Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Nuits sonores" in French language version.
« En réponse à la circulaire Pasqua « anti-techno » de 1995, la région lyonnaise devient une place forte de la lutte en faveur des manifestations publiques de musiques électroniques. Contribuant activement à l’essor de cette contre-culture, une poignée de créateurs locaux mènent des expériences informatiques originales en utilisant de façon simultanée et interactive plusieurs médias (sons, images, vidéo, etc.). Ils proposent ces performances dans des clubs lyonnais plus ou moins légaux ou lors de « free parties » organisées clandestinement. Émerge ainsi localement une petite communauté de créateurs numériques qui exploitent les potentialités de décloisonnement offertes par la micro-informatique. Tenues à l’écart des institutions culturelles, plusieurs générations d’entre eux se rencontrent régulièrement dans un lieu alternatif du quartier de la Guillotière, ouvert à l’initiative du label musical Bee Records. Les soirées « Freeday », notamment, y mélangent quelques pionniers du multimédia avec d’autres participants qui deviendront plus tard les principaux artistes, producteurs et entrepreneurs lyonnais des arts numériques : par exemple, les fondateurs des Nuits Sonores, de XLR Project, de l’association AADN, d’Aimez-Vous Brahms ?, etc. »
« On vit une vraie révolution à Lyon avec Le Sucre et Nuits sonores : la fin de journée, le début de soirée et même le dimanche après-midi attirent plus de monde que la nuit. On va même enfoncer le clou puisque, pour les futures éditions, les étapes de jour du festival vont prendre davantage de place que les étapes de nuit. On réinvente les codes de la « club culture ». Pour autant, l’expérience que nous faisons vivre au public n’en est pas moins forte. La nuit vampirise le jour en quelque sorte. »
« À Lyon, la bienveillance des pouvoirs publics est telle qu’ils ont été très favorables à ce qu’un établissement comme Le Sucre ouvre en centre-ville et non pas très loin dans la campagne. Nous avons réalisé un énorme investissement pour respecter les normes acoustiques drastiques qui nous ont été imposées. (...) à Nuits sonores et au Sucre, on défend plutôt un point de vue inverse en considérant que tout ce qui anime la ville n’est pas en concurrence avec nos établissements pérennes mais que cela nourrit l’écosystème sur lequel nous reposons. Nous préférons soutenir ces petites structures underground pour les aider à être dans les clous et ne pas mettre en danger la vie d’autrui, à ouvrir des établissements en connaissant les normes. On essaye de porter une fonction d’incubation et de soutien à la vie associative nocturne afin qu’elle soit riche et diverse, mais qu’elle soit aussi gérée le plus professionnellement possible. »
« En réponse à la circulaire Pasqua « anti-techno » de 1995, la région lyonnaise devient une place forte de la lutte en faveur des manifestations publiques de musiques électroniques. Contribuant activement à l’essor de cette contre-culture, une poignée de créateurs locaux mènent des expériences informatiques originales en utilisant de façon simultanée et interactive plusieurs médias (sons, images, vidéo, etc.). Ils proposent ces performances dans des clubs lyonnais plus ou moins légaux ou lors de « free parties » organisées clandestinement. Émerge ainsi localement une petite communauté de créateurs numériques qui exploitent les potentialités de décloisonnement offertes par la micro-informatique. Tenues à l’écart des institutions culturelles, plusieurs générations d’entre eux se rencontrent régulièrement dans un lieu alternatif du quartier de la Guillotière, ouvert à l’initiative du label musical Bee Records. Les soirées « Freeday », notamment, y mélangent quelques pionniers du multimédia avec d’autres participants qui deviendront plus tard les principaux artistes, producteurs et entrepreneurs lyonnais des arts numériques : par exemple, les fondateurs des Nuits Sonores, de XLR Project, de l’association AADN, d’Aimez-Vous Brahms ?, etc. »
« On vit une vraie révolution à Lyon avec Le Sucre et Nuits sonores : la fin de journée, le début de soirée et même le dimanche après-midi attirent plus de monde que la nuit. On va même enfoncer le clou puisque, pour les futures éditions, les étapes de jour du festival vont prendre davantage de place que les étapes de nuit. On réinvente les codes de la « club culture ». Pour autant, l’expérience que nous faisons vivre au public n’en est pas moins forte. La nuit vampirise le jour en quelque sorte. »
« À Lyon, la bienveillance des pouvoirs publics est telle qu’ils ont été très favorables à ce qu’un établissement comme Le Sucre ouvre en centre-ville et non pas très loin dans la campagne. Nous avons réalisé un énorme investissement pour respecter les normes acoustiques drastiques qui nous ont été imposées. (...) à Nuits sonores et au Sucre, on défend plutôt un point de vue inverse en considérant que tout ce qui anime la ville n’est pas en concurrence avec nos établissements pérennes mais que cela nourrit l’écosystème sur lequel nous reposons. Nous préférons soutenir ces petites structures underground pour les aider à être dans les clous et ne pas mettre en danger la vie d’autrui, à ouvrir des établissements en connaissant les normes. On essaye de porter une fonction d’incubation et de soutien à la vie associative nocturne afin qu’elle soit riche et diverse, mais qu’elle soit aussi gérée le plus professionnellement possible. »
« En réponse à la circulaire Pasqua « anti-techno » de 1995, la région lyonnaise devient une place forte de la lutte en faveur des manifestations publiques de musiques électroniques. Contribuant activement à l’essor de cette contre-culture, une poignée de créateurs locaux mènent des expériences informatiques originales en utilisant de façon simultanée et interactive plusieurs médias (sons, images, vidéo, etc.). Ils proposent ces performances dans des clubs lyonnais plus ou moins légaux ou lors de « free parties » organisées clandestinement. Émerge ainsi localement une petite communauté de créateurs numériques qui exploitent les potentialités de décloisonnement offertes par la micro-informatique. Tenues à l’écart des institutions culturelles, plusieurs générations d’entre eux se rencontrent régulièrement dans un lieu alternatif du quartier de la Guillotière, ouvert à l’initiative du label musical Bee Records. Les soirées « Freeday », notamment, y mélangent quelques pionniers du multimédia avec d’autres participants qui deviendront plus tard les principaux artistes, producteurs et entrepreneurs lyonnais des arts numériques : par exemple, les fondateurs des Nuits Sonores, de XLR Project, de l’association AADN, d’Aimez-Vous Brahms ?, etc. »
« On vit une vraie révolution à Lyon avec Le Sucre et Nuits sonores : la fin de journée, le début de soirée et même le dimanche après-midi attirent plus de monde que la nuit. On va même enfoncer le clou puisque, pour les futures éditions, les étapes de jour du festival vont prendre davantage de place que les étapes de nuit. On réinvente les codes de la « club culture ». Pour autant, l’expérience que nous faisons vivre au public n’en est pas moins forte. La nuit vampirise le jour en quelque sorte. »
« À Lyon, la bienveillance des pouvoirs publics est telle qu’ils ont été très favorables à ce qu’un établissement comme Le Sucre ouvre en centre-ville et non pas très loin dans la campagne. Nous avons réalisé un énorme investissement pour respecter les normes acoustiques drastiques qui nous ont été imposées. (...) à Nuits sonores et au Sucre, on défend plutôt un point de vue inverse en considérant que tout ce qui anime la ville n’est pas en concurrence avec nos établissements pérennes mais que cela nourrit l’écosystème sur lequel nous reposons. Nous préférons soutenir ces petites structures underground pour les aider à être dans les clous et ne pas mettre en danger la vie d’autrui, à ouvrir des établissements en connaissant les normes. On essaye de porter une fonction d’incubation et de soutien à la vie associative nocturne afin qu’elle soit riche et diverse, mais qu’elle soit aussi gérée le plus professionnellement possible. »