Après la chute de l'URSS, en 1998, le conseiller à la sécurité nationale de Carter, Zbigniew Brzezinski, laissa entendre dans une interview que cette opération avait été un piège pour provoquer Moscou à engager ses troupes sur le terrain. (Brzezinski : la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes - Vincent Jauvert, Le Nouvel Observateur, n°1732, 15 janvier 1998, p. 76). Mais les mémos écrits par Brzezinski à la suite de l'invasion soviétique ne montrent aucun élément dans ce sens, et le coût politique que qu'a représenté l'intervention soviétique a été extrêmement lourd pour l'administration Carter, ce qui rend l'interprétation d'un piège tendu à l'URSS peu crédible (Steve Coll(en), Ghost Wars, p. 581). Le fait que la CIA avait apporté ce soutien dès juillet 1979 avait précédemment été rapporté dans Charles G. Cogan, « Partners in Time », p. 76.
Arnaud Leparmentier, « Le retrait américain d’Afghanistan tourne à la déroute pour l’administration Biden », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Après la chute de l'URSS, en 1998, le conseiller à la sécurité nationale de Carter, Zbigniew Brzezinski, laissa entendre dans une interview que cette opération avait été un piège pour provoquer Moscou à engager ses troupes sur le terrain. (Brzezinski : la CIA est entrée en Afghanistan avant les Russes - Vincent Jauvert, Le Nouvel Observateur, n°1732, 15 janvier 1998, p. 76). Mais les mémos écrits par Brzezinski à la suite de l'invasion soviétique ne montrent aucun élément dans ce sens, et le coût politique que qu'a représenté l'intervention soviétique a été extrêmement lourd pour l'administration Carter, ce qui rend l'interprétation d'un piège tendu à l'URSS peu crédible (Steve Coll(en), Ghost Wars, p. 581). Le fait que la CIA avait apporté ce soutien dès juillet 1979 avait précédemment été rapporté dans Charles G. Cogan, « Partners in Time », p. 76.
Milton Bearden, CIA-KGB : Le Dernier Combat ; Steve Coll(en), Ghost Wars passim ; Kirsten Lundberg, « Politics of a Covert Action » utilisent tous ce terme.