Serrès (French Wikipedia)

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  • Le terme de Regnum Bulgarorum et Valachorum est officiellement utilisé par les papes Innocent III en 1205 et Grégoire IX en 1232 dans leur correspondance avec le roi Caloian (1197-1207) à qui était attribué le titre rex Bulgarorum et Blachorum (« roi des Bulgares et des Valaques ») et avec Ioan Asan II (1218-1241), ainsi que dans les armoriaux de l'époque (par exemple le Wijnbergen cité par Nicolae Serban Tanasoca, « La signification historique du blason du Regnum Valachorum et Bulgarorum dans l'armoirial Wijnbergen », Annales de l'Inst. d'hist. et d'archéol. A.D. Xenopol, vol. 24, Iasi 1987. Selon les récits d'Anne Comnène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès dans (en) Averil Cameron, The Byzantines, Blackwell Publishing, , 296 p. (ISBN 978-1-4051-9833-2 et 1405198338, OCLC 429601392, LCCN 2010291662, présentation en ligne), p. 170, après avoir conquis la Bulgarie, le basileus byzantin Basile II permit à la noblesse bulgare et valaque de conserver ses privilèges et à l’archevêché d'Ohrid d’être autonome. Selon Anne Comnène, lorsque les Coumans attaquent l’Empire byzantin en 1094, le valaque Pudilă vint à Constantinople avertir l’empereur que les barbares étaient en train de passer les Monts Haemus et en 1166, le basileus, Manuel Comnène recruta ces mêmes valaques pour arrêter une invasion hongroise. Mais ultérieurement, sous le règne d’Isaac II Ange, l’accroissement des impôts, des corvées et de la conscription provoqua, selon Anne Comnène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès, plusieurs révoltes des Valaques des Balkans, menées successivement par Drăgaș, par Niculiță Delfinul (Νικουλιτζάς Δελφινάς dans les sources) puis, en 1185, par trois frères valaques : Asan, Ioaniţă Caloian et Petru Deleanu (Επανάσταση του Πέτρου Δελεάνου dans les sources. C'est de ces soulèvements valaques que naît le Regnum Bulgarorum et Valachorum. Outre Anne Comnène, Choniatès et Skylitzès, Geoffroi de Villehardouin et son contemporain Robert de Clari citent aussi « Joanisse, roi de Blaquie et de Bougrie », « Johans rois de Blaquie » (Villehardouin : chapitres 78 et 79) ou encore « Jehans li Blakis ». Les révoltes valaques sont appelées „Révoltes bulgares contre l’Empire byzantin (1040-1041)” par l’historiographie moderne bulgare et, à sa suite, internationale (comme on peut le lire dans « Istoriya na Balgariya », tome 3, Sofia, 1973, p. 140 à 272). Les historiens roumains ou bulgares protochronistes l'appellent respectivement « Empire roumano-bulgare » ou « Second Empire bulgare », chaque « camp » s'évertuant à nier ou relativiser le caractère composite et multiculturel de cet état. Côté bulgare, les protochronistes slavisent systématiquement tous les noms de lieux ou de personnes, engagement militant qui s'explique par le fait que l'Empire ottoman et la Roumanie ont jadis occupé des territoires bulgares, susceptibles d'être encore revendiqués par les ultra-nationalistes de ces pays voisins.

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  • Le terme de Regnum Bulgarorum et Valachorum est officiellement utilisé par les papes Innocent III en 1205 et Grégoire IX en 1232 dans leur correspondance avec le roi Caloian (1197-1207) à qui était attribué le titre rex Bulgarorum et Blachorum (« roi des Bulgares et des Valaques ») et avec Ioan Asan II (1218-1241), ainsi que dans les armoriaux de l'époque (par exemple le Wijnbergen cité par Nicolae Serban Tanasoca, « La signification historique du blason du Regnum Valachorum et Bulgarorum dans l'armoirial Wijnbergen », Annales de l'Inst. d'hist. et d'archéol. A.D. Xenopol, vol. 24, Iasi 1987. Selon les récits d'Anne Comnène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès dans (en) Averil Cameron, The Byzantines, Blackwell Publishing, , 296 p. (ISBN 978-1-4051-9833-2 et 1405198338, OCLC 429601392, LCCN 2010291662, présentation en ligne), p. 170, après avoir conquis la Bulgarie, le basileus byzantin Basile II permit à la noblesse bulgare et valaque de conserver ses privilèges et à l’archevêché d'Ohrid d’être autonome. Selon Anne Comnène, lorsque les Coumans attaquent l’Empire byzantin en 1094, le valaque Pudilă vint à Constantinople avertir l’empereur que les barbares étaient en train de passer les Monts Haemus et en 1166, le basileus, Manuel Comnène recruta ces mêmes valaques pour arrêter une invasion hongroise. Mais ultérieurement, sous le règne d’Isaac II Ange, l’accroissement des impôts, des corvées et de la conscription provoqua, selon Anne Comnène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès, plusieurs révoltes des Valaques des Balkans, menées successivement par Drăgaș, par Niculiță Delfinul (Νικουλιτζάς Δελφινάς dans les sources) puis, en 1185, par trois frères valaques : Asan, Ioaniţă Caloian et Petru Deleanu (Επανάσταση του Πέτρου Δελεάνου dans les sources. C'est de ces soulèvements valaques que naît le Regnum Bulgarorum et Valachorum. Outre Anne Comnène, Choniatès et Skylitzès, Geoffroi de Villehardouin et son contemporain Robert de Clari citent aussi « Joanisse, roi de Blaquie et de Bougrie », « Johans rois de Blaquie » (Villehardouin : chapitres 78 et 79) ou encore « Jehans li Blakis ». Les révoltes valaques sont appelées „Révoltes bulgares contre l’Empire byzantin (1040-1041)” par l’historiographie moderne bulgare et, à sa suite, internationale (comme on peut le lire dans « Istoriya na Balgariya », tome 3, Sofia, 1973, p. 140 à 272). Les historiens roumains ou bulgares protochronistes l'appellent respectivement « Empire roumano-bulgare » ou « Second Empire bulgare », chaque « camp » s'évertuant à nier ou relativiser le caractère composite et multiculturel de cet état. Côté bulgare, les protochronistes slavisent systématiquement tous les noms de lieux ou de personnes, engagement militant qui s'explique par le fait que l'Empire ottoman et la Roumanie ont jadis occupé des territoires bulgares, susceptibles d'être encore revendiqués par les ultra-nationalistes de ces pays voisins.

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  • Le terme de Regnum Bulgarorum et Valachorum est officiellement utilisé par les papes Innocent III en 1205 et Grégoire IX en 1232 dans leur correspondance avec le roi Caloian (1197-1207) à qui était attribué le titre rex Bulgarorum et Blachorum (« roi des Bulgares et des Valaques ») et avec Ioan Asan II (1218-1241), ainsi que dans les armoriaux de l'époque (par exemple le Wijnbergen cité par Nicolae Serban Tanasoca, « La signification historique du blason du Regnum Valachorum et Bulgarorum dans l'armoirial Wijnbergen », Annales de l'Inst. d'hist. et d'archéol. A.D. Xenopol, vol. 24, Iasi 1987. Selon les récits d'Anne Comnène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès dans (en) Averil Cameron, The Byzantines, Blackwell Publishing, , 296 p. (ISBN 978-1-4051-9833-2 et 1405198338, OCLC 429601392, LCCN 2010291662, présentation en ligne), p. 170, après avoir conquis la Bulgarie, le basileus byzantin Basile II permit à la noblesse bulgare et valaque de conserver ses privilèges et à l’archevêché d'Ohrid d’être autonome. Selon Anne Comnène, lorsque les Coumans attaquent l’Empire byzantin en 1094, le valaque Pudilă vint à Constantinople avertir l’empereur que les barbares étaient en train de passer les Monts Haemus et en 1166, le basileus, Manuel Comnène recruta ces mêmes valaques pour arrêter une invasion hongroise. Mais ultérieurement, sous le règne d’Isaac II Ange, l’accroissement des impôts, des corvées et de la conscription provoqua, selon Anne Comnène, Nicétas Choniatès et Jean Skylitzès, plusieurs révoltes des Valaques des Balkans, menées successivement par Drăgaș, par Niculiță Delfinul (Νικουλιτζάς Δελφινάς dans les sources) puis, en 1185, par trois frères valaques : Asan, Ioaniţă Caloian et Petru Deleanu (Επανάσταση του Πέτρου Δελεάνου dans les sources. C'est de ces soulèvements valaques que naît le Regnum Bulgarorum et Valachorum. Outre Anne Comnène, Choniatès et Skylitzès, Geoffroi de Villehardouin et son contemporain Robert de Clari citent aussi « Joanisse, roi de Blaquie et de Bougrie », « Johans rois de Blaquie » (Villehardouin : chapitres 78 et 79) ou encore « Jehans li Blakis ». Les révoltes valaques sont appelées „Révoltes bulgares contre l’Empire byzantin (1040-1041)” par l’historiographie moderne bulgare et, à sa suite, internationale (comme on peut le lire dans « Istoriya na Balgariya », tome 3, Sofia, 1973, p. 140 à 272). Les historiens roumains ou bulgares protochronistes l'appellent respectivement « Empire roumano-bulgare » ou « Second Empire bulgare », chaque « camp » s'évertuant à nier ou relativiser le caractère composite et multiculturel de cet état. Côté bulgare, les protochronistes slavisent systématiquement tous les noms de lieux ou de personnes, engagement militant qui s'explique par le fait que l'Empire ottoman et la Roumanie ont jadis occupé des territoires bulgares, susceptibles d'être encore revendiqués par les ultra-nationalistes de ces pays voisins.