Discours de Staline du [(en) lire en ligne].
Au début de Barbarossa, Staline a aussi ordonné personnellement au NKVD de commencer une politique de la terre brûlée et de liquider environ 100 000 prisonniers politiques emprisonnés dans les zones menacées par l’invasion allemande (selon Gellately, Robert (2007). Lenin, Stalin, and Hitler: The Age of Social Catastrophe. Knopf. (ISBN1-4000-4005-1), p. 391 - voir aussi Massacre des prisonniers du NKVD), et d’en déporter de nombreux autres à l’Est.
washingtonpost.com
Cette phrase résout le problème des désertions et des redditions en masse. Selon l’article Recording a Hidden History du Washington Post (), il y eut 158 000 fusillés pour désertion parmi les soldats soviétiques pendant la Grande Guerre patriotique [(en) lire en ligne (page consultée le 7 mai 2023)]. Par ailleurs les unités de barrage(en) ont tué plusieurs centaines de milliers de soldats qui reculaient ou refusaient de monter à l'assaut.
Geoffrey Roberts, in Stalin's wars (2006), p. 98, confirme que Staline fit fusiller en 1941 de nombreux généraux, avec leurs états-majors.
wikipedia.org
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Le résultat de la bataille de France a poussé le généralissime Dmitri Grigorievitch Pavlov à réorganiser en urgence les méthodes de l'Armée rouge, mais selon des concepts mal compris. Selon Salients, re-entrants and pockets(en), le manuel de tactique militaire soviétique d'avant-guerre avait classé en 3 catégories les encerclements de troupes ennemies : dans le « chaudron » (котёл, kotyol), l’ennemi est encore chaud, voire bouillonnant – dans le « sac » (мешок, meshok), l’ennemi est entassé mais capable de réactions, même si elles sont attribuables à la force d’inertie – dans le « nid » (гнездо, gnezdo), il est sans plus de défense qu’une nichée d’oisillons.
Général-major Pavel Grigorievitch Ponedeline (Понеделин, Павел Григорьевич) essaie d’échapper à l'encerclement lorsque la retraite de la 2e armée est stoppée lors de la bataille d'Ouman. Fait prisonnier le 12 août 1941 avec le général-major N.K. Kirillov, il est montré aux actualités cinématographiques Die Deutsche Wochenschau et utilisé par la propagande allemande. Jugé par contumace et condamné à mort le 13 octobre 1941, libéré le 29 avril 1945 par les Américains, enfermé le 30 décembre 1945 à la prison de Lefortovo, exécuté le 25 août 1950, il sera réhabilité le 13 mars 1956 ; sa femme et son père avaient été déclarés « membres de la famille d'un traître à la patrie » (voir Order about Family Members of Traitors of the Motherland(en)) - le général-major Nikolaï Kouzmitch Kirillov (Кириллов, Николай Кузьмич) a connu le même sort que Ponedeline – Notons au passage que Staline mentionne parmi les grands responsables du désastre de l’été 1941 un mort au combat et 2 prisonniers qui sont aux mains des Allemands, mais omet un de ses principaux stratèges, le général d’armée (grade inférieur à celui de maréchal) Dmitri Grigorievitch Pavlov, commandant le front de l’Ouest, qui a déjà été exécuté à Moscou par le NKVD, avec ses subordonnés, le 22 juillet 1941, après le désastre que fut la bataille de Białystok–Minsk.
Cette phrase résout le problème des désertions et des redditions en masse. Selon l’article Recording a Hidden History du Washington Post (), il y eut 158 000 fusillés pour désertion parmi les soldats soviétiques pendant la Grande Guerre patriotique [(en) lire en ligne (page consultée le 7 mai 2023)]. Par ailleurs les unités de barrage(en) ont tué plusieurs centaines de milliers de soldats qui reculaient ou refusaient de monter à l'assaut.
Geoffrey Roberts, in Stalin's wars (2006), p. 98, confirme que Staline fit fusiller en 1941 de nombreux généraux, avec leurs états-majors.