L'un de ses frères, Jules, fromager près de Vitry-le-François, conseiller d'arrondissement et maire de Blaise-sous-Arzillières, médaillé militaire et ancien chasseur de Driant lui aussi, a été dirigeant des Jeunesses patriotes locaux puis président de la section locale des Croix-de-feu. Paul Hutin et Jules ont participé en 1928 à une cérémonie des JP au bois des Caures, en présence de Pierre Taittinger: Le Bulletin meusien, 16 juin 1928. Paul publie le témoignage de son frère dans l’Écho de l'Est sur la manifestation parisienne du 6 février 1934 dans les n° des 11 et 18 février 1934
L'Echo de l'Est, 20 novembre 1938, 9 octobre 1938. En revanche, le chroniqueur parlementaire de cet hebdomadaire est résolument pacifiste : son argumentaire est fondé sur un anticommunisme virulent et un refus de toute guerre idéologique, Jean-François Colas, op. cit. T. III, p. 609. Cf. aussi ses discours prononcés à Pontmain: L'Ouest-Éclair, 1er mai 1938, Ibid., 1er mai 1939
Guy Delorme, François-Régis Hutin : le dernier empereur d'Ouest-France, Apogée, 2009, p. 159, Guy Vadepied, op. cit., Actionnaires de la SARL, 1944-1957. Fondation de la SARL le 29 septembre 1944, au capital de 100 000 francs, divisé en parts de mille francs.
Cf. par exemple: "Ouest-France face au Gouvernement de Pierre Mendès France (juin 1954 - février 1955)", Annales de Normandie, 1986, vol. 36; no 4, Le Monde, 23 août 1954
« OUEST-FRANCE : le risque de guerre civile. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
« OUEST-FRANCE : la France saurait faire front. », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
« UNE ASSOCIATION de solidarité des journalistes contre l'O.A.S. est fondée », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
François Desgrées du Loû a retiré, le 28 mai 1965, sa démission de sa fonction de gérant qu'il avait donnée le 13 mai. Les deux autres cogérants, Louis Estrangin (élu cogérant en mai 1965), nouveau directeur général du quotidien, et François-Régis Hutin, ayant refusé de tenir compte de ce retrait de démission, Desgrées du Loû intenta un procès qu'il perdit, le 31 décembre 1965, devant le tribunal de commerce de Rennes. La cour de Rennes (octobre 1966) puis la Cour de cassation (janvier 1969) lui donnèrent cependant gain de cause. La crise à la fois familiale et directoriale provoqua la création d'une société des rédacteurs. Le conseil de gérance (à l'exception de François Desgrées du Lou, qui a pris le parti des rédacteurs) refusa que cette société entre comme associée à la SARL alors qu'un des sociétaires, le lieutenant-colonel Emmanuel Desgrées du Lou, attaché à la Maison militaire du président de la République, acceptait de leur céder une de ses parts. L'assemblée des porteurs s'est prononcée contre cette session (154 parts contre 30 et 6 abstentions ): Guy Delorme, Ouest-France: Histoire du premier quotidien français, op. cit., Le Monde, 20 décembre 1966, "Les rédacteurs d'Ouest-France décident une grève de vingt-quatre heures", Le Monde, 4 novembre 1966, Ibid., 20 octobre 1966, Ibid., 10 octobre 1966, Ibid., 17 janvier 1966, Ibid., 11 janvier 1966, Ibid., 11 juin 1965
Le Monde, 4 juin 1965: diplômé d'études supérieures de lettres, ancien membre de section du Conseil économique et social, membre de la commission des comptes de la nation, trésorier des Semaines sociales de France, il est président de la Fédération nationale des organismes de gestion agricole et président de la mutualité agricole des Alpes-Maritimes. Depuis décembre 1964, il était directeur du service "promotion et diffusion de la Bonne Presse (aujourd'hui le Groupe Bayard, qui publie les journaux catholiques la Croix, Panomara chrétien, le Pèlerin)
« M. Paul Hutin-Desgrées député du Morbihan demande l'abrogation de " la loi d'exil " », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )