Étienne Taillemite, sous la direction de Garnier 2004, p. 329. Environ soixante-cinq bâtiments de transport selon Lacour-Gayet 1910, p. 328. Avant-garde : le HMS Neptune de 90 canons, le Royal William (84 canons), le Barfleur (80), le Torbay (74), le Magnanime (74), le sloopEscorte (14 canons/10 pierriers), le cotreHunter (10), les galiotes à bombesFiredrake et Infernal. Centre : Royal George (100), Ramillies (90), Namur (90), Burford (70), Achilles (60), Medway (60), Chesterfield (44), la frégate Southampton (32 canons/12 pierriers), les sloops Beaver (18/12) et Postillon (18/14), les brûlotsPluto (8/8) et Prosperine (8/8). Arrière-garde : Princess Amelia (80), Dublin (74), Alcide (64), Dunkirk (60), America (60), la frégate Coventry (28), les sloops Cormorant (18/14) et Pelican (16/10). Le nom de deux transporteurs armés, propriétés de la Navy est connu : le Canterbury (6) et le Medway (6). Les autres sont généralement des bâtiments civils affrétés. Frédérick Anquetil, Aunis 1757 : l’Expédition secrète, un épisode de la Guerre de Sept Ans.
Thèse défendue par des historiens anglophones. Ils soutiennent que l’expédition aurait été préparée par Pitt en étroite concertation avec le prince de Conti, brouillé avec Louis XV. Conti aurait préparé une vaste insurrection protestante qui aurait, avec le débarquement anglais, sapé la monarchie absolue. Woodbridge 1995, p. 101, repris par Dull 2005, p. 84-85. Cette thèse, qui n’est construite que sur des suppositions, n’est pas retenue par les historiens français, malgré la présence dans l’escadre anglaise du transfuge huguenot Joseph Thierry. Edmond Dziembowski, La place des descentes sur les côtes françaises dans la politique de William Pitt l’Ancien (1757-1758).