Sarbadars (French Wikipedia)

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  • Sarbédâriens utilisé par René Grousset, Op. cit. (lire en ligne), « La Transoxiane sous le gouvernement de l’émir Qazghân. », p. 431 (.pdf)
  • Ibn Battûta décrit ainsi les actions des Sarbadârs :

    « Il y avait dans le Khorassan deux hommes, appelés l’un Ma’çoûd et l’autre Mohammed, et qui avaient cinq compagnons audacieux. Ils étaient connus dans l’Irâk sous le nom de Chotthâr, Brigands, Voleurs ; dans le Khorassan, sous celui de Serbedârs ; et enfin, dans le Maghreb, sous celui de Sokoûrah, Oiseaux de proie, Vautours.
    Tous sept convinrent de se livrer au désordre et au brigandage, et de piller l’argent des habitants. Le bruit de leurs excès se répandit ; ils établirent leur séjour sur une montagne inexpugnable, située au voisinage de la ville de Beïhak, appelée aussi Sebzévâr. Ils se plaçaient en embuscade pendant le jour, en sortaient le soir et durant la nuit, fondaient sur les villages, coupaient les communications et s’emparaient des richesses des habitants. Les méchants et les malfaiteurs, leurs pareils, vinrent en foule se joindre à eux ; leur nombre devint considérable, leur puissance augmenta, et les hommes les craignaient. Ils fondirent sur la ville de Beïhak et la prirent ; puis ils s’emparèrent d’autres villes, acquirent de l’opulence, rassemblèrent des troupes et se procurèrent des chevaux. Maç’oûd prit le titre de sultan. Les esclaves s’enfuyaient de la maison de leurs maîtres et se retiraient près de lui. Chacun de ces esclaves fugitifs recevait de lui un cheval et de l’argent ; et, s’il montrait de la bravoure, Maç’oûd le nommait chef d’un détachement. Son armée devint nombreuse et sa puissance considérable. Tous ses partisans embrassèrent la doctrine des shiites, et entreprirent d’extirper les sonnites du Khorassan et de soumettre cette province tout entière aux dogmes râfidhites. Il y avait à Mechhed Thoûs un cheïkh râfidhite nommé Haçan, qui était considéré par eux comme un homme pieux. Il les assista dans leur entreprise et ils le proclamèrent khalife ; il leur ordonna d’agir avec équité. Ils firent paraître une si grande probité que des dînârs et des dirhems tombaient à terre, dans leur camp, et que personne ne les ramassait, jusqu’à ce que leur propriétaire survînt et les ramassât. Ils s’emparèrent de Neïçâboûr. Le sultan Thoghaïtomoûr envoya contre eux des troupes, mais ils les mirent en déroute. Le sultan fit alors marcher son lieutenant, Arghoûn Châh, qui fut vaincu et fait prisonnier. Ils le traitèrent avec bonté. Thoghaïtomoûr les combattit en personne, à la tête de cinquante mille Tartares ; mais ils le défirent, s’emparèrent de plusieurs villes, entre autres de Sarakhs, de Zâveh, de Thoûs, une des principales places du Khorassan. Ils établirent leur khalife dans le mechhed, mausolée, d’Aly, fils de Moûça Arridha. Ils prirent aussi la ville de Djâm et campèrent tout auprès, avec l’intention de marcher contre Hérat, dont ils n’étaient qu’à six journées de distance. »

    — Ibn Battûta, Op. cit, vol. II (lire en ligne), « Histoire des Râfidhites », p. 251-252 (.pdf).

  • René Grousset, Op. cit. (lire en ligne), « Dissolution du khanat mongol de Perse. », p. 489-490 (.pdf)
  • René Grousset, Op. cit. (lire en ligne), « Conquête de l’Iran oriental par Tamerlan. », p. 534-536 (.pdf)

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