Michel Johner, « Si quelqu’un te frappe sur la joue droite, tends-lui aussi la gauche » – méditation biblique sur l’éthique du sermon sur la montagne », La Revue réformée : « C’est le même Seigneur qui, en Romains 12, m’appelle à tendre la joue droite lorsqu’on me frappe la gauche, et qui, quelques versets plus loin, en Romains 13, appelle le magistrat à sanctionner, en son nom, cette même agression lorsque celle-ci relève du domaine pénal ! Il n’y a pas de contradiction entre les deux ! Pour appuyer cette conviction, il est aussi important de relever que Jésus, dans les trois exemples qu’il choisit pour illustrer son propos, ne disculpe pas la violence sociale (en l’occurrence gifler, prendre la tunique ou réquisitionner). Il ne la dépénalise pas, comme s’il disait : « ce n’est pas grave » ou « cela ne mérite pas d’être puni ». Le point de vue que Jésus aborde, ici, c’est uniquement celui de l’individu lésé ou agressé. Et si tant est que celui-ci veuille réagir en disciple, Jésus l’appelle à manifester sa liberté par une qualité de réaction qui portera le bien à triompher du mal. »
lemonde.fr
« « The Evolution of Trust », une question de confiance », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Camille Focant, « Eschatologie et questionnement éthique dans l'évangile de Matthieu », Revue théologique de Louvain, vol. 39ᵉ année, no 4, , p. 532. (lire en ligne)
sacred-texts.com
(en) Hermann Jacobi, Ācāranga Sūtra, Jain Sutras Part I, Sacred Books of the East, Vol. 22., (lire en ligne) Sutra 155-6.