Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Progrès" in French language version.
« « Les algorithmes décisionnels utilisés ordinairement en réanimation pour déterminer si un patient peut bénéficier des soins critiques s’appliquent-ils à la situation actuelle? Quelles seront les conséquences d’une décision de réanimer ou d’arrêter les soins si l’équipe médicale n’est pas convaincue du bien-fondé des choix? A situation d’exception, éthique d’exception? ». »
Sophie Wahnich, Critique du progrès article dans « Vacarme » 2010, (cairn lire en ligne, consulté le 19 janvier 2023).« On voyait la tâche des philosophes des sciences non dans un questionnement quelconque de l'idée de progrès scientifique en elle-même, mais plutôt dans l'établissement et l'analyse des normes ou règles implicites dans ce type de processus […] Voici donc les termes du grand débat dans l'épistémologie contemporaine entre progressistes et relativistes : pour les premiers, il est évident qu'il y a eu un progrès général et authentique des connaissances scientifiques, et il est absurde de le vouloir questionner ; par contre, pour les relativistes, cette idée générale de progrès scientifique en tant que réalité objective est une grande illusion, qui ne résisterait pas à l'analyse […] La première remarque que nous voulons faire est que la question du progrès scientifique doit être posée de manière indépendante de la question du progrès moral. Pour une raison quelconque, on pourrait éventuellement arriver à la conclusion que la science, telle que nous la connaissons aujourd’hui, est une chose mauvaise. Le progrès scientifique pourrait aller de pair avec la régression morale. »
Raymond Boudon, Chapitre IV - Y a-t-il un progrès moral?, article dans « Croire et savoir », 2012 (cairn présentation en ligne, consulté le 19 janvier 2023).« Il n'y a pas de progrès moral, ni de progrès politique. »
Norberto Bobbio, Progrès scientifique et progrès moral article dans « Cités », 2001, (cairn lire en ligne, consulté le 19 janvier 2023).« Selon l'essayisme social, les sociétés modernes se caractériseraient par une perte des repères moraux qui aurait été déclenchée par « 1968 » et aggravée par la globalisation. Une enquête d’importance historique par son ampleur montre qu'il n'en est rien. Elle illustre le rôle critique que peut jouer la sociologie. »
« les deux attitudes face à la science et à ses conquêtes, attitudes qui d'ailleurs ne sont pas nouvelles (elles sont même très vieilles et récurrentes), que l'on pourrait nommer pour l'une à dominante morale ou moraliste et pour l'autre à dominante pragmatique, dépend du jugement opposé que chacun des deux camps, depuis le point d'observation différent où il se trouve, est amené à donner sur l'idée de « progrès ». »
« Remonter du résultat à l'acte, et de l'acte à l'agent, n'est pas aussi évident qu'il n'y paraît, car il faut aller du présent (que la victime se charge bien d'invoquer) au passé, qui est du domaine du souvenir (pour les acteurs et les éventuels témoins) ou du domaine de l'histoire (pour les tiers, dont le juge), donc de la conjecture. Pour opérer un tel passage, il a fallu que s'inscrivent, dans le raisonnement juridique, les catégories mentales du temps et de la durée. Il a également fallu élaborer un ensemble de raisonnements, de moyens techniques aptes à répondre à la question de la preuve des faits antérieurs à l'instance judiciaire, et que règne un relatif consensus sur la valeur de ces moyens de preuve : va-t-on se contenter de présomptions ? quelle est la valeur d'un écrit ? que se passe-t-il en cas de conflit entre un écrit et un témoignage ? etc.
Voir L. GERNET, Le temps dans les formes archaïques du droit… »
« Le mot, promu par les historiens, et suffisamment pertinent pour avoir pu accompagner l'évolution des recherches, est désormais mis en question, voire accusé de figer la réflexion sur la conquête romaine et la connaissance du passé romain à l'échelle de l'Empire. Le temps serait venu de renoncer à un outil méthodologique usé par les abus de langage et affaibli par un emploi trop galvaudé, voire impropre, au regard des approches récentes (...)« Farewell to romanization? » , demande toutefois, dans un article récent, un préhistorien qui déplore l'inflation des publications anglo-saxonnes visant à évacuer le concept. Autrement dit, « romanisation ou pas romanisation », est-ce bien la question ? »
. (Rappel : la diplomatie culturelle en crise en France)« La profonde originalité de l’internet tient dans ce paradoxe : bien qu’utilisé très largement à domicile – les connexions sur appareils nomades restant pour l’instant limitées à l’échelle de la population française – ce nouveau « média à tout faire » apparaît plutôt lié à la culture de sorties dont sont porteurs les fractions jeunes et diplômées de la population, celles dont le mode de loisir est le plus tourné vers l’extérieur du domicile et dont la participation à la vie culturelle est la plus forte.
La situation actuelle est par conséquent radicalement différente de celle des années 1980 ou 90 où la culture de l’écran se limitait pour l’essentiel à la consommation de programmes télévisés. »
.« Il s'agit de « l'explosion du cadre spatial, temporel et organisationnel du travail » dans « le travail à géométrie variable selon Ronald Heifetz, l'« adaptative work ». »
« Entre la fin du VIIe siècle et le début du Ve, en divers endroits, éclate une crise de la dette dont le souvenir nous est parvenu. Le nœud du problème est la réduction en esclavage pour dettes de membres du corps civique […] Mais ce qui est important, c'est que ces processus économiques ne sont pas typiquement grecs : comment pourraient-ils d'ailleurs être liés à une culture plutôt qu'à une autre ? Le lieu de formation des cités-États antiques est l'ensemble de la Méditerranée. Ce n'est d'ailleurs pas le seul. L'Inde du nord, la Chine du nord voient au même moment se former des États au milieu d'évolutions semblables – monétarisation, urbanisation, intensification agricole, introduction de nouveaux types de travail contraint. Il y a là de quoi écrire une histoire qui sortira du cercle vicieux de l'exception grecque. Il n'y a pas de miracles en histoire. »
, (voir en ligne, consulté le 25 janvier 2023).« chance ou péril? crainte raisonnée, crainte raisonnable du progrès qualitatif justifiant un encadrement [éthique] par la société. » Pour montrer le décalage entre la capacité de faire et la capacité de juger du bien apporté strictement à tous les hommes, elle cite concernant le nucléaire électrique actuel Pierre Curie dans son discours pour le Prix Nobel en 1905 : « On peut concevoir que dans des mains criminelles le radium puisse devenir très dangereux et on peut se demander si l'humanité a avantage à connaître les secrets de la Nature, si elle est mûre pour en profiter (...) je suis de ceux qui pensent qu'elle en tirera plus de bien que de mal. »
« J’ai dans l’idée que les années 2000 ne sont pas à prendre comme la continuité des années 70, 80 et 90, mais surviennent plutôt comme un basculement vertigineux, un climax surprenant qui laisse place à un état de sidération général, une névrose dépressive inédite qui n’en finit plus de se complaire en longues plaintes sur la toile, le web, les réseaux sociaux et autres lieux communicants à la mode.
Notre 21e siècle est malade de la peste et nous passons désormais notre temps à nous accuser de tous les maux pour tenter de mériter notre guérison. »
.« - importance de la spiritualité ou de la religiosité? [en occident]; - dimensions incluses dans la spiritualité selon les représentations des gens; - la spiritualité comme quête de sens; - les motivations affectives émotionnelles de la spiritualité; - les traits de personnalité associés avec la spiritualité; - les valeurs associées avec la spiritualité. »
. (Rappel : la diplomatie culturelle en crise en France)« La profonde originalité de l’internet tient dans ce paradoxe : bien qu’utilisé très largement à domicile – les connexions sur appareils nomades restant pour l’instant limitées à l’échelle de la population française – ce nouveau « média à tout faire » apparaît plutôt lié à la culture de sorties dont sont porteurs les fractions jeunes et diplômées de la population, celles dont le mode de loisir est le plus tourné vers l’extérieur du domicile et dont la participation à la vie culturelle est la plus forte.
La situation actuelle est par conséquent radicalement différente de celle des années 1980 ou 90 où la culture de l’écran se limitait pour l’essentiel à la consommation de programmes télévisés. »