Natalka Boyko et Kathy Rousselet, « Les Eglises ukrainiennes : Entre Rome, Moscou et Constantinople », Le courrier des pays de l'Est, , p. 39-50 (lire en ligne)
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« Pendant que vous dormiez. Affaire Khashoggi, otage à Cologne et schisme orthodoxe : les informations de la nuit », Courrier international, (lire en ligne, consulté le )
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« Religion : un schisme chez les orthodoxes », euronews, (lire en ligne, consulté le )
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(en) Max Seddon et Roman Olearchyk, « Putin suffers Crimea blowback with Orthodox Church schism » [« Crimée : Le schisme de l'Église orthodoxe fait chavirer Poutine »], Financial Times, (lire en ligne, consulté le )
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(ru) Nikos Konstandaras (trad. inoSMI), « Православный раскол и духовные границы политики » [« Le schisme orthodoxe et les limites spirituelles de la politique »], The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
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Anis Issa, « Un an après le schisme ukrainien, le monde orthodoxe n’en finit pas de se diviser », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )
Anis Issa, « Un an après le schisme ukrainien, le monde orthodoxe n’en finit pas de se diviser », La Croix, (ISSN0242-6056, lire en ligne, consulté le )
« Déclaration du Saint-Synode de l’Église orthodoxe russe à la suite des empiétements du Patriarcat de Constantinople sur le territoire canonique de l’Église russe | Eglise orthodoxe russe », sur mospat.ru, (consulté le ) : « L’accueil dans la communion de schismatiques et d’une personne frappée d’anathème par une autre Église locale avec tous les « évêques » et les « clercs » qu’elle a ordonnés, l’empiétement sur des territoires canoniques étrangers, la tentative de renier ses propres décisions historiques et ses obligations, tout cela place le Patriarcat de Constantinople hors de l’espace canonique et, à notre grand regret, fait qu’il nous est impossible de demeurer en communion eucharistique avec ses hiérarques, son clergé et ses laïcs. Désormais, et jusqu’à ce que le Patriarcat de Constantinople désavoue ses décisions anticanoniques, il est impossible à tous les ministres de l’Église orthodoxe russe de concélébrer avec les clercs de l’Église constantinopolitaine, et aux laïcs de participer aux sacrements célébrés dans leurs églises. »
De facto en Ukraine les deux églises, celle d'obédience russe et celle redevenue autocéphale, coexistent et sont représentées, parfois côte-à-côte, dans beaucoup de paroisses : l'Église orthodoxe d'Ukraine rattachée au Patriarcat de Moscou comptait (en 2016) 12 334 églises officiellement enregistrées et environ 200 monastères, soit bien plus que toute autre branche religieuse en Ukraine, tandis que les autres Églises ukrainiennes orthodoxes comptaient 4 921 communautés enregistrées et environ 60 monastères : voir Religion Information Service of Ukraine - Релігійні організації в Україні (станом на 1 січня 2016 р.) — State-recognised religious organizations as of 2016. Même si le Patriarcat de Constantinople a des prérogatives œcuméniques liées à sa prééminence honorifique sur les autres Églises orthodoxes, les deux Patriarcats de Constantinople et de Moscou sont canoniquement égaux : le premier n'a aucune obligation de continuer à reconnaître la primauté de Moscou sur Kiev, pas plus que Moscou n'a aucune obligation de reconnaître l'autocéphalie de Kiev. Il n'est pas impossible que le conflit puisse être résolu par une reconnaissance croisée des deux obédiences, comme en Moldavie où depuis 2002, selon une décision de la Cour européenne des droits de l'homme, deux obédiences coexistent après dix ans de conflit territorial entre l'église roumaine de Moldavie (dépendant du Patriarcat de Bucarest) et l'église russe de Moldavie (dépendant du Patriarcat de Moscou) : jusqu'en 2002, chacune revendiquait seule la légitimité canonique, les « pro-roumains » arguant de l'obédience historique du Moyen Âge jusqu'en 1836 aux Métropoles moldaves de Suceava puis de Iași, et de 1918 à 1944 au Patriarcat de Roumanie et les « pro-russes » arguant de l'obédience au Patriarcat de Moscou de 1836 à 1918 et depuis 1944 : voir Jean-Arnault Dérens : Orthodoxie en Moldavie: les défis identitaires d’un petit pays malmené par l’histoire, « Religioscope », 9 avril 2005 sur [1].
risu.org.ua
De facto en Ukraine les deux églises, celle d'obédience russe et celle redevenue autocéphale, coexistent et sont représentées, parfois côte-à-côte, dans beaucoup de paroisses : l'Église orthodoxe d'Ukraine rattachée au Patriarcat de Moscou comptait (en 2016) 12 334 églises officiellement enregistrées et environ 200 monastères, soit bien plus que toute autre branche religieuse en Ukraine, tandis que les autres Églises ukrainiennes orthodoxes comptaient 4 921 communautés enregistrées et environ 60 monastères : voir Religion Information Service of Ukraine - Релігійні організації в Україні (станом на 1 січня 2016 р.) — State-recognised religious organizations as of 2016. Même si le Patriarcat de Constantinople a des prérogatives œcuméniques liées à sa prééminence honorifique sur les autres Églises orthodoxes, les deux Patriarcats de Constantinople et de Moscou sont canoniquement égaux : le premier n'a aucune obligation de continuer à reconnaître la primauté de Moscou sur Kiev, pas plus que Moscou n'a aucune obligation de reconnaître l'autocéphalie de Kiev. Il n'est pas impossible que le conflit puisse être résolu par une reconnaissance croisée des deux obédiences, comme en Moldavie où depuis 2002, selon une décision de la Cour européenne des droits de l'homme, deux obédiences coexistent après dix ans de conflit territorial entre l'église roumaine de Moldavie (dépendant du Patriarcat de Bucarest) et l'église russe de Moldavie (dépendant du Patriarcat de Moscou) : jusqu'en 2002, chacune revendiquait seule la légitimité canonique, les « pro-roumains » arguant de l'obédience historique du Moyen Âge jusqu'en 1836 aux Métropoles moldaves de Suceava puis de Iași, et de 1918 à 1944 au Patriarcat de Roumanie et les « pro-russes » arguant de l'obédience au Patriarcat de Moscou de 1836 à 1918 et depuis 1944 : voir Jean-Arnault Dérens : Orthodoxie en Moldavie: les défis identitaires d’un petit pays malmené par l’histoire, « Religioscope », 9 avril 2005 sur [1].
stratfor.com
worldview.stratfor.com
(en) Volodomyr Shuvayev, AFP, « How Geopolitics Are Driving the Biggest Eastern Orthodox Schism in a Millennium » [« Comment la géopolitique alimente le plus grand schisme orthodoxe depuis un millénaire »], Stratfor, (lire en ligne, consulté le )