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Gerald Stieg et Jean-François Laplénie, « Karl Kraus contre l'école de Freud ou comment délégitimer l'interprétation psychanalytique de la littérature », Savoirs et clinique, no 6, , p. 53-58 (lire en ligne).
« Pour Roazen, Tausk aurait commis le suicide dans le cadre d’une manipulation, à dessein punitif, de la part de Freud, qui se serait exprimée dans les attitudes de rejet de ce dernier vis-à-vis de Tausk », explique German Arce Ross dans « Le suicide maniaque de Victor Tausk », Cliniques méditerranéennes, 2/2002, no 66, p. 155-174, consultable en ligne sur cairn.info.
Yvon Brès, « Freud aux deux bouts », Revue philosophique de la France et de l'étranger, vol. tome 133, no. 1, 2008, p. 43-62 [lire en ligne].
« De la même manière, la contestation du caractère falsifiable de la psychanalyse par Popper, ou du caractère scientifique de la psychanalyse par Grünbaum, repose en grande partie sur une démarche délibérément extérieure au champ propre de la psychanalyse. Là encore, ces démarches pourraient sembler légitimes si la psychanalyse ne possédait pas sa propre épistémologie. On regrettera que celle-ci soit si souvent absente de ces débats. » in Vannina Micheli-Rechtman « L'efficacité de la psychanalyse : une question épistémologique », Figures de la psychanalyse 1/2007 (no 15), p. 167-177. [lire en ligne].
Marie-Frédérique Bacqué « Questions à Daniel Widlöcher », Le Carnet Psy 8/2005 (no 103), p. 31-41. [DOI : 10.3917/lcp.103.0031 lire en ligne]. L'auteur ajoute « Est-ce qu’on a jamais demandé à un ministre des finances de s’assurer qu’il y avait eu une étude randomisée avec vérification en double-aveugle pour savoir quelle attitude était meilleure que telle autre ? Jamais ! Les économistes utilisent des modèles, ces modèles sont plus ou moins pertinents, et les gestionnaires de l’économie, pour des raisons d’opportunisme, de prise en compte d’un contexte individuel (la situation dans une société donnée à un moment donné), disent “on va se servir de tel modèle, ça va mieux marcher que tel autre modèle” : on fait un modèle à la Keynes, ou on fait un modèle néo-libéral, et on l’exploite, on se comporte en fonction de ce modèle. Et bien, la psychothérapie et la psychanalyse en particulier se comportent en fonction de modèles. »
Markos Zafiropoulos « Psychanalyse et pratiques sociales ou la preuve par la psychanalyse », Recherches en psychanalyse 1/2004 (no 1), p. 97-118. [lire en ligne]. DOI : 10.3917/rep.001.0097. L'auteur parle « d' "Archilien" entre la psychanalyse et les sciences sociales, trouvant son expression la plus achevée dans la formule de Lévi-Strauss saisissant la psychanalyse comme une science sociale ».
Michel Lapeyre et Marie-Jean Sauret, « La psychanalyse avec la science », Cliniques méditerranéennes 1/2005 (no 71), p. 143-168.[lire en ligne]. DOI : 10.3917/cm.071.0143.
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Thomas Rabeyron et Renaud Evrard, « Perspectives historiques et contemporaines sur l'occulte dans la correspondance Freud-Ferenczi », Recherches en psychanalyse, vol. 13, no 1, , p. 97 (ISSN1767-5448 et 1965-0213, DOI10.3917/rep.013.0097, lire en ligne, consulté le )
« Comment l’inconscient psychanalytique peut-il être perçu par un neurologue ? […] Quant au rêve, état original “ni veille, ni sommeil”, nous ne voyons pas d’obstacle neurologique à le considérer comme une forme de pensée particulière, non aléatoire, utilisant un mode symbolique correspondant à l’activation d’ensembles de réseaux préformés pendant les stades de sommeil paradoxal » in Séverine Lestienne et Françoise Lotstra « Neuroplasticité et inconscient, sujets d'articulation entre psychanalyse et neurosciences », Cahiers critiques de thérapie familiale et de pratiques de réseaux, 2/2009 (no 43), p. 35-45, DOI10.3917/ctf.043.0035
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Gabriel Lavoie, « Actes obsédants et exercices religieux. Un écrit freudien sur la religion », Laval théologique et philosophique, vol. 34, no 3, , p. 15 (lire en ligne).
Gabriel Lavoie, « Actes obsédants et exercices religieux. Un écrit freudien sur la religion », Laval théologique et philosophique, vol. 34, no 3, , p. 247-260 (lire en ligne).
Jean-Bertrand Pontalis, « Les vases non-communicants. Le malentendu André Breton - Freud », Sigmund Freud House Bulletin, Vienne, vol. 2, no 1, (lire en ligne, consulté le )
le premier, publié de façon posthume en 1941, sous le titre « Psychanalyse et télépathie », le second, « Rêve et télépathie » qui paraît dans Imago tandis que « Rêve et occultisme » sera publiée en 1933 dans les Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse[173] ; voir également : Daniel Widlöcher, « Chapitre 1. La personne du psychanalyste et les processus d’empathie et de co-pensée », dans Les paradoxes de l’empathie : Philosophie, psychanalyse, sciences sociales, CNRS Éditions, coll. « Philosophie », (ISBN978-2-271-13002-0, lire en ligne), p. 137–146 et Wladimir Granoff, Jean-Marie Rey et Sigmund Freud, La transmission de pensée: traduction et lecture de "Psychanalyse et télépathie" de Sigmund Freud, Aubier, (ISBN978-2-7007-2441-7, lire en ligne).
Freud ne traduit pas l’œuvre entière mais "seulement" le douzième volume portant sur l'émancipation des femmes, mais aussi sur Platon, la question ouvrière et le socialisme ; ce travail est publié en 1880. cf. (en) Michael Molnar, The Pre-Psychoanalytic Writings of Sigmund Freud, Karnac Books, , 261 p. (ISBN1-85575-285-9, lire en ligne), p. 112-123
Edmundo Morim de Carvalho, De l'inconscient au conscient : Psychanalyse, science, philosophie. Variations sur le paradoxe IV, vol. 1, Paris, Éditions L'Harmattan, coll. « Épistémologie et philosophie des sciences », , 409 p. (ISBN978-2-296-13829-2, lire en ligne), « Les sources de Freud », p. 371-374.
Jo Godefroid, Psychologie : Science humaine et science cognitive, Bruxelles/Paris, De Boeck Supérieur, coll. « Ouvertures psychologiques LMD », , 1101 p. (ISBN978-2-8041-5901-6, lire en ligne), p. 72.
Jean-Pierre Dumont, Philippe Dunezat et Jacques Prouff, Psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent, vol. 2, Heures de France, , 256 p. (ISBN978-2-85385-157-2, lire en ligne), p. 23-27.
Samuel Lézé, Freud Wars: Un siècle de scandales, Paris, Presses universitaires de France / Humensis, 2017, [lire en ligne], extraits e-book : [lire en ligne].
(en) Eric R. Kandel, Psychiatry, Psychoanalysis, and the New Biology of Mind, American Psychiatric Pub, , 440 p. (ISBN978-1-58562-684-7, lire en ligne)
Yvon Brès, « Home, Carus, Hartmann (histoire de l'inconscient) », Revue philosophique de la France et de l'étranger, Presses universitaires de France, vol. 2, t. 129, , p. 228 (ISSN0035-3833).
Élisabeth Roudinesco, « Psychanalyse et homosexualité : réflexions sur le désir pervers, l'injure et la fonction paternelle », Cliniques méditerranéennes, CAIRN, vol. 65, no 1, , p. 7 (ISSN0762-7491, DOI10.3917/cm.065.0007, lire en ligne).
(en) Roger A. Brumback, « Book/Media Review: An Anatomy of Addiction: Sigmund Freud, William Halsted, and the Miracle Drug Cocaine », Journal of Evidence-Based Complementary & Alternative Medicine, vol. 17, no 3, , p. 222–224 (ISSN2156-5872, DOI10.1177/2156587212447134, lire en ligne, consulté le )
James Mills, « Howard Markel. An Anatomy of Addiction: Sigmund Freud, William Halsted, and the Miracle Drug Cocaine. New York: Vintage Books, 2012. », The Social History of Alcohol and Drugs, vol. 27, no 2, , p. 189–191 (ISSN1930-8418 et 2640-7329, DOI10.1086/shad27020189, lire en ligne, consulté le ).
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Yannis Gansel, « Samuel Lézé, Freud Wars. Un siècle de scandales », Lectures, (ISSN2116-5289, lire en ligne, consulté le )
« Psychoanalysis still represents the most coherent and intellectually satisfying view of the mind » inEric R. Kandel, « Biology and the Future of Psychoanalysis: A New Intellectual Framework for Psychiatry Revisited », American Journal of Psychiatry, American Psychiatric Association, vol. 156, no 4, , p. 505-524 (ISSN0002-953X, lire en ligne)
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le premier, publié de façon posthume en 1941, sous le titre « Psychanalyse et télépathie », le second, « Rêve et télépathie » qui paraît dans Imago tandis que « Rêve et occultisme » sera publiée en 1933 dans les Nouvelles conférences d'introduction à la psychanalyse[173] ; voir également : Daniel Widlöcher, « Chapitre 1. La personne du psychanalyste et les processus d’empathie et de co-pensée », dans Les paradoxes de l’empathie : Philosophie, psychanalyse, sciences sociales, CNRS Éditions, coll. « Philosophie », (ISBN978-2-271-13002-0, lire en ligne), p. 137–146 et Wladimir Granoff, Jean-Marie Rey et Sigmund Freud, La transmission de pensée: traduction et lecture de "Psychanalyse et télépathie" de Sigmund Freud, Aubier, (ISBN978-2-7007-2441-7, lire en ligne).
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En raison de la présence sur le registre de naissance de la ville de Freiberg de la date du , d’abord rapportée par E. Jones en 1953 dans La vie et l'œuvre de Sigmund Freud et qualifiée par lui d'« erreur », W. Granoff dans Filiations : l'avenir du complexe d'Œdipe (1975) et M. Balmary dans L'homme aux statues : Freud et la faute cachée du père (1979) ont mis en doute la date de naissance, communément admise, de Freud. Cependant pour E. Roudinesco, H. Ellenberger, A. de Mijolla, et D. Anzieu, la date du 6 mai est attestée, en particulier par Renée Gicklhorn dans son article « The Freiberg period of the Freud family » publié dans le Journal of the History of Medicine and Allied Sciences, 02/1969, 24(1), p. 37-43, [1].
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classiques.uqac.ca
« le "procédé cathartique" de Breuer constituait une phase préliminaire de la psychanalyse et que celle-ci datait du jour où, repoussant la technique hypnotique, j'avais introduit celle de l'association libre. […] Je suis arrivé à la conclusion qu'après tout il n'y avait rien d'impossible à ce que je fusse le véritable auteur de tout ce qui la caractérise et la distingue » in S. Freud « Contribution à l’histoire du mouvement psychanalytique » in Cinq leçons de psychanalyse, Paris, Payot, 1965, (p. 67 à 155), [2]
wikipedia.org
en.wikipedia.org
D'après Michel Picco, « Le seul exemple donné par S. Freud (1921a), du moins dans ses textes officiellement publiés, d’un cas de télépathie survenu dans le cours d’une analyse, est celui qui, depuis W. Granoff et J.-M. Rey (1983), peut être désigné sous le nom de « L’affaire Forsyth[163] ». Dès que le docteur Forsyth serait prêt à entamer une analyse didactique, la cure de M. P. devrait s'arrêter, (M. P. qui serait Sergueï Pankejeff selon Maria Torok)[164] ; Freud, qui n'avait plus aucun espoir dans l'évolution de sa cure et un nombre de places limitées, l'en avait prévenu ; ce patient y fit plusieurs allusions, le jour même de la visite du docteur, notamment par l'association Vorsicht, (prévoyance en allemand), foresight (prévoyance en anglais) avec le nom Forsyth. Sigmund Freud évoque plusieurs hypothèses, mais ne parvient pas à une explication satisfaisante, et selon Picco, il conclut « par un doute qui fait tout de même pencher un peu la balance du côté de sa croyance en l’existence de la télépathie »[163].
Selon l'historienne de la psychologie, Régine Plas, les premiers psychologues ont tous mené, de près ou de loin, des recherches qui seraient rejetés aujourd'hui dans le domaine de la parapsychologie, dont la télépathie[169],[170]. D'après le psychologue clinicien Thomas Rabeyron si une partie des phénomènes a été progressivement abandonnée, trois sociétés savantes ont poursuivi les recherches dites psychiques, la Society for Psychical Research, créée en 1882 à Londres, l’American Society for Psychical Research(en), en 1885 à New York (dont William James participe à la fondation) et l’Institut métapsychique international, en 1919 à Paris, cette thématique suscitant un fort engouement : William James, Charles Richet, Pierre et Marie Curie, Henri Bergson, Édouard Branly, Camille Flammarion participent, avec de nombreux membres de l’Académie de médecine, de l’Académie des sciences et d’hommes politiques connus, aux activités de ces sociétés[171]. Freud a de son côté été membre correspondant de la Society for Psychical Research à partir de 1911, puis membre d'honneur à partir de 1938, il a aussi été membre d'honneur de l'American Society for Psychical Research à partir de 1915[172], « tout en gardant, semble-t-il, ses distances avec ces mouvements », selon le psychiatre et psychanalyste Michel Picco[163].
D'après Michel Picco, « Le seul exemple donné par S. Freud (1921a), du moins dans ses textes officiellement publiés, d’un cas de télépathie survenu dans le cours d’une analyse, est celui qui, depuis W. Granoff et J.-M. Rey (1983), peut être désigné sous le nom de « L’affaire Forsyth[163] ». Dès que le docteur Forsyth serait prêt à entamer une analyse didactique, la cure de M. P. devrait s'arrêter, (M. P. qui serait Sergueï Pankejeff selon Maria Torok)[164] ; Freud, qui n'avait plus aucun espoir dans l'évolution de sa cure et un nombre de places limitées, l'en avait prévenu ; ce patient y fit plusieurs allusions, le jour même de la visite du docteur, notamment par l'association Vorsicht, (prévoyance en allemand), foresight (prévoyance en anglais) avec le nom Forsyth. Sigmund Freud évoque plusieurs hypothèses, mais ne parvient pas à une explication satisfaisante, et selon Picco, il conclut « par un doute qui fait tout de même pencher un peu la balance du côté de sa croyance en l’existence de la télépathie »[163].