Sus l'issue de table fut apporté un pot pourri, si par cas famine n'eust donné tresves : et estoit de telle amplitude et grandeur, que la patine d'or, laquelle Pythius Bithynus1 donna au roi Daire2, à peine l'eust couvert. Le pourri estoit plein de potages d'espèces diverses, salades, fricassées, saulgrenées, cabirotades, rosti, bouilli, carbonnades, grandes pièces de bœuf salé, jambons d'antiquailles, saumates déifiques, pastisseries, tarteries, un monde de coscotons à la moresque, formages, joncades, gelées, fruits de toutes sortes. Le tout me sembloit bon et friand. (http://culture.uliege.be/jcms/prod_619388/fr/l-olla-podrida)