Analysis of information sources in references of the Wikipedia article "Racisme antiblanc" in French language version.
« The usual characteristics of racism (hatred, oversimplification, conspiracy theories, dehumanization) all facilitated the genocide. »
« Or, pour David Nicholls et bien d'autres avant lui, les hommes qui créent cette nouvelle nation sont les héritiers d'une société domingoise raciste où les esclaves, majoritairement noirs, sont perçus comme inférieurs aux Blancs et où les libres de couleur, appelés ordinairement « mulâtres », méprisent les Noirs. En outre, après l'indépendance, cet antagonisme initial aurait été renforcé par un clivage régional (le parti noiriste est dominant dans le Nord, tandis que les mulâtres sont particulièrement soutenus par les citadins de l'Ouest et du Sud) et par des différences socio-économiques (les mulâtres sont souvent plus riches et les Noirs plus pauvres ; les uns sont des patrons, les autres des employés). Fondamentalement cependant, selon David Nicholls, cette opposition aurait été aussi entretenue par les leaders noirs dans le but de prendre le pouvoir à l'élite mulâtre. Ils auraient ainsi choisi de diaboliser les « mulâtres », en insistant sur leur passé d'anciens propriétaires d'esclaves et d'alliés naturels des Blancs du fait de leur origine, pour se présenter, à l'inverse, comme les seuls vrais représentants des anciens noirs.
[…]
En l'absence d'éléments de culturels et linguistiques majeurs, les différences chromatiques ont pu sembler pertinentes. Ajoutons à cela la propagande habile des leaders noirs, associant à la couleur des métis des valeurs négatives, au prix d'une simple reconstruction ou du moins simplification du passé, il n'en faut pas forcément davantage. »
« The usual characteristics of racism (hatred, oversimplification, conspiracy theories, dehumanization) all facilitated the genocide. »
« The usual characteristics of racism (hatred, oversimplification, conspiracy theories, dehumanization) all facilitated the genocide. »
« Or, pour David Nicholls et bien d'autres avant lui, les hommes qui créent cette nouvelle nation sont les héritiers d'une société domingoise raciste où les esclaves, majoritairement noirs, sont perçus comme inférieurs aux Blancs et où les libres de couleur, appelés ordinairement « mulâtres », méprisent les Noirs. En outre, après l'indépendance, cet antagonisme initial aurait été renforcé par un clivage régional (le parti noiriste est dominant dans le Nord, tandis que les mulâtres sont particulièrement soutenus par les citadins de l'Ouest et du Sud) et par des différences socio-économiques (les mulâtres sont souvent plus riches et les Noirs plus pauvres ; les uns sont des patrons, les autres des employés). Fondamentalement cependant, selon David Nicholls, cette opposition aurait été aussi entretenue par les leaders noirs dans le but de prendre le pouvoir à l'élite mulâtre. Ils auraient ainsi choisi de diaboliser les « mulâtres », en insistant sur leur passé d'anciens propriétaires d'esclaves et d'alliés naturels des Blancs du fait de leur origine, pour se présenter, à l'inverse, comme les seuls vrais représentants des anciens noirs.
[…]
En l'absence d'éléments de culturels et linguistiques majeurs, les différences chromatiques ont pu sembler pertinentes. Ajoutons à cela la propagande habile des leaders noirs, associant à la couleur des métis des valeurs négatives, au prix d'une simple reconstruction ou du moins simplification du passé, il n'en faut pas forcément davantage. »