 日興, (1246-1333) ; Nikō 日向, (1253-1314), autre nom : Sado-kō ; Nichiji 日持, (1250- ), autre nom : Kai-kō, Renge Ajari Nichiji ; et Nitchō 日頂, (1252-1317), autre nom : Iyo Ajari Nitchō - (en) http://nichirenshu.org/ et source complémentaire : Dictionnaire du bouddhisme - Termes et concepts (ISBN2-268-01122-4) Éditions du Rocher, 1991.
nichirenshueuropa.com
Jōgyō (上行菩) : Pratique(s) Supérieure(s) : guide des bodhisattvas apparaissant dans le Chapitre XV du Sūtra du Lotus - 從地涌出品, jp. : Juji yujutsu hon, fr. : chapitre Surgir de Terre - http://www.nichiren-etudes.net/ ; La Nichiren Shū affirme que Nichiren est la réincarnation du bodhisattva Jōgyō - http://www.nichirenshueuropa.com/fr/