Entrée « teinturier » du Littré, édition de et supplément de , repris sur le site de l’ATILF : « Celui qui élabore, corrige, refond les œuvres auxquelles un autre met son nom. Mme la comtesse de Beauharnais a fait présenter une comédie, elle a été reçue ; on ne doute pas que le sieur Dorat ne soit son teinturier, Bachaumont, Mém. secrets, . « Il fait cela avec son teinturier », se dit d’un individu qui s’attribue un ouvrage qu’on l’a beaucoup aidé à faire ou qu’on a fait à sa place. ».
« Ettore Scola », L'Avant-scène (consulté le ) : « jusqu’en , il ne travaille que comme nègre pour des auteurs célèbres ».
bnf.fr
gallica.bnf.fr
Voir l'article Lettres de mon moulin. Le , Paul Arène publie dans le journal Gil Blas un article en réponse à Octave Mirbeau qui contestait à Alphonse Daudet la paternité des Lettres de mon moulin. Il s’adresse à Daudet : « Puisqu'en notre siècle enragé d'exacts documents, il faut mettre les points sur les i et parler par chiffres, établissons, une fois pour toutes et pour n'en plus parler, qu'en effet, sur les vingt-trois nouvelles conservées dans ton édition définitive, la moitié à peu près fut écrite par nous deux, assis à la même table, autour d'une unique écritoire, joyeusement et fraternellement, en essayant chacun sa phrase avant de la coucher sur le papier. Les autres ne me regardent en rien et encore dans celles qui me regardent un peu, ta part reste-t-elle la plus grande, car si j'ai pu y apporter – du diable si je m'en souviens – quelques détails de couleur ou de style, toi seul, toujours, en trouvas le jet et les grandes lignes. »Paul Arène, « Pour un fait personnel », Gil Blas, , p. 1-2 (lire en ligne sur Gallica).
books.google.com
Bernard Mouffe, Le droit au mensonge, Larcier, , 434 p. (lire en ligne).
(en) Jeffrey R. Lacasse et Jonathan Leo, « Ghostwriting at Elite Academic Medical Centers in the United States », PLOS Medicine, vol. 7, no 2, , article no e1000230 (PMID20126384, PMCIDPMC2814828, DOI10.1371/journal.pmed.1000230) : « Medical ghostwriting, the practice of pharmaceutical companies secretly authoring journal articles published under the byline of academic researchers, is a troubling phenomenon because it is dangerous to public health. Ghostwriting was once the “dirty little secret” of the medical literature, but this no longer is the case. Pharmaceutical companies have used ghostwriting to market sertraline, olanzapine, gabapentin, estrogen replacement therapy, rofecoxib, paroxetine, methylphenidate, milnaciprin, venlafaxine, and dexfenfluramine. Ghostwriting is now known to be a major industry. »
(en) Leemon McHenry, « On the Origin of Great Ideas : Science in the Age of Big Pharma », Hastings Center Report(en), vol. 35, no 6, , p. 17–19 (PMID16396201, DOI10.2307/3528561, JSTOR3528561) : « To some extent, academic medicine has long involved ghostwriting. Scientific writers have often written up the results of studies. But while this practice deprives the authors of the credit they rightly deserve, it does not threaten to undermine the scientific integrity of medical research. What is relatively new on the scene is industry-sponsored ghostwriting. (...) In the new, industry-sponsored ghostwriting, pharmaceutical companies fight for market share using "key opinion leaders" paid to sign on to articles authored by marketing departements. »
Cédric Manuel, « Victor Hugo librettiste ou la parabole de l'araignée », Forumopera.com, (consulté le ) : « ceux qui ne peuvent accepter de voir une femme composer et publier sous son nom des œuvres musicales (« quand on songe, en effet, aux exigences de la nouvelle école musicale, on s’étonne qu’un cerveau féminin ait pu jusque là y satisfaire » [sic] ose un critique dans le Courrier des théâtres, quelques jours après la première) ; ceux – Alexandre Dumas en tête, qui fera d’ailleurs quelque scandale – qui étaient persuadés que Louise Bertin n’avait pas écrit la musique et que son père avait engagé Hector Berlioz comme « nègre musical » »
(en) Dominique Labbé et Cyril Labbé, « Inter-Textual Distance and Authorship Attribution : Corneille and Molière », Journal of Quantitative Linguistics, vol. 8, no 3, , p. 213–231 (HALhalshs-00139671).
ilfoglio.it
(it) Mariarosa Mancuso, « Ettore Scola, negro », Il Foglio, (consulté le ) : « ETTORE SCOLA, NEGRO. Insomma, scrittore per conto terzi, ghostwriter, fornitore di gag, battutista a cottimo (lo fu anche Woody Allen, agli inizi). Lo voleva far scrivere sul suo biglietto da visita il giovanissimo Ettore Scola [...] veniva pagato da Metz e da Marchesi, non dai produttori: “Dal ’46-’47, per cinque o sei anni ».
jstor.org
(en) Leemon McHenry, « On the Origin of Great Ideas : Science in the Age of Big Pharma », Hastings Center Report(en), vol. 35, no 6, , p. 17–19 (PMID16396201, DOI10.2307/3528561, JSTOR3528561) : « To some extent, academic medicine has long involved ghostwriting. Scientific writers have often written up the results of studies. But while this practice deprives the authors of the credit they rightly deserve, it does not threaten to undermine the scientific integrity of medical research. What is relatively new on the scene is industry-sponsored ghostwriting. (...) In the new, industry-sponsored ghostwriting, pharmaceutical companies fight for market share using "key opinion leaders" paid to sign on to articles authored by marketing departements. »
kinoculturemontreal.com
Mario Patry, « Ennio Morricone [ Première partie ] », KinoCulture Montréal, (consulté le ) : « au début des années , puis il fait le « nègre » [sic] pour des compositeurs de musique de films très en vogue en Italie, comme Mario Nascimbene, Carlo Rustichelli ou encore Francesco Angelo Lavagnino, et [...] pour des chanteurs à la mode comme Mario Lanza ou Paul Anka (et plusieurs autres) ».
(en) Jeffrey R. Lacasse et Jonathan Leo, « Ghostwriting at Elite Academic Medical Centers in the United States », PLOS Medicine, vol. 7, no 2, , article no e1000230 (PMID20126384, PMCIDPMC2814828, DOI10.1371/journal.pmed.1000230) : « Medical ghostwriting, the practice of pharmaceutical companies secretly authoring journal articles published under the byline of academic researchers, is a troubling phenomenon because it is dangerous to public health. Ghostwriting was once the “dirty little secret” of the medical literature, but this no longer is the case. Pharmaceutical companies have used ghostwriting to market sertraline, olanzapine, gabapentin, estrogen replacement therapy, rofecoxib, paroxetine, methylphenidate, milnaciprin, venlafaxine, and dexfenfluramine. Ghostwriting is now known to be a major industry. »
(en) Leemon McHenry, « On the Origin of Great Ideas : Science in the Age of Big Pharma », Hastings Center Report(en), vol. 35, no 6, , p. 17–19 (PMID16396201, DOI10.2307/3528561, JSTOR3528561) : « To some extent, academic medicine has long involved ghostwriting. Scientific writers have often written up the results of studies. But while this practice deprives the authors of the credit they rightly deserve, it does not threaten to undermine the scientific integrity of medical research. What is relatively new on the scene is industry-sponsored ghostwriting. (...) In the new, industry-sponsored ghostwriting, pharmaceutical companies fight for market share using "key opinion leaders" paid to sign on to articles authored by marketing departements. »
hubert artus, « Catherine Siguret, une affranchie de la négritude littéraire », Le Nouvel Obs, (lire en ligne, consulté le ) :
« leurs nègres sont payés entre 20 000 et 40 000 € pour trois mois de travail »
radioclassique.fr
« Jean-Claude Petit sans cinéma », Radio Classique, (consulté le ) : « Nègre musical pour les films de Michel Magne, il a commencé à signer ses partitions au cinéma à trente-six ans ».
Stéphane Abdallah et Dominique Vilain, « Jerry Goldsmith : La symphonie fantastique #1 », UnderScores, (consulté le ) : « En tant que compositeur, Frankel connut un sort artistique similaire à celui de Zeisl, travaillant dans les studios pour des raisons alimentaires, dans des conditions proches de celle d’un « nègre » musical »
(en) Leemon McHenry, « On the Origin of Great Ideas : Science in the Age of Big Pharma », Hastings Center Report(en), vol. 35, no 6, , p. 17–19 (PMID16396201, DOI10.2307/3528561, JSTOR3528561) : « To some extent, academic medicine has long involved ghostwriting. Scientific writers have often written up the results of studies. But while this practice deprives the authors of the credit they rightly deserve, it does not threaten to undermine the scientific integrity of medical research. What is relatively new on the scene is industry-sponsored ghostwriting. (...) In the new, industry-sponsored ghostwriting, pharmaceutical companies fight for market share using "key opinion leaders" paid to sign on to articles authored by marketing departements. »