Notice FRBNF36868774 de la BnF. L'erreur d'attribution est fréquente, au point qu'on peut se demander si Malouin a repris ce titre lui-même ; cela semble peu probable.
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Il existe un autre Malouin, médecin de Caen également, mais un peu plus vieux (il est mort en 1718) ; il est l'auteur d'un Traité des corps solides, et des fluides du corps humain ; ou Examen du mouvement des liqueurs animales dans leurs vaisseaux et d'un Traité de l'usage des langues vivantes dans les sciences, particulièrement de la françoise en médecine ; ces deux traités ont été publiés en un seul volume en 1758. Dujardin-Sailly le mentionne (Liste alphabétique des auteurs morts jusqu'en 1805, 1805, p. 84), mais sans donner de prénom. John Lauris Blake (General Biographical Dictionary, 1853, p. 601) le mentionne aussi, disant qu'il est du même nom et de la même famille. L'auteur en question s'appellerait en effet Paul Jacques selon une fiche de worldcat, mais Charles selon une autre et une troisième.
Sa fortune est alors évaluée à 132 775 livres, 110 000 sous la forme d’obligations d’État et 18 500 investis dans la Compagnie des Indes. Ses biens personnels sont évalués à 3 275 livres : (en) David J. Sturdy, Science and social status : the members of the Académie des sciences, 1666-1750, Woodbridge, Boydell & Brewer, , 461 p. (ISBN978-0-85115-395-7, lire en ligne), p. 402.
Malouin a l'antériorité de la découverte. L'histoire du procédé, quant à elle, doit tenir compte des rôles de Luigi Galvani et de Stanislas Sorel. Ainsi lit-on dans les procès-verbaux de la chambre française des représentants au corps législatif : « Le zingage du fer est connu depuis Malouin, mais on ne l'employait pas parce que l'on pensait que le fer n'était préservé de la rouille que sur la partie couverte de zinc. M. Sorel a démontré que le fer était préservé de la rouille sur toutes les parties, par le seul fait de la galvanisation qui résulte de la juxtaposition des deux métaux. » ().
Antoine Laurent Jessé Bayle et al., « Falconet (Camille) », dans Biographie médicale par ordre chronologique : d'après Daniel Leclerc, Éloy, etc., Adolphe Delahays, 1855, p. 164.
Journal de médecine, de chirurgie et de pharmacie, , 392 p. (lire en ligne), p. 16.
« Malouin », dans Biographie universelle des musiciens, 2e éd., t. 5, 1878, p. 421. On trouve « medice » et « medici ».
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Il existe un autre Malouin, médecin de Caen également, mais un peu plus vieux (il est mort en 1718) ; il est l'auteur d'un Traité des corps solides, et des fluides du corps humain ; ou Examen du mouvement des liqueurs animales dans leurs vaisseaux et d'un Traité de l'usage des langues vivantes dans les sciences, particulièrement de la françoise en médecine ; ces deux traités ont été publiés en un seul volume en 1758. Dujardin-Sailly le mentionne (Liste alphabétique des auteurs morts jusqu'en 1805, 1805, p. 84), mais sans donner de prénom. John Lauris Blake (General Biographical Dictionary, 1853, p. 601) le mentionne aussi, disant qu'il est du même nom et de la même famille. L'auteur en question s'appellerait en effet Paul Jacques selon une fiche de worldcat, mais Charles selon une autre et une troisième.