Principauté du Balaton (French Wikipedia)

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abtk.hu

tti.abtk.hu

  • L'historiographie hongroise, s'alignant sur le point de vue de l'Académie hongroise (voir [1], [2], [3] ou [4]) conteste l'identification de Blatnograd à Zalavár et affirme que Mosaburg est l'actuel Moosburg en Autriche, où se trouvent les ruines dites « du château d'Arnulf ». Selon cette thèse hongroise, le château, les églises, la situation géographique, la présence de marais et de la rivière Sala/Salla, à côté de Köflach, correspondent mieux à la description de la ville dans la Conversio Bagoariorum et Carantanorum. Cette contestation s'inscrit dans l'orientation de l'historiographie hongroise depuis la chute du communisme en 1990 : un retour à la thèse austro-hongroise du « Désert des Avars » (Avar sivatag) émise au cours du XIXe siècle pour délégitimer les revendications austroslavistes ou roumaines. La thèse du « Désert des Avars » affirme que les Magyars d'outre-frontières actuels (devenus un enjeu dans la politique intérieure hongroise sur le thème de leurs droits historiques) sont les « îlots résiduels » d’une population hongroise initialement uniforme dans tout le bassin des Carpates intérieures (appelé « Bassin Pannonien » en Hongrie, improprement car la Pannonie se trouvait seulement sur la rive droite du Danube). Cette « population exclusivement magyare » au Xe siècle, aurait été progressivement submergée à partir du XIIIe siècle par « l'arrivée massive d'immigrants allogènes » slaves ou valaques. Cette thèse nie la présence, au moment de l'arrivée des Magyars, de populations slaves ou romanes, affirmant qu'à la suite du massacre de tous les Avars par les Carolingiens en 805, les Magyars auraient trouvé un pays vide de tout habitant sédentaire, malgré l'existence attestée d'États slaves comme la Moravie ou la Blatnozérie (appelée « Pannonie » en Hongrie) et plus tard les « banats » (duchés vassaux) de Croatie, Serbie et Valachie occidentale, avec leurs « sièges » et leur autonomie. Ainsi, la diversité des populations de la Hongrie d'avant 1918 serait le fruit d'une « immigration », et le traité de Trianon serait le scandaleusement injuste aboutissement d'un processus de « submersion de la population originelle ». Beaucoup d'auteurs et de cartographes hongrois considèrent toute autre thèse comme « fausse » et « inventée » : voir (hu) « Geönczeöl Gyula Fekete és Fehér Magyarország titkai. dr. hist. Bakay Kornél Kárpát-medence népessége a VIII-IX században », sur adoc.pub (consulté le ).

adoc.pub

  • L'historiographie hongroise, s'alignant sur le point de vue de l'Académie hongroise (voir [1], [2], [3] ou [4]) conteste l'identification de Blatnograd à Zalavár et affirme que Mosaburg est l'actuel Moosburg en Autriche, où se trouvent les ruines dites « du château d'Arnulf ». Selon cette thèse hongroise, le château, les églises, la situation géographique, la présence de marais et de la rivière Sala/Salla, à côté de Köflach, correspondent mieux à la description de la ville dans la Conversio Bagoariorum et Carantanorum. Cette contestation s'inscrit dans l'orientation de l'historiographie hongroise depuis la chute du communisme en 1990 : un retour à la thèse austro-hongroise du « Désert des Avars » (Avar sivatag) émise au cours du XIXe siècle pour délégitimer les revendications austroslavistes ou roumaines. La thèse du « Désert des Avars » affirme que les Magyars d'outre-frontières actuels (devenus un enjeu dans la politique intérieure hongroise sur le thème de leurs droits historiques) sont les « îlots résiduels » d’une population hongroise initialement uniforme dans tout le bassin des Carpates intérieures (appelé « Bassin Pannonien » en Hongrie, improprement car la Pannonie se trouvait seulement sur la rive droite du Danube). Cette « population exclusivement magyare » au Xe siècle, aurait été progressivement submergée à partir du XIIIe siècle par « l'arrivée massive d'immigrants allogènes » slaves ou valaques. Cette thèse nie la présence, au moment de l'arrivée des Magyars, de populations slaves ou romanes, affirmant qu'à la suite du massacre de tous les Avars par les Carolingiens en 805, les Magyars auraient trouvé un pays vide de tout habitant sédentaire, malgré l'existence attestée d'États slaves comme la Moravie ou la Blatnozérie (appelée « Pannonie » en Hongrie) et plus tard les « banats » (duchés vassaux) de Croatie, Serbie et Valachie occidentale, avec leurs « sièges » et leur autonomie. Ainsi, la diversité des populations de la Hongrie d'avant 1918 serait le fruit d'une « immigration », et le traité de Trianon serait le scandaleusement injuste aboutissement d'un processus de « submersion de la population originelle ». Beaucoup d'auteurs et de cartographes hongrois considèrent toute autre thèse comme « fausse » et « inventée » : voir (hu) « Geönczeöl Gyula Fekete és Fehér Magyarország titkai. dr. hist. Bakay Kornél Kárpát-medence népessége a VIII-IX században », sur adoc.pub (consulté le ).

oszk.hu

mek.oszk.hu

  • L'historiographie hongroise, s'alignant sur le point de vue de l'Académie hongroise (voir [1], [2], [3] ou [4]) conteste l'identification de Blatnograd à Zalavár et affirme que Mosaburg est l'actuel Moosburg en Autriche, où se trouvent les ruines dites « du château d'Arnulf ». Selon cette thèse hongroise, le château, les églises, la situation géographique, la présence de marais et de la rivière Sala/Salla, à côté de Köflach, correspondent mieux à la description de la ville dans la Conversio Bagoariorum et Carantanorum. Cette contestation s'inscrit dans l'orientation de l'historiographie hongroise depuis la chute du communisme en 1990 : un retour à la thèse austro-hongroise du « Désert des Avars » (Avar sivatag) émise au cours du XIXe siècle pour délégitimer les revendications austroslavistes ou roumaines. La thèse du « Désert des Avars » affirme que les Magyars d'outre-frontières actuels (devenus un enjeu dans la politique intérieure hongroise sur le thème de leurs droits historiques) sont les « îlots résiduels » d’une population hongroise initialement uniforme dans tout le bassin des Carpates intérieures (appelé « Bassin Pannonien » en Hongrie, improprement car la Pannonie se trouvait seulement sur la rive droite du Danube). Cette « population exclusivement magyare » au Xe siècle, aurait été progressivement submergée à partir du XIIIe siècle par « l'arrivée massive d'immigrants allogènes » slaves ou valaques. Cette thèse nie la présence, au moment de l'arrivée des Magyars, de populations slaves ou romanes, affirmant qu'à la suite du massacre de tous les Avars par les Carolingiens en 805, les Magyars auraient trouvé un pays vide de tout habitant sédentaire, malgré l'existence attestée d'États slaves comme la Moravie ou la Blatnozérie (appelée « Pannonie » en Hongrie) et plus tard les « banats » (duchés vassaux) de Croatie, Serbie et Valachie occidentale, avec leurs « sièges » et leur autonomie. Ainsi, la diversité des populations de la Hongrie d'avant 1918 serait le fruit d'une « immigration », et le traité de Trianon serait le scandaleusement injuste aboutissement d'un processus de « submersion de la population originelle ». Beaucoup d'auteurs et de cartographes hongrois considèrent toute autre thèse comme « fausse » et « inventée » : voir (hu) « Geönczeöl Gyula Fekete és Fehér Magyarország titkai. dr. hist. Bakay Kornél Kárpát-medence népessége a VIII-IX században », sur adoc.pub (consulté le ).

wikipedia.org

hu.m.wikipedia.org

  • L'historiographie hongroise, s'alignant sur le point de vue de l'Académie hongroise (voir [1], [2], [3] ou [4]) conteste l'identification de Blatnograd à Zalavár et affirme que Mosaburg est l'actuel Moosburg en Autriche, où se trouvent les ruines dites « du château d'Arnulf ». Selon cette thèse hongroise, le château, les églises, la situation géographique, la présence de marais et de la rivière Sala/Salla, à côté de Köflach, correspondent mieux à la description de la ville dans la Conversio Bagoariorum et Carantanorum. Cette contestation s'inscrit dans l'orientation de l'historiographie hongroise depuis la chute du communisme en 1990 : un retour à la thèse austro-hongroise du « Désert des Avars » (Avar sivatag) émise au cours du XIXe siècle pour délégitimer les revendications austroslavistes ou roumaines. La thèse du « Désert des Avars » affirme que les Magyars d'outre-frontières actuels (devenus un enjeu dans la politique intérieure hongroise sur le thème de leurs droits historiques) sont les « îlots résiduels » d’une population hongroise initialement uniforme dans tout le bassin des Carpates intérieures (appelé « Bassin Pannonien » en Hongrie, improprement car la Pannonie se trouvait seulement sur la rive droite du Danube). Cette « population exclusivement magyare » au Xe siècle, aurait été progressivement submergée à partir du XIIIe siècle par « l'arrivée massive d'immigrants allogènes » slaves ou valaques. Cette thèse nie la présence, au moment de l'arrivée des Magyars, de populations slaves ou romanes, affirmant qu'à la suite du massacre de tous les Avars par les Carolingiens en 805, les Magyars auraient trouvé un pays vide de tout habitant sédentaire, malgré l'existence attestée d'États slaves comme la Moravie ou la Blatnozérie (appelée « Pannonie » en Hongrie) et plus tard les « banats » (duchés vassaux) de Croatie, Serbie et Valachie occidentale, avec leurs « sièges » et leur autonomie. Ainsi, la diversité des populations de la Hongrie d'avant 1918 serait le fruit d'une « immigration », et le traité de Trianon serait le scandaleusement injuste aboutissement d'un processus de « submersion de la population originelle ». Beaucoup d'auteurs et de cartographes hongrois considèrent toute autre thèse comme « fausse » et « inventée » : voir (hu) « Geönczeöl Gyula Fekete és Fehér Magyarország titkai. dr. hist. Bakay Kornél Kárpát-medence népessége a VIII-IX században », sur adoc.pub (consulté le ).